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Authors of the Work

Nom Le titre de travail Encadrante
BEN BRAHIME Halima BEN L’MALEM Yassine Prise en charge macroscopique des pièces de résection chirurgicale de l’appareil uro-génital Pr. CHRAIBI Mariame
Elbcharri Oumaima Appareil digestif Pr. CHRAIBI Mariame
Elbcharri Oumaima l’appareil génital féminin Pr. CHRAIBI Mariame
.. Les Poumons Pr. CHRAIBI Mariame
EL AFAKI FELLAH wajiha La prise en charge macroscopique des prélèvements osseux Pr. CHRAIBI Mariame
Pr. KHARMOUM Jinane

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   L’anatomie et cytologie pathologique (ACP) est une discipline médicale, qui signifie l’étude des tissus pathologiques. La démarche diagnostique en ACP est fondée sur la confrontation des données cliniques, biologiques, radiologiques et anatomopathologiques.
   En ACP, nous nous intéressons à établir une étude à l’œil nu ; étude macroscopique et une étude au microscope; une étude microscopique. La prise en charge macroscopique constitue une étape importante qui conditionne la qualité du compte rendu. Dans notre projet de fin d’étude, nous nous sommes focalisés sur la prise en charge macroscopique de l’appareil urogénital comprenant les reins, la vessie, la prostate, et les testicules. Notre objectif principal est de résumer cette prise en charge macroscopique sous forme de schémas, bien détaillés, qui serviront de guide et de référence pour les résidents et les jeunes pathologistes. Nos objectifs secondaires sont de donner un aperçu sur l’anatomie de ces quatre organes pour faciliter la prise en charge macroscopique et rajouter la classification TNM qui est un élément clef dans le compte rendu anatomopathologique.

Présentation des reins

Le rein est un organe pair situé en rétropéritonéale dans la région abdominale postérieure, de chaque côté de la colonne vertébrale. Il se projette en haut en regard de la 12ᵉ vertèbre thoracique et en bas en regard de 3ᵉ vertèbre lombaire (Voir figure 3) Le rein droit étant légèrement plus bas que le rein gauche, en raison de ses rapports avec le foie. Le rein mesure en moyenne 12 cm, de hauteur, 6cm de largeur, 3cm d’épaisseur, avec un poids aux alentours de de 120 g chez l’adulte.

Loge et fascia rénale 

Le rein est protégé dans une loge, essentiellement graisseuse appelée la loge rénale, elle est constituée dedans en dehors par :
▸ la graisse péri-rénale qui adhère à la capsule rénale et l’entoure complétement.
▸ le fascia rénal qui est une membrane fibreuse fusionnant avec le fascia des organes de voisinage de la région abdominale.
▸ la graisse para-rénale qui sépare le fascia de la paroi postérieure musculaire
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Projection squelettique des reins

Rapports anatomiques du rein

La face antérieure des reins est en rapport avec de nombreuses structures. Certaines sont séparées du rein par le feuillet péritonéal, d’autres sont directement en contact avec le rein.

    ► Le rein droit est en rapport avec 

En haut la glande surrénale droite. Sur la partie moyenne une grande partie rentre en rapport avec la face inférieure du foie et plus en dedans le rapport se fait avec la portion descendante du duodénum. En bas l’angle colique droit et les anses de l’intestin grêle.

    ► le rein gauche entre en rapport avec

En haut : la glande surrénale gauche, l’estomac et la rate.
Sur la partie moyenne : le pancréas en position rétropéritonéale.
En bas : l’angle colique gauche et les anses jéjunales en position intrapéritonéale.
Les reins droits et gauches sont en rapport avec des structures similaires, qui sont de haut en bas : le diaphragme, le muscle grand psoas , le carré des lombes et le muscle abdominale transverse.
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Structure en rapport avec la face antérieure des reins

Structure rénale

Chaque rein est constitué de dehors en dedans. Une Capsule rénale qui enveloppe le rein. Un parenchyme rénal lui-même divisé en cortex périphérique et médullaire centrale Des calices et un bassinet qui s’abouchent avec l’uretère
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Structure interne du rein
1-Colonne rénale 2-Grand calice 3-Artère rénal 4-Veine rénale 5-Pelvis rénal 6-Uretère 7-Petit calice 8-rénal-Petit calice 9-Cortex rénal 10-Pyrmide de la médullaire rénal

Vascularisation et drainage lymphatiques des reins

Chaque rein est vascularisé par une seule volumineuse artère qui prend naissance directement de l’aorte abdominale. Au niveau du hile, l’artère se divise en deux branches antérieure et postérieure qui vascularisent le parenchyme rénal. Le retour veineux est assuré par la veine rénale qui se jette directement dans la veine cave inférieure. Le drainage lymphatique des reins est assuré par les nœuds lymphatiques aortiques latéraux, situés autour de l’origine des artères rénales.

Fonctions rénales

Les reins assurent plusieurs fonctions dont les plus importantes sont:
▸ Production de l’urine pour l’élimination des déchets métaboliques hydrosolubles
▸ Maintien de l’équilibre hydrique, électrolytique et acido-basique
▸ Production de la rénine qui convertit l’angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice la plus puissante de l’organisme
▸ L’érythropoïétine (EPO) qui stimule l’érythropoïèse
▸ La vitamine D3 (appelée récemment hormone) qui maintient l’équilibre phosphocalcique, intervient dans la défense immunitaire
Appareil urogénital > Etude Anatomique > La vessie

Présentation de la vessie

La vessie est l’élément le plus antérieur des viscères pelviens, c’est un réservoir d’urine où s’abouche les deux orifices urétéraux. Elle a une forme d’une pyramide, constituée d’un apex, une base, une face supérieure, et deux faces antérolatérales. Le trigone est une zone triangulaire sur la face postérieure comprise entre l’abouchement des deux orifices urétéraux et le col vésical. A l’état rempli, elle mesure 12 cm de longueur et 10 cm de largeur. Du point de vue physiologique, la vidange vésicale ou la miction passe par deux contrôles:


▸ Contrôle automatique (involontaire) : alternance remplissage/ miction, coordination vésico-sphinctérienne II
▸ Contrôle volontaire : corticalisation d’une fonction végétative
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Structure vésicale

Rapports anatomiques de la vessie

La vessie répond aux nombreuses structures :
  • En avant : la paroi abdominale et la symphyse pubienne
  • En arrière : le rectum et les vésicules séminales
  • Au-dessus : la cavité péritonéale
  • En bas : le col vésical et la prostate
  • Latéralement : les parois latérales du pelvis.
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    Section sagittale de la partie inférieure de l’abdomen montrant les rapports anatomiques de la vessie

    Structure vésicale

    La paroi vésicale est composée de plusieurs tuniques qui sont de l’intérieur vers l’extérieur
  • L’urothélium : tapisse la cavité vésicale contenant l’urine.
  • Le chorion : qui nourrit soutient l’urothélium.
  • Détrusor : le muscle qui permet la construction de la vessie et donc la miction.
  • La séreuse : revêt la face supérieure, et partiellement les faces postérieures et latérales
  • La graisse péri-vésicale.
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    Vascularisation et drainage lymphatique vésicale

    La vascularisation de la vessie est assurée par :
  • Sur le plan artériel : par les branches de l’artère iliaque interne Artères vésicales supérieures. Artères vésicales inférieures
  • Sur le plan veineux : par un fort réseau de vaisseaux formant un plexus.
  • Sur le plan lymphatique : il existe 3 réseaux, formés par la chaine iliaque externe, les ganglions iliaques internes et ceux du promontoire
  • Appareil urogénital > Etude Anatomique > La prostate

    Présentation de la prostate

    La prostate est la glande exocrine la plus volumineuse de l’appareil urogénital masculin. Elle est située au croisement des voies génitales et urinaires, entre le plancher du bassin et la base de la vessie. Une prostate normale pèse 20 à 25 grammes et mesure environ 4 cm de largeur, 3 cm de hauteur et 2 cm d’épaisseur. Le rôle principal de la prostate est de produire le liquide prostatique, stocké dans les vésicules séminales, qui favorise la survie des spermatozoïdes lors de leur progression au sein de l’acidité vaginale et empêche la coagulation du sperme.

    Raports anatomiques de la prostate

    On distingue à la prostate une face postérieure, une face antérieure, deux faces latérales, une base et un sommet :
  • La face antérieure : est en rapport avec la symphyse pubienne.
  • La face postérieure : répond au rectum par l’intermédiaire du septum recto-vésicale
  • Les faces inférolatérales : sont en rapport avec le fascia pelvien pariétal recouvrant le muscle élévateur de l’anus.
  • La base : présente une saillie transversale qui la divise en deux parties : l’une antérieure répond à la vessie , l’autre postérieure, aux vésicules séminales.
  • L’apex : est au contact du diaphragme uro-génital et recouverte du sphincter de l’urètre. (KAMINA, 2016)

    Structure prostatique

    La glande prostatique est constituée de 30 à 50 glandes individualisées ramifiées qui sont insérées dans une charpente de tissu conjonctif et de cellules musculaires lisses : elle est divisée en une zone péri-urétrale entourant la partie initiale de l’urètre, une zone interne située autour de la précédente et une zone externe. Une capsule de tissu conjonctif entoure la glande.

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    Anatomie de la prostate

    Vascularisation et Drainage lymphatique prostatique

    La prostate est vascularisée par
  • Les artères : l’artère vésicale inférieure donne habituellement des branches vésico prostatiques et des branches prostatiques, l’artère pudendale interne, ainsi que l’artère du conduit déférent et l’artère rectale moyenne qui participent accessoirement à la vascularisation
  • Les veines : elles se jettent dans les plexus veineux péri-prostatiques pour rejoindre les veines iliaques internes
  • Les lymphatiques : réseau lymphatique péri-prostatique est drainé dans les lymphonoeuds iliaques externes
  • Présentation des testicules

    Les testicules sont deux glandes génitales mâles situées dans les bourses. Chaque testicule a une forme ovoïde et aplatie dans le plan sagittal. Le testicule mesure 4,5 cm de longueur, 3cm de largeur et 2,5cm d’épaisseur, avec un poids moyen de 20g environ. Le développement initial du testicule se fait en intraabdominal. Un processus vaginal apparu vers la 7–ème semaine et s’allonge progressivement, ainsi le testicule glisse en arrière du péritoine et atteint sa position définitive au niveau des bourses vers la 12ème semaine d’aménorrhée. Le testicule gauche est un peu plus bas que le droit.

    Le muscle crémaster est un muscle strié qui enveloppe le testicule. Sa contraction est stimulée par le froid, au contraire le relâchement est secondaire à l’augmentation de la température. Il a pour but de maintenir la température du testicule aux alentours de 36 degrés pour une spermatogenèse optimale

    Structure des testicules

    Structure externe

    Le testicule est revêtu de dedans en dehors par plusieurs tuniques :
  • L’albuginée : une capsule conjonctive épaisse et résistante
  • La vaginale (feuillet pariétal et vésical) qui est un repli du péritoine
  • Le muscle crémaster muscle strié releveur du testicule
  • Le tissu sous-cutané renfermant des cellules graisseuses et des fibres musculaires lisses
  • La peau, pigmentée, riche en follicules pileux et en glandes sudoripares et sébacées
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    Vue latérale de Scrotum et cordon spermatique gauche

    Structure interne

    L’albuginée envoie plusieurs cloisons interlobulaires qui délimitent entre 200 et 300 lobules par testicule. Ces cloisons sont discontinues et les lobules testiculaires communiquent entre eux. Chaque lobule est constitué de tubes séminifères qui se continuent par les tubes droits. Ces derniers sont collectés dans le rete testis puis dans l’épididyme. Le canal déférent fait suite à l’épididyme, rejoint la vésicule séminale et finalement l’urètre prostatique. Le tissu interstitiel qui entoure les tubes séminifères abrite des structures vasculaires et nerveuses ainsi que les cellules de Leydig qui sécrètent la testostérone.
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    La structure de testicules

    Vascularisation et drainage lymphatique des testicules

    Le testicule et l’épididyme sont irrigués essentiellement par l’artère testiculaire, accessoirement par l’artère du conduit déférent. Le réseau veineux de la tunique vasculaire collecte les veinules des septums et se draine dans le plexus pampiniforme. Les vaisseaux lymphatiques du testicule et de l’épididyme cheminent dans le cordon spermatique, puis dans le canal inguinal pour se terminer essentiellement dans les lymphonoeuds lombaux et très accessoirement dans les lymphonoeuds iliaques et interiliaque.

    Fonctions des testicules

    Les testicules assument deux fonctions essentielles :
  • Exocrine : spermatogénèse, production de spermatozoïdes dans les tubes séminifères
  • Endocrine : écrétion de testostérone par les cellules interstitielles de Leydig.
  • Tout prélèvement parvenu au laboratoire d’ACP, doit être accompagné d’une fiche de demande bien détaillée comportant l’identité du malade, ses antécédents médicaux et chirurgicaux, les bilans biologiques et radiologiques réalisés et les comptes rendus anatomopathologiques antérieurs, ainsi que les hypothèses diagnostiques. Le médecin traitant mentionne sur la fiche le siège exact de la lésion ainsi que l’acte chirurgical.

    Réception de la pièce opératoire à l’état frais

    La prise en charge macroscopique commence par un examen détaillé à l’état frais. Elle a pour objectif de

  • Préciser la latéralité : droite / gauche
  • Orienter la pièce opératoire à l’aide :

        Des repères chirurgicaux: limite chirurgicale de l’uretère est souvent marqué par le chirurgien à l’aide d’un fil
        Repères anatomiques: glande surrénale en haut, le hile en dedans

  • Prendre des photographies
  • Peser la pièce en totalité.
  • Mesurer la pièce dans les trois dimensions : hauteur, largeur, épaisseur.
  • Signaler toute effraction capsulaire.
  • Encrer seulement les zones suspectes d’infiltration.
  • Réaliser des sections transversales des limites chirurgicales de l’artère, de la veine, et de l’urètre.
  • Ouvrir la pièce par son bord externe, selon l’axe longitudinal en passant par la tumeur.
  • Décrire la tumeur:

    ➢ Unique ou multiple
    ➢ Localisation
    ➢ Taille
    ➢ Compacte ou kystique
    ➢ Contours
    ➢ Couleur
    ➢ Consistance

  • Décrire les remaniements : nécrotiques ( en précisant le pourcentage%), hémorragiques, cicatriciels
  • Décrire le parenchyme non tumoral :

    ➢ Taille
    ➢ Remaniements : kystiques, cicatriciels.
    ➢ Autre lésion

  • Fixer la pièce dans le formol 10% pendant 48 heures
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    Pièce de néphrectomie totale à l’état frais avant ouverture (Laboratoire ACP CHUTT 2022)

    Mesure du rein dans les trois dimensions
    Mesure de la limite urétérale marquée par un fil

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    Pièce de néphrectomie totale à l’état frais après ouverture (Laboratoire ACP CHUTT 2022)

    a- Tumeur médio-rénale
    b- Remaniements kystiques
    c- Parenchyme rénal péri-tumoral résiduel

    Prise en charge macroscopique après fixation

    Cette étape consiste essentiellement à réaliser des prélèvements systématiques dans le but de bien échantillonner la tumeur, étudier ses facteurs pronostiques, et évaluer le terrain sous-jacent. Il faut prélever la limite urétérale et réaliser des prélèvements systématiques au niveau du:

  • Hile rénal
  • La tumeur
  • Le rein non tumoral

    Prélèvements de la tumeur

  • Inclure la tumeur en totalité si elle mesure moins de 2 cm.
  • Au-delà de 2 cm, prélever 1 bloc par cm du plus grand axe de la tumeur.
  • Prélever toute zone tumorale remaniée.
  • Faire des prélèvements pour étudier le rapport de la tumeur avec :

    ➢ Hile rénal
    ➢ Cavités pyélocalicielles
    ➢ Capsule rénale
    ➢ Graisse péri-rénale
    ➢ Glande surrénale si envahie
    ➢ Parenchyme rénal pari-tumoral

    Prélèvements du rein non tumoral

  • Réaliser 1 à 2 blocs en absence de toutes lésions macroscopiques.
  • Prélever des remaniements kystiques, cicatriciels, nécrotiques, autre lésion tumorale.
  • Prélèvement systématique de la graisse péri rénale.
  • Prélèvement systématique de la glande surrénale si elle n’est pas envahie.
  • Réaliser une dissection minutieuse du curage ganglionnaire.
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    Prise en charge macroscopique du rein tumoral et principaux prélèvements. (Laboratoire d’ACP CHU-TTA 2022)

  • Bloc 1 : Limite urétérale distale
  • Bloc 2 : Hile rénal
  • Bloc 3 : Tumeur + hile rénal
  • Bloc 4 à 8 : Echantillonnage de la tumeur
  • Bloc 9 : Remaniement nécrotique
  • Bloc 10 et 11 : Tumeur + capsule rénale
  • Bloc 12 : Parenchyme rénale péritumorale
  • Bloc 13: Tumeur + cavités pyélocalicells
  • Bloc 14 : Tumeur + surrénale
  • Bloc 15 : Tumeur +graisse périrénale
  • Bloc 16 : Autre lésion
  • Bloc 17 à 19 : Rein non tumoral
  • Bloc 20 : Graisse périrénale
  • Réception de la pièce opératoire à l’état frais

    La prise en charge macroscopique commence par un examen à l’état frais. Elle a pour objectif de :
  • Orienter la pièce opératoire à l’aide des repères anatomiques et chirurgicaux :
  • ➢ Hile rénal
    ➢ Les deux uretères s’abouchent sur la vessie par sa face postérieure
    ➢ La prostate en bas
    ➢ Les faces péritonéalisées notamment la partie supérieure et la face postérieure sont reconnues par une surface lisse

  • Prendre des photographies
  • Peser la pièce en totalité
  • Mesurer :
  • ➢ La pièce dans les trois dimensions : hauteur, largeur, épaisseur
    ➢ L’uretère droit et gauche
    ➢ Les canaux différents
    ➢ Les deux vésicules séminales droite et gauche
    ➢ La prostate

  • Encrer la face antérieure et postérieure par deux couleurs différentes
  • Cathétériser l’urètre prostatique depuis l’apex prostatique jusqu’à la base puis couper sagittalement le long du stylet au milieu de la face antérieure et ouvrir la pièce.
  • Décrire la tumeur :

    ➢ Unique ou multiple
    ➢ Localisation : Trigone, dôme, face antérieure, face postérieure, face latérale droite, face latérale gauche
    ➢ Taille tumorale
    ➢ Aspect : papillomateux /infiltrant/ulcérant
    ➢ Couleur
    ➢ Consistance
    ➢ Remaniements : nécrotique(en précisant le pourcentage%), hémorragique, cicatriciel

  • Calculer la distance entre la tumeur et l’abouchement des deux uretères droit et gouche
  • Calculer la distance entre la tumeur et la limite de l’uretère prostatique
  • Fixer la pièce dans le formol 10% pendant 48 heures
    Description of image
    Pièce de cystoprostatectomie à l’état frais avant ouverture (Laboratoire ACP CHUTT 2022)

    Mesure de la vessie dans les trois dimensions
    Mesure de la prostate dans les trois dimensions

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    Pièce de cystoprostatectomie à l’état frais après ouverture (Laboratoire ACP CHUTT 2022)

    Grosse tumeur bourgeonnante occupant la totalité de la vessie et infiltrant le méat urinaire et la prostate montrant des remaniements nécrotiques et hémorragiques

    Prise en charge macroscopique après fixation

    Cette étape consiste essentiellement à réaliser des prélèvements systématiques dans le but:

  • Echantillonner la tumeur
  • Étudier les facteurs pronostiques (emboles vasculaires et engrainements péri nerveux)
  • Évaluer l’infiltration pariétale profonde et par conséquent calculer la marge d’exérèse chirurgicale saine avec les berges péritonialisées et le tissu adipeux péri- vésical
  • Rechercher l’infiltration des organes de voisinage: prostate, vésicules séminales

  • ➢ Prélèvements systématiques
  • Les limites chirurgicales : uretère droit, uretère gauche et l’apex de la prostate
  • Vésicule séminale et canal déférent droit
  • Vésicule séminale et canal déférent gauche
  • Prostate : des coupes sériées transversales minces sont réalisées et examinées minutieusement. En absence d’infiltration tumorale macroscopique, il est recommandé d’inclure 5 tranches de chaque côté. Toutefois en cas de lésion tumorale, la prostate est incluse en totalité.

  • ➢ Prélèvements au niveau de la tumeur
  • Echantillonner la tumeur (un bloc par 1cm), en ciblant les zones d’infiltration maximales
  • Prélever toute zone tumorale remaniée
  • Réaliser des prélèvements au niveau de

    ➢ L’orifice urétéral droit
    ➢ L’orifice urétéral gauche
    ➢ Collerette vésicale

    ➢ Prélèvements de la vessie non tumorale
  • Prélever toutes lésions macroscopiques à distance de la tumeur.
  • Réaliser des prélèvements systématiques de la vessie non tumorale.
  • Prélever les nodules dans les tissus adipeux péri-vésicaux.
  • Réaliser une dissection minutieuse du curage ganglionnaire communiqué par le chirurgien dans un flacon à part en respectant la latéralité.
    Description of image
    Prise en charge macroscopique de vessie tumorale et principaux prélèvements. (D’après le laboratoire ACP de CHU-TTA 2022)

    ➤ Bloc 1 : Limite urétérale droite
    ➤ Bloc 2 : Limite urétérale gauche
    ➤ Bloc 3 : Apex de la prostate
    ➤ Bloc 4 : Canal déférent droit
    ➤ Bloc 5 : Canal déférent gauche
    ➤ Bloc 6 : Vésicule séminale droite
    ➤ Bloc 7 : Vésicule séminale gauche
    ➤ Bloc 8 à 12 : Tranche de la partie droite de la prostate
    ➤ Bloc 13 à 17 : Tranche de la partie gauche la prostate
    ➤ Bloc 18 et 19 : Infiltration maximale de la tumeur
    ➤ Bloc 20 à 22 : Prélèvements systématiques de la tumeur
    ➤ Bloc 23 : Orifice droite
    ➤ Bloc 24 : Orifice gauche
    ➤ Bloc 25 : Collrete vésicale
    ➤ Bloc 26 : Lésion à distance
    ➤ Bloc 27 à 32 : Prélèvements systématiques de la vessie non tumorale

  • Réception de la pièce opératoire à l’état frais

    La prise en charge macroscopique commence par un examen à l’état frais. Elle a pour objectif de

  • Orienter la pièce opératoire à l’aide des repères anatomiques
  • ➢ La base est en haut
    ➢ Les vésicules séminales sont implantées en haut et en arrière
    ➢ La face rectale, postérieure est plane, la face antérieure est convexe
    ➢ L’apex, pointu est en bas

  • Prendre des photographies
  • Encrer:
  • ➢ La totalité de la pièce opératoire, avec les vésicules séminales de préférence avec deux couleurs différentes (partie droite et gauche)

  • Mesurer:
  • ➢ La prostate dans les trois dimensions : hauteur, largeur, épaisseur
    ➢ Les deux vésicules séminales droite et gauche dans leur plus grand axe

    La coupe de la pièce opératoire se fait après fixation de 48 à 72 heures, dans du formol à 10 %, permettant d’éviter d’éventuelles déformations tissulaires.

    Description of image
    Pièce de prostatectomie radicale réalisant dans le cadre du traitement de l’adenocarcinome prostatique avant ouverture

    Mesure de la prostate dans les trois dimensions Mesure de la vésicule séminale

    Description of image
    Pièce de prostatectomie radicale, vue inférieure

    Prise en charge macroscopique après fixation

    Cette étape consiste essentiellement à réaliser des prélèvements systématiques dans le but de:

    ✓ Estimer l’extension tumorale
    ✓ Estimer l’extension tumorale

  • Prélèvements systématiques

    Les prélèvements systématiques sont réalisés au niveau de:

    ➨ Vésicules séminales

    ➢ Séparer la prostate des vésicules séminales/canaux déférents
    ➢ Isoler la base des vésicules séminales
    ➢ Peser la prostate après ablation des vésicules séminales.
    ➢ Peser les vésicules séminales droite et gauche.
    ➢ Réaliser des coupes longitudinales et inclure une tranche longitudinale de chaque vésicule séminale droite et gauche

    ➨ Le col vésical

    ➢ Prélever un cône autour du stylet à la face supérieure, perpendiculaire à l’urètre (2 mm d'épaisseur)
    ➢ Réaliser des coupes sagittales au niveau du col vésical et l’inclure en totalité dans un bloc

    ➨ La base

    ➢ Réaliser une tranche horizontale de la base de 3 à 6 mm d’épaisseur ➢ Recouper la tranche de façon sagittale à droite et à gauche en allant du centre vers l’extérieure.

    ➨ L'Apex

    ➢ Réaliser une tranche horizontale de l’apex de 3 à 6 mm d’épaisseur
    ➢ Recouper la tranche de façon sagittale à droite et à gauche

    ➨ Sections transversales

    ➢ Effectuer des coupes transversales de 2 à 3 mm d’épaisseur étagées de toute la glande, perpendiculaires à la face rectale et à l’urètre, en allant de l’apex vers la base.
    ➢ Identifier chaque tranche par une lettre de E à X.
    ➢ Inclure les coupes en séparant côté droit ,côté gauche, partie antérieure et partie postérieure

    Description of image
    Prise en charge macroscopique de prostate tumorale et principaux prélèvements

    Bloc 1 : Vésicule séminale droite + canal déférent droit
    Bloc 2 : Vésicule séminale gauche + canal déférent gauche
    Bloc 3 : Tranches du col vésical
    Bloc 4 : Tranches horizontales de la base
    A à F : Tranches transversales de la base à l’apex
    Fa à Ff : inclusion d’une tranche complète (prostate incluse en totalité suivant le même protocole)

  • Réception de la pièce opératoire à l’état frais

    La prise en charge macroscopique commence par un examen à l’état frais. Elle a pour objectif de

    ➨ Orienter la pièce opératoire à l’aide des repères anatomiques

    ➢ Le canal déférent vient au contact du testicule à sa partie postéro-inférieure
    ➢ La tête de l’épididyme est située au pôle supérieur du testicule et longe son bord postérieur.
    ➢ La vaginale cerne le testicule, sauf en regard du bord postérieur et de la partie inférieure du testicule.

    La latéralité de la pièce doit être déterminée par le chirurgien
    ➨ Mesurer

    ➢ Le cordon spermatique
    ➢ Le testicule dans ses trois dimensions

    ➨ Séparer le cordon spermatique de la pièce d’orchidectomie (avant d’ouvrir la pièce) tout en repérant la limite distale et la limite proximale pour les futurs prélèvements. Cette étape a pour objectif d’éviter toute contamination du cordon par un boyau tumoral. Elle permet de ne pas prendre à tort un envahissement du cordon spermatique, classant ainsi la tumeur d’emblée pT3.


    ➨ Ouvrir la pièce opératoire

    ➢ Ouvrir la vaginale par sa face antérieure
    ➢ Noter la présence d’un épanchement liquidien de la vaginale testiculaire

    ➨ Peser le testicule
    ➨ Réaliser une section du testicule dans son plus grand axe (axe sagittal) en passant par l’épididyme
    ➨ Localiser la tumeur puis la mesurer dans ses 3 dimensions
    ➨ Décrire la tumeur en précisant

    ➢ Le nombre de nodules tumoraux
    ➢ La couleur
    ➢ Aspect : homogène/hétérogène, territoires mucoïdes, lésions kystique, fibrose, calcifications ou ossifications
    ➢ Consistance dure, mole, ferme
    ➢ Remaniements hémorragies, nécrotiques


    ➨ Noter les rapports et les marges avec

    ➢ l'albuginée
    ➢ l'épididyme
    ➢ le cordon


    ➨ Description du testicule non tumoral

    ➢ Aspect fibreux
    ➢ Présence de nodules accessoires


    ➨ Prendre des photographies
    ➨ Fixation de la pièce dans le formol 10% pendant 48h
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    Exemple d’une Pièce d’orchidectomie réalisé dans un contexte non tumorale (dans un contexte d’ischémie), avant ouverture

    a- Mesure de testicule dans les trois dimensions
    b- Mesure du cordon spermatique dans deux dimensions

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    Pièce d’orchidectomie après ouverture montrant un parenchyme testiculaire de couleurs noirâtre témoignant d’une nécrose ischémique étendue. (D’après le laboratoire ACP de CHU-TTA 2022)

    Prise en charge macroscopique après fixation

    Réaliser des prélèvements systématiques dans le but d’échantillonner la tumeur et étudier les facteurs pronostiques

    Prélèvements systématiques du cordon

  • Réaliser 3 prélèvements au niveau de
  • ➢ La limite chirurgicale
    ➢ La partie moyenne du cordon
    ➢ La partie proximale du cordon

    Prélèvements de la tumeur

    ➨ nclure la tumeur en totalité si elle mesure moins de 2 cm
    ➨ Au-delà de 2 cm, prélever au minimum un bloc par cm du plus grand axe de la tumeur
    ➨ Prélever toute zone macroscopiquement différente: les zones nécrotiques/hémorragiques/charnues
    ➨ Faire des prélèvements pour étudier le rapport de la tumeur avec

    ➢ L'albuginée
    ➢ L'épididyme (tête et face postérieure)
    ➢ L'émergence du cordon

    Prélèvements du testicule non tumoral

  • Réaliser des prélèvements au niveau de
  • ➢ Testicule normal en rapport de la tumeur et l’épididyme
    ➢ Parenchyme non tumoral

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    Appareil urogénital > PTNM

    Le système TNM est une méthode de classification internationale la plus utilisée pour décrire la croissance et l’extension des tumeurs malignes, et créer un langage universel afin de préciser l’état pronostique d’un patient et traduire sa situation oncologique.

    Le système TNM est créé par le chirurgien Pierre Denoix entre 1943 et 1952, il est basé sur trois critères: T : Taille tumorale N : Nombre de ganglions lymphatiques régionaux envahis. N0 : pas de ganglion. N1, N2, N3 : le ganglion est à proximité ou à distance. M : Métastase à distance, s’il y’a des métastase (M1) si il y’a pas (M0).
    T Tumeur primitive
    Tx Non évaluable
    T0 Tumeur primitive non retrouvée
    T1 Tumeur ≤ 7 cm, limitée au rein
    T1a Tumeur ≤ 4 cm
    T1b Tumeur > 4 cm et ≤ 7 cm
    T2 Tumeur > 7 cm, limitée au rein
    T2a Tumeur > 7 cm et ≤ 10 cm
    T2b Tumeur > 10 cm
    T3 Envahissement de la graisse péri-rénale et /ou hilaire et/ou thrombus tumoral dans les veines principales
    T3a Envahissement de la graisse péri-rénale et /ou hilaire et/ou cavités pyélocalicielles et/ou thrombus tumorale macroscopique dans la veine rénal ou l’une de ses branches collatérale comportant une musculeuses
    T3b Thrombus dans la veine cave inférieure sous diaphragmatique
    T3c Thrombus dans la veine cave inférieure sus-diaphragmatique ou infiltrant la paroi musculaire de la veine cave
    T4 Tumeur infiltrant le fascia de Gérota et/ou envahissant par contiguïté la surrénale homolatérale
    N Ganglions régionaux
    Nx Pas d’évaluation du statut ganglionnaire
    N0 Absence de métastase ganglionnaire
    N1 Métastase ganglionnaire régionale
    M Métastase à distance
    Mx Pas d’évaluation du statut métastatique
    M0 Absence de métastase à distance
    M1 Métastase à distance
    T Tumeur
    Ta Tumeur papillaire de grade variable sans infiltration de la lamina proprai
    Tis Tumeur plane de haut sans infiltration
    T1 Tumeur papillaire de grade variable avec infiltration de la lamina proprai mais sans infiltration de muscle
    T2 Tumeur envahissant la musculeuse
    T2a tumeur envahissant la musculeuse superficielle (moitié interne)
    T2b Tumeur envahissant la musculeuse profonde (moitié externe )
    T3 Tumeur envahissant le tissu péri–vésical
    T3a Atteinte macroscopique
    T3b Atteinte macroscopique (masse extra vésicale)
    T4 Tumeur envahissant l’un ou l’autre des structures suivantes : prostate, vésicale, séminales, utérus, vagin, paroi pelvienne ou paroi abdominale
    T4a Prostate, vésicale, séminales, utérus ou vagin
    T4b Paroi pelvienne ou paroi abdominale
    N Ganglions lymphatiques régionaux
    Nx Renseignement insuffisant pour classer l attient des ganglions lymphatiques régionaux
    N0 Pas d’atteinte des ganglions lymphatiques régionaux
    N1 Atteinte d’un seul ganglion lymphatique pelvien (hypogastrique, obturateur, iliaque externe ou présacré)
    N2 Atteinte de multiples ganglions lymphatiques pelviens (hypogastrique, obturateur, iliaque externe ou pré-sacré)
    N3 Atteinte d’un (ou plusieurs) ganglion(s) lymphatique(s) iliaque(s) primitif(s) M Métastases à distance
    N Ganglions régionaux
    M0 Absence de métastase à distance
    M1 Métastase(s) à distance
    T Tumeur Primitive
    T0 tumeur primitive non retrouvée
    T1 Tumeur ni palpable au toucher rectal (TR) ni visible en imagerie
    T1ac Tumeur occupant moins de 5 % du tissu réséqué avec un score de Gleason < 7 ou absence de grade 4 ou 5
    T1b Tumeur occupant plus de 5 % du tissu réséqué ou un score de Gleason > 7 ou présence de grade 4 ou 5
    T1c Tumeur découverte sur une biopsie prostatique en raison d’une élévation de la valeur du PSA
    T2 Tumeur limitée à la prostate
    T2a Tumeur atteignant la moitié d’un lobe ou moins
    T2b Tumeur atteignant plus de la moitié d’un lobe mais sans atteindre les deux lobes
    T2c Tumeur atteignant les deux lobes
    T3 Extension au-delà de la prostate
    T3a Extension extra prostatique uni- ou bilatérale
    T3b Extension aux vésicules séminales uni- ou bilatérale
    T4 Tumeur fixée ou atteignant d’autres structures que les vésicules séminales (sphincter externe, rectum, muscle élévateur de l’anus ou la paroi pelvienne)
    N Ganglions régionaux
    Nx Ganglions régionaux non évalués
    N0 Absence de métastase ganglionnaire régionale
    N1 Atteinte ganglionnaire régionale
    N1 mi métastase ganglionnaire ≤ 0,2 cm (optionnel)
    M Métastases à distance
    Mx Métastases à distance non évaluées
    M0 Absence de métastase à distance
    M1 Métastases à distance
    M1a Atteinte des ganglions non régionaux
    M1b Atteinte osseuse
    M1c Autres sites avec ou sans atteinte osseuse
    T Tumeur primitive (suffixe m en cas de tumeurs multiples synchrones)
    PTx Non évaluable
    pT0 Pas de tumeur primitive identifiée
    Ptis Néoplasie germinale in situ
    pT1 umeur limitée au testicule (y compris envahissement du rete testis) sans invasion lymphovasculaire
    pT1aa < 3cm
    pT1ba ≥ 3 cm
    pT2
  • Tumeur limitée au testicule (y compris envahissement du rete testis) avec invasion lymphovasculaire au sein du testicule ou du cordon Ou
  • Tumeur envahissant les tissus mous du hile ou l’épididyme ou pénétrant le feuillet viscéral de la vaginale sur l’albuginée avec ou sans invasion lymphovasculaire
  • pT3 Tumeur envahissant le cordon spermatique par continuité (un envahissement discontinu serait considéré d’origine lymphovasculaire et relèverait d’un stade M1)
    pT4 Tumeur envahissant le scrotum avec ou sans invasion lymphovasculaire
    N Ganglions rétropéritonéaux – classification clinique cN (suffixe sn en cas d’identification par sentinelle ou f en cas d’identification par cytoponction/biopsie)
    PNx Non évaluables
    Pn0 Pas de ganglion pathologique
    Pn1 Ganglion pathologique unique ≤ 2 cm de grand axe OU ≤ 5 ganglions tous ≤ 5 cm
    Pn2 Ganglion pathologique unique > 2 cm mais ≤ 5 cm OU > 5 ganglions tous ≤ 5 cm OU extension extra-ganglionnaire
    Pn3 Ganglion pathologique > 5 cm de grand axe
    M Métastases à distance
    Mx Non évaluables
    M0 Absence de métastase
    M1a Métastases pulmonaires et ganglions en dehors du rétropéritoine
    M1b Autres sites métastatiques

    Dans la section Iconographie vous trouverez une collection d'images pathologiques liées au système reproducteur masculin. Ces images peuvent inclure des représentations de diverses affections, anomalies, et pathologies associées aux organes tels que les reins, la vessie, la prostate, les testicules, la prostate et d'autres structures du système génital masculin.

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    A l'ouverture de la pièce, on note la présence d'une tumeur unique occupant tout le rein avec envahissement contigu total de la surrénale homolatérale. La tumeur semble bien limitée par la capsule rénale et demeure toujours à 0,1 cm de la capsule fibreuse. La tumeur détruit les voies excrétrices, les calices et les bassinets, avec un abouchement endoluminal dans l'uretère. Il s'y associe une destruction des structures vasculaires hilaires proximales

    Diagnostic Final: Un carcinome rénal à cellules claires, montrant une effraction capsulaire polaire supérieure avec envahissement contigu total de la surrénale homolatérale

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    3 carottes biopsiques mesurant entre 0,8 et 1,6 cm.

    Diagnostic Final: Néphroblastome pluritissulaire à double localisation : extra-rénale avec anaplasie diffuse, et rénale gauche sans anaplasie

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    A l’ouverture de la pièce, la tumeur est bien encapsulée montrant une prolifération d'architecture nodulaire, de couleur brunâtre, siège de remaniements vasculaires étendues sans remaniements nécrotiques

    Diagnostic Final: Adénome surrénalien droit

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    A l’ouverture de la pièce, on note la présence d’une tumeur unique, polaire supérieure, sous capsulaire, bien limitée. Elle est de consistance molle de couleur beige et jaune avec des remaniements hémorragiques et nécrotiques

    Diagnostic Final: Néphroblastome rénal mixte à risque intermédiaire avec anaplasie focale estimée à 3%, bien limitée par une pseudocapsule

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    On note la présence d'une volumineuse tumeur polaire inférieure mesurant. Elle est de consistance solide bien limitée dans l'ensemble par la capsule rénale. A l'ouverture, la tumeur est charnue de couleur beige homogène dépourvue de remaniements nécrotiques ou hémorragiques macroscopiques

    Diagnostic Final:
    ♦ Tumeur rénale fusocellulaire d'allure bénigne, infiltrant massivement le rein et le hile rénal
    ♦ Vaisseaux du hile piégés par la tumeur
    ♦ Angiomyolipome rénal

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    On note un nodule polaire proéminent non encapsulé. Il est de couleur chamois et de consistance ferme. Les tranches réalisées selon le grand axe de la glande objectivent plusieurs minuscules nodules, ressemblant au nodule sus décrit. Ces nodules occupent toute l'épaississeur de la glande et sont entourés par un tissu graisseux sans avoir vu de différentiation corticomédullaire

    Diagnostic Final: Hyperplasie bénigne de la corticosurrénale gauche

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    A l'ouverture de la tumorectomie, la tumeur est de couleur beige-grisâtre, montrant une architecture lobulée avec des limites indistinctes et centrée par une nécrose étendue estimée à 60% de la taille tumorale. Il s'y associe quelques foyers de remaniements hémorragiques. A l'ouverture de la pièce de la néphrectomie, le parenchyme rénal est de morphologie conservée montrant une bonne différentiation corticomédullaire

    Diagnostic Final: Prolifération tumorale maligne indifférenciée rétropéritonéale arrivant au contact du pôle inférieur du rein gauche sans l'envahir

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    Le rein présente un aspect polykystique, avec un grand kyste renfermant du liquide. À l’ouverture, on observe une destruction du mésenchyme avec une dédifférenciation corticomédullaire, remplacée par des remaniements fibreux. De plus, des macrolithiases sont présentes

    Diagnostic Final: Pyélonéphrite chronique

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    A la coupe la surrénale droite, on note la présence de deux nodules ; le grand nodule de contours bien limités, de couleur jaunâtre d’aspect hétérogène avec un centre plus sombre et une zone périphérique plus claire. Le petit nodule, situé à 1.5 cm du premier nodule, bien limité de couleur homogène jaunâtre sombre. Le tissu surrénalien à distance est d’aspect normal

    Diagnostic Final: Adénomes corticosurrénaliens

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    A l'ouverture du rein, on note une tumeur polaire supérieure mesurant 5x3,5x3,5cm. Elle est bien encapsulée, de consistance ferme de couleur jaunâtre. Elle refoule les structures hilaires et les voies excrétrices sans les envahir

    Diagnostic Final: Néphroblastome classique de type triphasique à risque intermédiaire selon la classification SIOP

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    A l’ouverture du rein, on note un parenchyme rénal mesurant 6x3x2 cm, siège de thromboses vasculaires et de remaniements hémorragiques diffus

    Diagnostic Final: Pyélonéphrite chronique droite non spécifique sur thrombose vasculaire diffuse

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    A l’ouverture du rein, on note une tumeur de la région médio- rénale et apicale mesurant 9x8, 5x8 cm, de couleur jaune chamois montrant une large effraction de la capsule tumorale et entrainant un aspect irrégulier et mal limité de la lésion. La tumeur envahit les voix excrétrices supérieures et moyennes sans envahissement du hile

    Diagnostic Final: Carcinome papillaire rénal de haut grade associée à une composante sarcomatoïde. Grade 4 selon le grade nucléaire de Fuhrman

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    A l’ouverture du rein, on note une tumeur médio-rénale mesurant 6x4x3cm, occupant les voies excrétrices supérieures, calices bassinet et la jonction pyélo-urétérale. La tumeur est de couleur jaunâtre, présente un aspect papillaire, comprime le parenchyme et le hile rénal

    Diagnostic Final: Carcinome urothéliale papillaire médio-rénal gauche, de bas grade, infiltrant la musculeuse des voies excrétrices supérieures : calices, bassinet et jonction pyélourétérale

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    Le rein présente un aspect polykystique. À l’ouverture, on observe une destruction du mésenchyme avec une différenciation corticomédullaire, remplacée par des remaniements fibreux

    Diagnostic Final: Pyélonéphrite chronique

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    A l’ouverture du rein, on note la présence de kystes au niveau du cortex. Absence de lésion tumorale suspecte

    Diagnostic Final: Polykystose rénale autosomique récessive avec lésions de pyélonéphrite chronique

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    A l'ouverture de la surrénale droite, on note la présence d'un nodule, légèrement médian polaire supérieure, mesurant 2,5x1,8x1,5 cm. Il est bien limité non encapsulé de couleur jaunâtre orangée, parcouru par des remaniements hémorragiques

    Diagnostic Final: Phéochromocytome bien différencié

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    Le pôle inférieur de la pièce est occupé par une tumeur mesurant 6 x 6 x 4 cm de couleur blanchâtre et de consistance dure. A l'ouverture du rein, la tumeur est mal limitée, non encapsulée et infiltre la graisse périrénale

    Diagnostic Final: Carcinome à cellules rénales d'architecture alvéolaire, papillaire et en nids, mesurant 6 cm de grand axe, infiltrant le parenchyme rénal jusqu’à la graisse périrénale

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    À la coupe, on note la présence d'une tumeur bourgeonnante largement nécrosée mesurant 11x10x8cm. Elle est circonférentielle occupe toute la paroi vésicale. Elle infiltre l'insertion des 2 uretères droit et gauche

    Diagnostic Final: Carcinome urothélial de la vessie infiltrant la musculeuse profonde

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    A l’ouverture, on note la présence d'une masse nodulaire non adhérente à la paroi, comblant toute la lumière vésicale. Elle est de couleur blanchâtre siège de remaniements hémorragiques et nécrotiques. La masse est facilement démoulée de la vessie, permettant ainsi d'objectiver l'insertion tumorale sur la face latérale gauche non péritonéalisée

    Diagnostic Final: Carcinome urothélial sarcomatoïde de la vessie, de haut grade, infiltrant 90% de la couche musculeuse latérale gauche selon la classification de l' OMS 2022

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    A l’ouverture, on note la présence d'une tumeur occupant la base et une partie de la paroi de la lumière vésicale d'aspect bourgeonnant papillaire, de consistance friable avec des foyers de macérations. La profondeur d’infiltration maximale est de 3.5 cm, pour une paroi vésicale de 1 cm

    Diagnostic Final: Carcinome urothélial papillaire infiltrant de grade 3, de haut grade, infiltrant la paroi vésicale jusqu’à la musculaire, infiltrant le col vésical et l'urètre prostatique

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    A l’ouverture, on note la présence d’une tumeur largement macérée de couleur blanchâtre occupant toute la lumière de la vessie. La profondeur d’infiltration maximale est de 0.7 cm, pour une paroi vésicale de 1,2 cm. Cette tumeur infiltre la lumière de l’uretère droit

    Diagnostic Final: Carcinome urothélial papillaire de grade 3, de haut grade, infiltrant la paroi vésicale jusqu’à la musculeuse (1/2 interne) avec infiltration de la lumière urétérale droite et le col vésical

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    A l’ouverture, on note la présence d'une tumeur mesurant 5x4x1,2 cm, massivement infiltrante de toute la paroi vésicale occupant le dôme et les deux faces latérales droite et gauche. La tumeur est ulcérée et bourgeonnante parcourue par de larges remaniements nécrotiques

    Diagnostic Final: Carcinome urothélial infiltrant de grade 3, de haut grade, infiltrant la paroi vésicale jusqu’à graisse périvésicale. Uretères droit et gauche envahis par la tumeur

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    Plusieurs fragments qui présentent plusieurs calculs de petite taille de couleur jaunâtre

    Diagnostic Final: Hyperplasie adénomateuse bénigne avec adénomyomite chronique prostatique

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    A la coupe de l’adénomectomie prostatique, on note un aspect fasciculé, de couleur blanchâtre homogène et de consistance dure

    Diagnostic Final: Hyperplasie adénomateuse bénigne avec adénomyomite chronique prostatique

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    A l'ouverture de la formation kystique, on note la présence de liquide blanchâtre clair

    Diagnostic Final: Kyste épididymaire

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    la résection kystique est uniloculaire à paroi fine transparente contenant un liquide blanchâtre claire, transparent

    Diagnostic Final: Spermatocèle

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    La paroi du kyste est fine de couleur blanchâtre, renfermant un liquide en eau de roche

    Diagnostic Final: Kyste de la paroi albuginée

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    La pièce d'orchidectomie pèse 60,2g et mesure 6,5x4,3x3, 3cm. Le testicule pèse 35,65g et mesure 4,7x2,8x2,2 cm

    Diagnostic Final: Des remaniements hémorragiques et fibreux avec atrophie et abcédation des tubes séminifères de testicule

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    Une formation kystique mesurant 5 cm de diamètre à paroi fine blanchâtre avec contenue liquide et transparent

    Diagnostic Final: Kyste épididymaire

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    Une pièce d'orchidectomie qui pèse 45,7g et qui mesure 5x3x2,7cm

    Diagnostic Final: Orchiépididymite ischémique

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    Fragments de la vaginale non orientés pesant au total 10,4 g, mesurant entre 5 x 2 x 0,4 cm et 2 x 1,3 x 0,4 cm

    Diagnostic Final: Remaniements fibreux et inflammatoires non spécifiques de siège épididymaire

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    Une pièce d'orchidectomie non orientée et sans cordon spermatique, pesant 20.8g et mesurant 4.7x4x1.8cm

    Diagnostic Final: Pièce d'orchidectomie montrant : Des remaniements hémorragiques et fibreux avec atrophie des tubes séminifères, compatibles avec une torsion testiculaire

    Le système digestif représente l’ensemble des organes qui servent à la transformation des aliments, leur assimilation, et leur absorption dans l’organisme. Il est composé d’un tube digestif (l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle, le côlon, et le rectum) et de deux extrémités (la cavité buccale, et le canal anal). De plus, il comprend des organes annexes (les glandes salivaires, le pancréas, la vésicule biliaire, et le foie).

    Anatomie morphologique de l’œsophage

    L’œsophage est un conduit musculo-membraneux contractile qui relie entre le pharynx et l’estomac mesurant en moyenne 25 cm de longueur et 2 à 3 cm de largeur. Il descend en bas et en arrière de la trachée et décrit trois zones de rétrécissements : crico-pharyngien, aortobronchique, et diaphragmatique. Sur le plan anatomique, il est subdivisé en trois segments : cervicale, thoracique, et abdominale.
    La paroi œsophagienne est constituée de dedans en dehors :

  • La muqueuse : rose pale, présentant des plis muqueux longitudinaux. Elle est composée d’un épithélium pavimenteux stratifié et non kératinisé ;
  • La sou-muqueuse : mince, contenant quelques glandes et riche en fibres élastiques ;
  • La musculeuse : composée de deux couches de fibres musculaires lisses : la circulaire interne et la longitudinale externe ;
  • L’adventice : il n’y a pas de séreuse et de tissu sous séreux.
  • Rapports anatomiques de l’œsophage

    Segment cervicale: l’œsophage est contenu avec la trachée dans la gai viscérale du cou, les rapports se font avec:
  • En arrière : colonne vertébrale
  • En avant : face postérieure de la trachée
  • La face postérieure : répond à la colonne vertébrale.
  • Latéralement

  •     ⦿ Dans la gaine viscérale : les lobes latéraux de la thyroïde, les glandes parathyroïde, et les nerfs laryngés récurrents.
        ⦿ En dehors de la gaine viscérale : le paquet vasculo-nerveux du cou, carotide primitive, jugulaire interne, nerf vague, et nœuds lymphatiques de la chaîne jugulo-caritidienne.
    Segment thoracique, les rapports se font avec:
  • En arrière : la colonne vertébrale dont elle est séparée par l’aorte thoracique descendante, les artères intercostales droites, le conduit thoracique, la veine azygos, les terminaisons des veines hémi-azygos
  • En avant du haut en bas : la face postérieure de la trachée, l’artère pulmonaire droite, la bronche principale gauche, et sinus oblique du péricarde
  • Latéralement:
        ⦿ A droite, la plèvre médiastinale droite, la crosse de l’azygos, et le nerf vague droit.
        ⦿ A gauche, la plèvre médiastinale gauche, l’arc aortique qui marque son empreinte, l’artère subclavière gauche, le nerf vague gauche, le conduit thoracique et l’aorte descendante.
    Abdominale, le hiatus œsophagien est un orifice creusé dans l’épaisseur du diaphragme en regard de T10, légèrement dévié à gauche. Il livre passage en plus l’œsophage
  • Les deux nerfs vagues, le droit en arrière et le gauche en avant.
  • Des branches des artères et des veines cardio-tubérositaires et phréniques.
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    Les rapports de l’œsophage thoracique

  • Anatomie morphologique de l’estomac

    L’estomac est la partie la plus dilatée du tractus gastro-intestinal. Il est situé dans le quadrant supérieur gauche de la cavité abdominale, localisé entre l’œsophage et le duodénum. Il se présente sous forme de J en assurant la fonction du broyage et de digestion. Il s’agit d’un organe en forme de poche qui mesure en moyenne 25 cm de longueur, 11 cm de largeur, 8 cm d’épaisseur, et sa capacité est de 1,5 L en moyen. Il est subdivisé en quatre parties du haut en bas:

  • Le cardia : petite région qui entoure l’abouchement de l’œsophage ;
  • Le fundus gastrique : au-dessus d’orifice du cardia en forme de dôme, il est sous diaphragme ;
  • Le corps d’estomac : partie moyenne et verticale ;
  • La partie pylorique : portion distale d’estomac divisée en portion supérieure large et horizontale (antre pylorique) et portion inférieure étroite (canal pylorique), et se termine par orifice inférieure (pylore) qui lie entre l’estomac et le duodénum

  • L’estomac a deux bords :

         ➢ Le bord gauche (ou la grande courbure) : face latérale convexe donne insertion au grand épiploon et aux ligaments : gastro-phrénique, gastro-splénique, et gastro-colique.
         ➢ Le bord droit (ou la petite courbure) : face médiale concave, s’étend du cardia à l’orifice du pylore, donne l’insertion au petit épiploon qui s’étend vers le hile hépatique.

    En allant de la superficie vers la lumière gastrique, la paroi gastrique est composée de quatre couches:
  • La séreuse : est formée du péritoine gastrique
  • La musculeuse : est formée de trois couches de fibres musculaires lisses :
        ⦿ Une couche externe se caractérise par des fibres longitudinales;
        ⦿ Une couche moyenne se caractérise par des fibres musculaires qui s’épaississent au niveau du pylore pour former le sphincter
        ⦿ Une couche interne se caractérise par des fibres obliques et plexiformes
  • La sous-muqueuse : est un plan du glissement entre la musculeuse et la muqueuse puisqu’elle est riche en vaisseaux et nerfs
  • La muqueuse : est constituée de gros plis

    apports anatomiques de l’estomac


         ➢ La face antérieure : les rapports se font avec
  • Partie thoracique supérieure de dedans en dehors : lobe gauche du foie, diaphragme, plèvre gauche, base du poumon gauche et paroi thoracique.
  • Partie abdominale du haut en bas : lobe gauche du foie et la paroi abdominale
         ➢ La face postérieure les rapports se font avec
  • En haut : rein gauche, capsule surrénale gauche et rate
  • Au centre : pancréas et mésocôlon transverse
  • En bas : quatrième portion du duodénum et anses intestinales
  • Le petit épiploon comprend : la pars condensa au niveau du cardia, la pars flaccida et la pars vasculosa qui enveloppe le pédicule hépatique. Il répond en arrière à la région cœliaque.
    Description of image
    Les différentes parties de l’estomac
  • Anatomie morphologique du côlon

    Le côlon est un tube musculaire qui s’entends de la valvule iléo-caecale, jusqu’à la charnière recto sigmoïdienne. Il mesure en moyenne 1,5 m chez un adulte, en prenant la forme d’un cadre en U renversé. Le calibre se diffère entre les parties du côlon et se diminue progressivement. Il est subdivisé en 4 parties : côlon ascendant, côlon transverse, reliés par l’angle colique droite, côlon descendant et le côlon sigmoïde qui forment entre eux l’angle colique gauche. De dedans en dehors, la parois colique est constituée de quatre couches :


         La séreuse: est formée du péritoine viscéral
         La musculeuse: est formée de deux couches : une externe longitudinale, et autre interne circulaire
         La sous-muqueuse: est un plan du glissement entre les deux couches adjacents (musculeuse et muqueuse)
         La muqueuse: est dépourvue du pli circulaire et de villosité

    Rapports anatomiques du côlon

    ➢ Le côlon ascendant, les rapports se font
         En avant: paroi abdominale antérieure, face viscérale du foie, et vésicule biliaire
         En arrière : partie inférieure du rein droit, les nerfs ilio-hypogastrique et ilio-inguinal
         Latéralement :
            ⦿A droite : paroi abdominale
            ⦿A gauche : anses grêles et grand épiploon
    ➢ Le côlon transverse, les rapports se font
         En avant : paroi abdominale et grand épiploon
         En arrière : anses grêles
    ➢ Le côlon descendant, les rapports se font
         En avant : anses grêles.
         En arrière de haut en bas, les rapports se font avec: anses grêles diaphragme et muscles ilio-psoas et carré des lombes
         Latéralement : les rapports se font avec la paroi abdominale
    ➢ Le côlon sigmoïde, se continu en bas par le rectum. Les rapports se font
         En avant : la vessie chez l’homme, l’utérus, l’ovaire, la trompe, et ligament large gauche chez la femme.
         En arrière : anses grêles et grand épiploon.
    Description of image
    l’anatomie du côlon à partir d’une vue antérieure

    Anatomie morphologique du rectum

    Le rectum est le segment terminal de tube digestif fait suite au côlon sigmoïde, au niveau de la troisième vertèbre sacrée et se termine au niveau de la marge anale. Il joue le rôle d’un réservoir de la matière fiscale. Ce segment mesure environ 12 cm, de longueur et 4 cm de diamètre. Il se divise en deux parties, séparées par un angle de 80° :
         Le rectum pelvien ou ampoule rectale : oblique en bas et en avant, mesurant 10 cm.
         Le rectum périnéale ou canal anal : oblique en bas et en arrière et s’ouvre par l’anus, mesurant que 2 cm

    De la superficie vers la profondeur, le rectum est constitué de cinq tuniques : la séreuse qui dépendante de la partie péritonnisée, le fascia rectal recouvrant la partie non péritonnisée, la musculeuse, la sous muqueuse riche en plexus hémorroïdaires, et la muqueuse. La vascularisation artérielle est assurée par : l’artère rectale supérieure qui est la branche terminale de l’artère mésentérique inférieure, l’artère rectale moyenne provient d’artère hypogastrique, l’artère rectale inférieure provient d’artère honteuse interne, et l’artère sacrale moyenne provient de bifurcation aorto-iliaque. Le rectum est drainé par les lymphatiques du mésorectum dépendant trois groupes : les lymphatiques supérieurs drainant les ganglions de la chaîne mésentérique inférieure, les lymphatiques moyens drainant la région hypogastrique, et les lymphatiques inférieurs drainant les ganglions inguinaux superficiels.

    Rapports anatomiques du rectum


    ➢ Rectum pelvien Les rapports se font avec
        ⦿ Chez l’homme, par l’intermédiaire de cul de sac recto-vésical : la basse de la vessie, les vésicules séminales, les conduits différents, les anses grêles, le côlon pelvien et la prostate.
        ⦿ Chez la femme, par l’intermédiaire du cul-de-sac recto-utérin : la face postérieure de l’utérus, du col et du vagin
    ➢ La face postérieure Les rapports se font avec : le sacrum et le coccyx, les vaisseaux sacrés moyens et latérales, la chaine sympathique pelvienne, et les branches antérieures des nerfs sacrés
    ➢ La face latérale Les rapports se font avec : les anses grêles, le côlon sigmoïde, les vaisseaux iliaques internes, et les uretères. En plus des ovaires et des trompes utérines chez la femme
    ➢ Canal anal Les rapports se font avec
        ⦿ En avant : le centre tendineux du périnée
        ⦿ En arrière : le ligament ano-coccygien
        ⦿ Latéralement : la fosse ischio-rectale
    Description of image
    l’anatomie du rectum et le canal anal

    Anatomie morphologique de la loge duodénopancréatique

    La loge duodénopancréatique représente la fixation solide entre le duodénum et la tête du pancréas. Les canaux pancréatiques s’abouchent dans le deuxième duodénum via l’ampoule de Vater munie d’un sphincter d’Oddi.

    Le duodénum

    C’est la première partie fixe d’intestin grêle fait suite à l’estomac au niveau du pylore et se continue par le jéjunum. Il est compris entre la jonction duodéno-pylorique et l’angle dudénojéjunal. Sa forme est variable en dessinant un anneau incomplet ouvert en haut et à gauche, souvent sous forme de C entourant le pancréas. Il mesure entre 20 et 25 cm de longueur et 4 cm de largeur. Il est divisé en quatre parties


    ⇥ Premier duodénum (D1) c’est la partie supérieure horizontale qui succède au pylore, il est orienté en haut et à droit vers le genu superius, et mesure 5 cm de longueur.
    ⇥ Deuxième duodénum (D2) c’est la partie descendante verticale qui situe sur le bord droit des quatre premières vertèbres lombaires, il se trouve entre le genu superius et le genu inferius, et mesure 10 cm de longueur
    ⇥ Troisième duodénum (D3) c’est la partie inférieure transversale qui vient après le genu inferius, il entour la partie antérieure du corps vertébral de L4 ou du disque L3-L4, et mesure 8 cm de longueur.
    ⇥ Quatrième duodénum (D4) c’est la partie ascendante verticale qui remonte vers le bord gauche de L4, puis de L3 et de L2 et il y détermine sa limite avec le jéjunum au niveau du l’angle de Treitz fixé au diaphragme. Il mesure 7 cm de longueur

    Son paroi est composée de quatre couches, de dehors en dedans

    ⇥ La séreuse est une couche du tissu conjonctif à l’extérieure et fait partie de la couche péritonéale
    ⇥ La musculeuse est une couche formée de fibres musculaires lises, disposées en sens longitudinale et circulaires
    ⇥ La sous muqueuse est une couche très fine contenant des terminaisons vasculaires et nerveuses
    ⇥ La muqueuse est composée de villosités intestinales, et de glandes de Brunner

    Le pancréas

    Le pancréas est un organe abdominal digestif qui se situe dans l’espace rétro péritonéal. Il est de forme triangulaire à base droite et à sommet gauche allongée transversalement. Ainsi, il joue le rôle d’une glande endocrine et exocrine. Il est aplati et allongé, et dirigé légèrement en haut et à gauche. Il mesure 12 à 15 cm de longueur et 2 à 4 cm de largeur. Il se trouve en arrière de l’estomac entre le duodénum à droite et la rate à gauche. Ainsi, selon un axe oblique de droite à gauche, il est segmenté en quatre parties


    ⇥ La tête est la partie la plus large de forme quadrilatère, encastrée dans le cadre duodénal. Elle mesure 6 cm de longueur, 4 cm de largeur, et 2 cm d’épaisseur
    ⇥ L’isthme est une structure qui sépare la tête du corps, il mesure 2 cm de longueur. Sa partie supérieure est moulée sur le duodénum alors que celle inférieure laisse passer les vaisseaux mésentériques supérieures
    ⇥ Le corps est une structure oblique vers le haut, la gauche et l’arrière, aplati dans le sens antéro-postérieur, en adoptant la forme prismatique
    ⇥ La queue est une structure qui continue la direction du corps

    En plus le pancréas peut être divisé en deux parties
    ⇥ Le pancréas droit (céphalique) est constitué par la tête et l’isthme
    ⇥ Le pancréas gauche (corporéo-caudal) est formé du corps et de la queue

    Il est constitué d’une trame conjonctive entourant

    ⇥ Un parenchyme exocrine formé d’acinis se groupant en lobules pancréatiques. Ses voies sont constituées des canaux intra-lobulaires, se jettent dans les canalicules et par la suite dans les canaux WIRSUNG et SANTORINI
    ⇥ Un parenchyme endocrine réparti à l’intérieur de la glande sous forme d’ilôts de LANGHERANS plus abondant dans la queue du pancréas

    Rapports anatomiques de la loge duodénopancréatique

    ➢ A l’intérieure de la loge duodénopancréatique

    Les rapports se font avec
  • La voie biliaire qui croise la face postérieure du D1 puis celle de la tête du pancréas
  • Le canal cholédoque au niveau de la face postérieure du pancréas, où il se réuni au canal Wirsung pour s’aboucher à D2
  • La veine porte en arrière de la tête du pancréas
  • Les vaisseaux mésentériques supérieurs, d’abord en arrière d’isthme, puis en avant du incinatus et D3

    ➢ A l’extérieure de la loge duodénopancréatique

  • En avant et par l’intermédiaire de la bourse omentale, les rapports se font avec : le foie et l’estomac
  • En arrière, les rapports se font avec les éléments de la région rétro-péritonéale selon les parties du pancréas
        ⦿ Au niveau de la tête : la surrénale, et le rein droit
        ⦿ Au niveau du corps : le rachis, l’aorte, et la veine cave inférieure
        ⦿ Au niveau de la queue : la surrénale, et le rein gauche
  • En bas, les rapports se font avec le côlon transverse
    Description of image
    Un schéma montrant les rapports anatomiques de la loge duodénopancréatique
  • Anatomie morphologique de l’appendice

    L’appendice est un organe lymphoïde borgne de forme vermiculaire, et sa position est très variable par rapport au caecum, souvent latéro-caecal interne. Il mesure 2 à 20 cm de longueur et entre 4 et 8 mm de largeur. Il a une forme d’un tube cylindrique plus ou moins flexueux, comporte une pointe distale effilée et une base proximale implanté sur le caecum au point de convergence de trois tænias. La paroi de l’appendice est constituée, de dehors en dedans, de quatre couches

    La séreuse feuillet péritonéal interrompue par un mince liséré correspondant à l’insertion du méso appendiculaire
    La musculeuse longitudinale externe et circulaire interne
    La sous-muqueuse renferme de nombreux organes lymphoïdes
    La muqueuse formée de peu d’éléments glandulaires

    Rapports anatomiques de l’appendice

    La position de l’appendice dans l’abdomen varie entre les patients, il existe cinq formes topographiques : appendice latéro-caecale situé le long de la face médiale du caecum, appendice récto-caecale adhère au côlon postérieur ascendant, appendice méso-cœliaque reposant sur l’iléon, appendice sous hépatique se situe sous le foie, et appendice pelvienne plonge dans la cavité pelvienne de la région hypogastrique. Au niveau de la position normale d’appendice latéro-caecale, la plus fréquente, les rapports se font avec

    En dehors la face latérale du caecum
    En dedans les anses grêles
    En avant la masse intestinale et la paroi abdominale
    En arrière les vaisseaux iliaques externes et l’uretère droit
    Description of image
    la position de l’appendice dans l’abdomen

    Anatomie morphologique

    Le foie est un organe thoraco-abdominal, le plus volumineux du corps humain se situe sous le diaphragme dans la cavité péritonéale. Il loge l’hypochondre droit et la région épigastrique, et se prolongeant vers l’hypochondre gauche. Il est lisse et souple, de couleur rouge brune. Il pèse en moyenne 1 400 g et mesure 28×16×8 cm. Il est recouvert d’une tunique fibreuse, une enveloppe conjonctive qui se continue au niveau de la veine porte par la capsule fibreuse périvasculaire. Il est composé de deux lobes : gauche, et droit, et répartie sur le plan fonctionnel en huit segments (I à VIII). Il présente deux faces

    Une face diaphragmatique supérieure convexe dans le sens antéropostérieur, large à la partie droite (2/3) et effilée vers la gauche (1/3). Elle porte le ligament falciforme qui sépare le lobe droit du lobe gauche.
    Une face viscérale inférieure oblique en bas, en avant et vers la gauche. Elle est parcourue par trois sillons : un sillon transversal correspond au hile hépatique, un sillon antéropostérieur droit correspond au lit de la vésicule biliaire, et un sillon antéropostérieur gauche contient le ligament rond dans sa partie antérieure et le ligament d'Arantius dans sa partie postérieure.>

    Rapports anatomiques

    Face supérieure

    Les rapports se font avec le diaphragme en haut, la gouttière pariéto-colique à droite, et l’estomac et la rate à gauche

    Face inférieure

    Cette face répond directement au pédicule hépatique, au canal cystique et à la vésicule biliaire au niveau de la limite entre lobe hépatique droit. En plus les rapports se font de la droite à gauche avec : l’angle colique droit, la partie droite du côlon transverse, l'extrémité droite du ligament gastro-colique et du mésocôlon transverse, la tête du pancréas, le premier et deuxième duodénum, le pylore, l’antre pylorique et le petit épiploon

    Face postérieure

    Les rapports se font avec la partie verticale du diaphragme. A droite il est en contact avec la VCI, la glande surrénale droite, le pôle supérieur du rein droit, au niveau du lobe gauche, les rapports se font avec l'œsophage abdominal
    Description of image
    Les rapports anatomiques du foie selon la face inférieure

    Anatomie morphologique

    La vésicule biliaire est un réservoir musculeux-membraneux à paroi mince, située à la face inférieure du foie, entre les segments IV et V au niveau du lit vésiculaire. Elle loge une fosse limitée entre le lobe carré à gauche et le lobe droit. Elle mesure entre 8 et 10 cm de longueur, et entre 3 et 4 cm de largeur. Sa capacité est de 50 ml en moyenne. Elle comprend

    Un col est la partie la plus étroite et la plus postérieure de la vésicule biliaire, oblique en avant et à droite. Il est situé à gauche du corps dont il forme un angle aigue ouvert en avant
    Un corps est la partie principale de la vésicule biliaire, oblique en arrière, en haut et à gauche. Il présent deux phases (supérieure et inférieure) et deux bord convexes (droit et gauche)
    Un fond est une extrémité arrondie, en contact avec la paroi abdominale antérieure en débordant le bord antérieur du foie

    Elle est constituée par quatre tuniques, de la superficie vers la profondeur : une séreuse péritonéale sur la face inférieure, une musculeuse, une sous-muqueuse, et une muqueuse plissée avec de petites dépressions polygonales

    Rapports anatomiques

    Le col

    Les rapports se font avec : le premier duodénum et le pylore.

    Le fond

    Les rapports se font avec : le côlon transverse, et l’angle colique droit
    Description of image
    Un schéma montrant l’anatomie de la vésicule biliaire et ses organes de voisinage

    Prise en charge de la pièce de l’Œsophagectomie totale à l’état frais

  • Vérifier l’identité et les données cliniques du patient
  • Orienter l’œsophage selon des repères chirurgicaux et des repères anatomiques
  • Prendre des photos de la pièce
  • Mesurer la pièce dans ses trois dimensions : longueur, largeur, et épaisseur
  • Repérer la tumeur et rchercher une zone de perforation en regard de la zone tumorale ou en dehors
  • Encrer les zones suspectes d’infiltration maximale ;
  • Ouvrir l’œsophage ;
  • Prélever de tissu pour tumorothèque ;
  • Décrire :
        ⦿ L’aspect, la taille, le pourcentage d’envahissement circonférentielle de la tumeur, ainsi que le niveau d’infiltration maximale.
  • Décrire :
        ⦿ La taille de la tumeur dans ses 3 dimensions.
        ⦿ La distance entre tumeur et limite proximale.
        ⦿ La distance entre tumeur et limite distale.
  • Rechercher l’envahissement :
        ⦿ L’atteinte ou non des organes de voisinage si présents.
    Fixer l’œsophage dans le formol 10 % durant 48 heures.

    Prise en charge de la pièce de l’Œsophagectomie totale après la fixation

    Prélever les limites chirurgicales

  • Si la tumeur est loin de la limite, prélever la limite entière d’une manière circonférentielle.
  • Si la tumeur est proche de la limite (inférieure à 1 cm), prélever 3 à 4 tranches perpendiculaires à la limite

    Prélever la tumeur avec

  • Réaliser des tranches transversales macroscopiquement sériées de 3 mm et préciser le niveaux d’infiltration maximale.
  • Inclure 3 tranches en insistant sur les zones d’infiltrations maximales
  • Prélever la jonction tumeur- muqueuse saine.
  • Si pas de tumeur visible, multiplier les prélèvements en regard du siège initial.
  • Prélever toutes autres lésions macroscopiques, en précisant sa localisation par rapport à la tumeur principale.

    Faire un curage minutieux et inclure tous les ganglions retrouvés.

    Description of image
    Pièce opératoire d’une partie de l’œsophage à l’état frais après l’ouverture.

  • Prise en charge de la pièce de gastrectomie totale à l’état frais

    □ Vérifier l’identité et les données cliniques du patient
    □ Orienter l’estomac selon des repères chirurgicaux et des repères anatomiques
    □ Prendre des photos de la pièce
    Mesurer:
         La longueur, la largeur et l’épaisseur d’estomac
         La longueur de l’œsophage et le duodénum s’ils existent
    □ Repérer la tumeur
    □ Rechercher une zone de perforation en regard de la zone tumorale ou en dehors
    Encrer :
         La zone suspect d’infiltration de la séreuse : aspect dépoli ou rétracté
         Limite chirurgical < 1cm de la tumeu
    □ Ouvrir l’estomac en évitant de sectionner la tumeur
    □ Prélever de tissu pour tumorothèque
    Écrire :
         La taille tumorale en trois dimensions
         La distance entre tumeur et limite proximale
         La distance entre tumeur et limite distale
    □ Rechercher envahissement
         Petit épiploon
         Grand épiploon
         Organes de voisinage en cas de gastrectomie élargie
    □ Fixer la pièce dans le formol 10 % durant 48 heures

    Prise en charge après la fixation de gastrectomie totale

    □ Prélever les limites chirurgicales

    Si la distance tumeur-limite est supérieure de 1 cm, prélever la limite entière de manière circonférentielle


    Si la distance tumeur-limite est inférieure de 1 cm, prélever 3 ou 4 tranches perpendiculaires à la limite.


    □ Prélever la tumeur
         Trancher la tumeur : une coupe tous les 2 à 3 mm, en précisant le niveaux d’infiltration maximale
         Echantillonner la tumeur 3 à 4 prélèvements en ciblant les zones macroscopiquement différentes et les zones d’infiltration maximale
         Réaliser un prélèvement de la jonction tumeur-tissu non tumoral
         Réaliser un prélèvement : tumeur-organe envahie ex : rate, pancréas, en cas de gastrectomie élargie
         Si pas de tumeur visible : prélèvements systématiques du siège initial et des zones suspectes et épaisses
         L’infiltration des organes adjacents
    □ Prélever toutes autres lésions macroscopiques tout en précisant sa distance par rapport à la tumeur principale
    □ Prélever la muqueuse à distance de la tumeur
    □ Disséquer séparément le petit épiploon et le grand épiploon et inclure les ganglions retrouvés. Il faut au moins 16 ganglions au totale ; dans le cas contraire il faut refaire le curage
    □ Examiner les ganglions péri-œsophagiens sus-diaphragmatiques présents au niveau des organes de voisinage accompagnants la pièce
    Description of image
    Pièce opératoire d’estomac à l’état frais avant l’ouverture en montrant les trois dimensions : la longueur, la largeur, et l’épaisseur
    Description of image
    Pièce opératoire d’estomac ouverte, montrant l’existence d’une tumeur stromale gastro-intestinale

    Prise en charge de la pièce de colectomie

    □ Vérifier l’identité et les données cliniques du patient
    □ Orienter le côlon selon des repères chirurgicaux et des repères anatomiques
    □ Prendre des photos de la pièce
    □ Mesurer la pièce dans ses 3 dimensions
    □ Rechercher des zones de perforation en zone tumorale ou en dehors
    □ Citer l’état du mésocôlon : normal- rétracté- ulcéré- tumoral
    □ Ouvrir le côlon via la face anti-mésocôlon en évitant la section de la zone d’infiltration maximale
    □ Réaliser des prélèvements pour tumorothèque
    □ Décrire la tumeur : siège, aspect (sténosante, bourgeonnante, ulcérante, infiltrante ...), et pourcentage d’envahissemen
    Mesurer:
         La tumeur dans ses 3 dimensions
         La distance entre tumeur et limite proximale
         La distance entre tumeur et limite distale
    □ Décrire les lésions associées et préciser leur localisation par rapport à la tumeur principale
    □ Réaliser un curage ganglionnaire du mésocôlon
    □ Fixer le côlon dans le formol 10 % durant 48 heures

    Prise en charge de la pièce de colectomie après la fixation

    □ Prélever les limites longitudinales d’amont et d’aval du côlon
    □ Trancher la tumeur et estimer le niveau d’infiltration maximal : sous muqueuse, musculeuse, sous séreuse
    □ Echantillonner la tumeur : 3 à 5 niveaux en insistant sur les zones d’infiltration maximale
    □ Prélever les ganglions péri-tumoraux et la jonction tumeur-muqueuse saine
    □ Prélever la muqueuse à distance
    □ Réaliser un curage minutieux du mésocôlon et inclure tous les ganglion retrouvés (au moins 12 ganglions si non refaire le curage)
    □ Prélever les lésions associées : polypes, ulcérations, diverticules
    Description of image
    Pièce opératoire du côlon à l’état frais avant l’ouverture en montrant les trois dimensions : la longueur, la largeur, et l’épaisseur
    Description of image
    Pièce opératoire du côlon à l’état frais avant l’ouverture en montrant les trois dimensions : la longueur, la largeur, et l’épaisseur

    Prise en charge de la pièce de mégacôlon congénital à l’état frais

    □ Vérifier l’identité et les données cliniques du patient
    □ Analyser le compte rendu opératoire
    □ Orienter la pièce en se basant sur
         Les repères chirurgicaux
         Les repères anatomiques représentés par trois segments:
            ◯ Un segment dilaté : caractérisé par un effacement des haustrations et des bandes musculaires
            ◯ Une zone de transition : s’effile en entonnoir pour rejoindre le côlon non dilaté
            ◯ Un segment rétréci : c’est la zone aganglionnaire qui s’étend jusqu’au canal anal
    □ Prendre des photos de la pièce
    □ Mesurer les trois dimensions de la pièce réséquée au totale
    □ Mesurer séparément la longueur des trois segments
    □ Décrire la surface séreuse de la pièce
         La couleur
         La granularité
         La présence ou l’absence de zones indurées
         La présence ou l’absence de zones rétractées
         La perforation
         La présence ou l’absence des ganglions lymphatiques
         L’hypertrophie
    □ Ouvrir la pièce longitudinalement
    □ Décrire la surface muqueuse de la pièce
    □ Décrire toute lésion macroscopiquement suspecte
    □ Décrire les ganglions si présents
    □ Fixer la pièce dans le formol 10 % durant 24 heures

    Prise en charge de la pièce du mégacôlon congénital après la fixation

    □ Prélever les limites chirurgicales
    □ Echantillonner la zone rétrécie et la zone de transition en tranches à chaque 0,5 cm, et les inclure en totalité
    □ Echantillonner la zone dilatée et prélever systématiquement
    □ Prélever toute lésion macroscopiquement suspecte
    □ Faire un curage minutieux et prélever les ganglions retrouvés
    Description of image
    Photo d’ une pièce d’exérèse fermée montrant le segment atteint
    Description of image
    Photo d’une autre pièce montrant un segment ouvert et position des limites proximale et distale

    Prise en charge de la pièce de résection rectale à l’état frais


    □ Vérifier l’Identité et les données cliniques du patient
    □ Orienter le rectum en se basant sur la ligne de réflexion péritonéale

    Limite distale est en dessous de la ligne de réflexion péritonéale


    □ Prendre des photos de la pièce
    □ Préciser l’intégrité du mésorectum
    □ Rechercher des zones de perforation en zone tumorale ou en dehors
    □ Chercher la zone de dilatation témoignant d’une obstruction tumorale
    □ Mesurer la pièce en trois dimensions
    □ Encrer la surface de mésorectum
    □ Palper la pièce pour repérer la tumeur
    □ Ouvrir le rectum, à distance des limites chirurgicales, de part et d’autre de la tumeur en respectant 2 cm sus et sous tumoraux
    □ Prélever de tissu pour tumorothèque
    Décrire la tumeur
            ◯ La localisation
            ◯ L’aspect de la tumeur (sténosante, ulcérante, bourgeonnante, infiltrante, plane, …)
            ◯ L’extension circonférentielle
    Mesurer
            ◯ La taille tumorale en trois dimensions
            ◯ La distance entre tumeur et limite proximale
            ◯ La distance entre tumeur et limite distale
            ◯ La distance entre tumeur et ligne de réflexion péritonéale
    □ Fixer la pièce dans le formol 10 % durant 48 heures

    Prise en charge de la pièce de résection rectale après la fixation

    □ Prélever les limites longitudinales
            ◯ Si la tumeur est loin de la limite (plus de 1cm), prélever la limite entière de manière circonférentielle
            ◯ Si la tumeur est proche de la limite (moins de 1cm), prélever des coupes transtumorales perpendiculaires à la limite
    □ Prélever la tumeur
            ◯ Réaliser des tranches macroscopiquement sériées en précisant le niveau d’infiltration maximale
            ◯ Echantillonner en incluant 3 à 5 tranches ciblant l’invasion maximale en profondeur et les zones macroscopiquement remaniées
            ◯ Calculer la limite circonférentielle.
            ◯ Prélever la limite circonférentielle
            ◯ Prélever la jonction tumeur-muqueuse non tumorale
            ◯ Prélever la muqueuse saine à distance
    □ Prélever toutes autres lésions associées (polypes, ulcérations, diverticules)
    □ Faire un curage minutieux et inclure tous les ganglions retrouvés (au moins 12 ganglions)
    Description of image
    Pièce opératoire du rectum à l’état frais avant l’ouverture
    Description of image
    Pièce opératoire du rectum ouverte

    Examen macroscopique de l’amputation abdomino-périnéale (AAP)

    L’amputation abdomino-périnéale (AAP) est une technique d’exérèse de la totalité du rectum, les muscles releveurs de l’anus, le canal anal et son appareil sphinctérien. Avec une association à une résection du mésorectum, de la graisse des fosses ischiorectales. Elle nécessite deux voies : abdominale et périnéale. Cette technique standard est choisie pour les cancers du bas rectum où la distance est inférieure à 5 cm de la marge anale, ou inférieure à 2 cm du sphincter anal

    Prise en charge d’une pièce de l’amputation abdomino-périnéale à l’état frais


    □ Identifier les données cliniques du patient et vérifier le compte rendu opératoire
    □ Recevoir la pièce à l’état frais
    □ Orienter la pièce en se basant sur la ligne de réflexion du péritoine

    La limite distale est en dessous de ligne de réflexion péritonéale


    □ Prendre des photos de la pièc
    □ Mesurer
            ◯ Segment du colo-rectum (rectum-sigmoïde, rectum, et mésorectum)
            ◯ Segment anal (canal anal, et peau péri-anale)
    □ Décrire la surface externe de la pièce entière
            ◯ La couleur
            ◯ La granularité
            ◯ La zone de : rétraction, induration, sténose et perforation
            ◯ Les dépôts tumoraux
    □ Evaluer l’excision du mésorectum (complet, presque complet ou incomplet) en basant sur les critères présents dans ce tableau
    Complet Grade3 Presque Complet Grade 2 Incomplet Grade 1
    Aspect du mésorectum
    plaie du mésorectum

    Aspect du cône distal
    Marge de résection circonférentielle
    Intact, Lisse
    < 5mm

    Absent
    lisse, régulière
    Modérément épais, irrégulier
    > 5mm et musculeuse non visible
    Modéré
    Irrégulière
    Peu épais
    Muscluleuse visible

    Présent
    Très Irrégulière
    La classification en 3 grades de la qualité d'exérèse du mésorectum

    □ Ancrer de deux couleurs différentes, la face postérieure et antérieure de l’enveloppe méso rectale
    □ Palper la pièce pour repérer la tumeur
    □ Ouvrir la pièce longitudinalement, à distance des limites chirurgicales, en évitant de couper à travers la tumeur
    □ Prendre de tissu pour tumorothèque
    □ Décrire la tumeur
            ◯ Le siège
            ◯ La forme
            ◯ LA couleur
            ◯ La consistance
            ◯ L’aspect (bourgeonnante, ulcérée, infiltrante, plane, ulcéro-bourgeonnante, pas de lésion visible)
            ◯ Le pourcentage d’envahissement circonférentiel
    Mesurer
            ◯ La taille tumorale
            ◯ La distance par rapports les limites chirurgicales (proximale ou distale la plus proche)
            ◯ La distance par rapport la ligne pectinée
    □ Décrire les autres lésions (polype, ulcération ou diverticule)
    □ Fixer la pièce dans le formol 10 % durant 48 heures

    Prise en charge de la pièce de l’amputation abdomino-périnéale après la fixation

    □ Prélever les limites chirurgicales proximale et distale
            ◯ Si la tumeur est loin de la limite (plus de 1cm), prélever la limite entière de manière circonférentielle.
            ◯ Si la tumeur est proche de la limite (moins de 1cm), prélever des coupes transtumorales perpendiculaires à la limite
    □ Prélever la tumeur
            ◯ Réaliser des tranches macroscopiquement sériées en précisant le niveau d’infiltration maximale
            ◯ Echantillonner en incluant 3 à 5 tranches ciblant l’invasion maximale en profondeur et les zones macroscopiquement remaniées
            ◯ Décrire la clairance
            ◯ La distance par rapport les marges de résection (radiale ou circonférentielle)
            ◯ La distance par rapport la marge mésentérique
            ◯ Calculer la limite circonférentielle
            ◯ Prélever la limite circonférentielle
            ◯ Prélever la jonction tumeur-muqueuse non tumorale
            ◯ Prélever la muqueuse saine à distance
    □ Prélever toutes autres lésions associées (polypes, ulcérations, diverticules)
    □ Disséquer le tissu adipeux mésentérique et péricolorectal
    □ Réaliser un curage minutieux et inclure tous les ganglions retrouvés (au moins 12 ganglions)
    Description of image
    Pièce d’amputation abdomino péritonéale à l’état frais
    Description of image
    Pièce d’amputation abdomino rectale ancrée au niveau de face antérieure et postérieure d’enveloppe mésorectum
    Description of image
    Pièce d’amputation abdomino péritonéale ouverte

    Prise en charge d’une pièce de duodénopancréatectomie céphalique à l’état frais


    □ Vérifier l’identité et les données cliniques du patient
    □ Examiner le compte rendu opératoire
    □ Orienter la pièce en fonction des repères anatomiques et chirurgicaux
    □ Prendre des photos de la pièce
    □ Décrire la pièce
    □ Mesurer les dimensions de
             Pancréas
             Duodénum
    □ Prélever les limites
             Pancréatique
             Cholédocienne
             Rétro-péritonéale:

    S’elle courte, couper de façon circonférentielle et inclure la tranche.
    S’elle longue, couper en tranches parallèles et inclure en totalité.


             Duodénale inférieure et duodénale supérieure
    □ Repérer la tumeur
    □ Ouvrir la pièce en évitant de sectionner la tumeur
             Ouvrir le tube duodénal longitudinalement du bord anti-pancréatique
             Examiner l’ampoule de Vater et Cathétériser le canal de Wirsung
             Trancher la tête du pancréas de face longitudinale en suivant le cathéter
    □ Prélever de tissu pour tumorothèque
    □ Décrire la tumeur
             Le siège, la couleur, le contour (bien limité, mal limité), l’aspect (charnu, scléreux, endocanalaire, kystique) et le pourcentage d’envahissement de la tumeur
    Mesurer:
             La taille tumorale en trois dimensions
             La distance entre:

    ▸ Tumeur et limite pancréatique
    ▸ Tumeur et limite cholédocienne
    ▸ Tumeur et limite rétro-péritonéale
    ▸ Tumeur et limite duodénale


    □ Rechercher l’envahissement
             Du duodénum, de l’ampoule de Vater, le tissu adipeux péri-pancréatique, les organes de voisinage
    □ Décrire le parenchyme non tumoral et rapporter toute lésion macroscopique
    □ Fixer la pièce dans le formol 10 % durant 48 heures

    Prise en charge du duodénopancréatectomie céphalique après la fixation


    □ Prélever la tumeur avec
             Réaliser des tranches macroscopiquement sériées de 3 mm, perpendiculaires par rapport l’axe de Wirsung, toute en précisant le niveau d’infiltration maximale
             Inclure 3 tranches en insistant sur les zones d’infiltration maximale
             Réaliser un prélèvement de la jonction tumeur-tissu sain
             Réaliser un prélèvement des rapports avec les canaux
             Réaliser un prélèvement d’un bloc du pancréas non tumoral
             Réaliser un prélèvement de l’ampoule de Vater
             Si pas de tumeur individualisée, inclure le pancréas lésionnel en totalité dans le prélèvement
    □ Prélever toutes autres lésions macroscopiques au niveaux du pancréas ou du duodénum, en précisant sa localisation par rapport à la tumeur principale
    □ Décoller le tissu adipeux, palper la pièce et faire un curage minutieux en incluant les ganglions retrouvés (au moins 10 ganglions au totale)
    Description of image
    Pièce de résection de la loge duodénopanréatique, montrant le duodénum (a), le pancréas (b) et l’estomac (c)

    Prise en charge de la pièce de l’appendicectomie après fixation


    □ Vérifier l’identité et les données cliniques du patient
    □ Orienter l’appendice selon des repères anatomiques
             La base à gauche
             La pointe à droite
    □ Prendre des photos de la pièce
    □ Décrire l’appendice
             L’aspect (filiforme, tuméfié, suppuré, perforé avec dépôts de fibrine, dilaté ou mucocèle, diverticule, …)
    Mesurer
             La longueur et la largeur d’appendice
    □ Repérer la tumeur
    □ Ouvrir l’appendice
    □ Prélever de tissu pour tumorothèque
    □ Décrire la tumeur
             L’aspect
             La localisation
    Mesurer
             Les dimensions de la tumeur
             La distance entre tumeur et limite chirurgicale
    Décrire
             La lumière de l’appendice (libre, mucus, stercolithe, hémorragie …)
    □ Décrire toutes autres lésions
    □ Séparer les trois parties : la base, le corps et la pointe et couper chaque partie
    □ Prélever les limites chirurgicales
    □ Prélever systématiquement dans le cas de l’appendice non tumorale
             Une tranche du corps et une tranche de la base et les inclure dans un bloc
             Une tranche du corps et l’inclure dans un bloc
    □ Prélever des niveaux représentatifs des lésions, et les inclure dans des cassettes
    □ Prélever toute autres lésions macroscopiques
    Description of image
    Photo d’une appendicectomie montrant la base de l’appendice

    Prise en charge macroscopique de la pièce d’hépatectomie à l’état frais


    □ Vérifier l’identité et les données cliniques du patient
    □ Déterminer le type d’hépatectomie
             Hépatectomie droite ou gauche
             Lobectomie droite ou gauche
             Segmentectomie
             Tumorectomie
             Hépatectomie totale (cas de transplantation)
    □ Disséquer les structures annexes du foie
             Vésicule biliaire
             Ligament rond
    □ Orienter la pièce en se basant sur
             Les repères chirurgicaux
             Les repères anatomiques (des surfaces péritonisés, des faces et des bords, des scissures et des ligaments, et des gros vaisseaux)
    □ Peser le parenchyme hépatique étudié
    □ Mesurer les trois dimensions de la pièce
    □ Prendre des photos de la pièce
    □ Préciser la forme, la couleur et la consistance de la pièce
    □ Décrire l’aspect de la surface hépatique : lisse, nodulaire, ou fibreuse
    □ Rapporter la présence d’adhérences, de rétraction péritonéales, d’une rupture de la capsule de Glisson
    □ Repérer la limite chirurgicale et l’encrer
    □ Trancher la pièce par des sections grossières
    □ Prélever de tissu pour tumorothèque
    □ Décrire la tumeur
             Le nombre de tumeur
             Le siège (numéro du segment concerné)
             La couleur
             La consistance, et le caractère solide ou kystique
             Le type des remaniements (nécrose ou autres) et leur pourcentage si possible.
             L’aspect des contours tumoraux
             La présence ou l’absence de capsule péri-tumorale
             L’envahissement de la capsule hépatique
             La présence ou l’absence des nodules satellites, et leurs nombres
             La présence ou l’absence d’emboles ou thromboses des veines portes/veines sus hépatiques
             La présence ou l’absence de bourgeons tumoraux endobiliaires
             Les rapports anatomiques avec les structures hépatiques et juxta-hépatiques
    Mesurer:
             La taille tumorale (les deux plus grands paramètres)
             La distance entre tumeur et limite chirurgicale
             La distance entre tumeur et nodule satellite
    □ Décrire le foie non tumoral : la taille, la couleur, la fibrose, les remaniements
    □ Fixer la pièce dans le formol 10 % durant 48 heures

    Prise en charge de la pièce d’hépatectomie après la fixation

    Continuer à trancher la pièce, cette fois ci, avec des espaces de 5 à 10 mm, de manière horizontale pour les grosses pièces, et perpendiculaire à la capsule pour les tumorectomies, afin de rechercher des petites lésions focales bénignes courantes associées
    □ Prélever les limites chirurgicales
    □ Prélever la tumeur
             Echantillonner la zone tumorale : réaliser le prélèvement par cm de diamètre tumoral
             Réaliser un prélèvement tumeur/limite chirurgicale la plus proche
             Prélever la zone d’effraction capsulaire
             Prélever la jonction tumeur-foie non tumoral
             Réaliser un prélèvement dans les zones suspectes d’infiltration au niveau:

    ▸ Des structures anatomiques intra-hépatiques
    ▸ Des structures anatomiques juxta-hépatiques.


             Réaliser un prélèvement d’embole vasculaire et nodule satellite
             Faire un curage minutieux et prélever tous les ganglions retrouvés
    □ Prélever le foie non tumoral
    □ Prélever les petites lésions focales bénignes (hémangiomes et kystes)
    □ Réaliser des prélèvements systématiques de la vésicule biliaire
    Description of image
    Photo montrant une métastasectomie hépatique

    Prise en charge de la pièce de cholécystectomie à l’état frais

    □ Vérifier l’identité et les données cliniques du patient
    □ S’assurer de l’état de la pièce (ouvert, fermé, éversé, entière et intact, partiel, ou fragmenté)
    Orienter
             La vésicule biliaire (col, corps et fundus)
             Les autres structures enlevées par le chirurgien (foie, voies biliaires)
    □ Prendre des photos de la pièce
    Mesurer
             La longueur et la largeur de la vésicule
             La longueur du canal cystique
             Les dimensions du fragment hépatique et des segments des voies biliaires, si présents
    □ Décrire les ganglions du collet de la vésicule biliaire si présents
             Le nombre
             La taille maximale
    □ Ouvrir la pièce longitudinalement, depuis le fendus jusqu’à le canal cystique en évitant la limite chirurgicale et vider son contenu
    Décrire:
             Le contenu (bile, mucus, lithiase, …) br>          La taille des calculs si présents et déterminer : le nombre, la taille et l’aspect
    □ Décrire l’aspect de la muqueuse vésicale : normal, inflammation, ulcération, cholestérolose
    □ Mesurer l’épaisseur de la paroi
    □ Décrire la tumeur
             Siège
             Aspect (polypoïde, nodulaire, ulcéré, infiltrant, nappe superficielle, tumeur mucineuse, linite, …)
             Taille
    □ Décrire toute autre lésion macroscopique
    □ Fixer la pièce dans le formol 10 % durant 24 heures

    Prise en charge de la pièce de cholécystectomie après la fixation


    Prélever
             Une tranche de la limite cystique
             Les ganglions du collet, si présents
    □ Prélever, en absence de lésion tumorale, une tranche partielle du corps et du fond dans un bloc
    □ Prélever, en présence de lésion tumorale
             Trancher la vésicule en totalité en tranches transversales à chaque 3 à 4 mm
             Echantillonner la lésion en plusieurs section perpendiculaires à la muqueuse et prendre toutes lésions suspectes ainsi que la limite séreuse.
             Echantillonner largement pour analyser les rapports, entre la tumeur et le foie, ainsi qu’entre la tumeur et la voie biliaire
    □ Prélever les ganglions régionaux
    □ Inclure secondairement la totalité des tranches de sections macroscopiques, en cas de découverte fortuite d'un carcinome
    □ Faire un curage minutieux en incluant les autres ganglions retrouvés
    Description of image
    Photo montrant l’aspect d’une pièce opératoire après l’ouverture de la vésicule biliaire
    T Tumeur primitive
    Tx Renseignements insuffisants pour classer la tumeur primitive
    T0 Pas de signes de tumeur primitive
    Tis Carcinome in situ / dysplasie de haut grade
    T1a La tumeur envahit la lamina propria ou la muscularis muqueuse
    T1b La tumeur envahit la sous-muqueuse
    T2 Tumeur envahissant la musculeuse
    T3 Tumeur envahissant l’adventice
    T4a Tumeur envahissant les autres structures adjacentes telles que l’aorte, le corps vertébral ou la trachée
    pT4 Tumeur envahissant le scrotum avec ou sans invasion lymphovasculaire
    N Adénopathies régionales
    Nx Renseignements insuffisants pour classer les adénopathies
    N0 Pas de signe d’atteinte des ganglions lymphatiques régionaux
    N1 Métastases dans 1-2 ganglions lymphatiques régionaux
    N2 Métastases dans 3-6 ganglions lymphatiques régionaux
    N3 Métastases dans 7 ou plus ganglions lymphatiques régionaux
    M Métastases à distance
    M0 Pas de métastases à distance
    M1 Présence de métastase(s) à distance

    La classification TNM des tumeurs de l'œsophage.

    T Tumeur primitive
    Tx Renseignements insuffisants pour classer la tumeur primitive
    T0 Pas de tumeur primitive
    Tis Carcinome in situ : tumeur intra-épithéliale sans invasion de la lamina propria (dysplasie de haut grade)
    T1 Tumeur envahissant la lamina propria, la muscularis mucosae ou la sous-muqueuse
    T1a La tumeur envahit la lamina propria ou la muscularis mucosae
    T1b La tumeur envahit la sous-muqueuse
    T2 Tumeur envahissant la muscularis propria
    T3 Tumeur envahissant la sous-séreuse, le tissu conjonctif sans envahissement des structures adjacentes ou du péritoine viscéral
    T4 Tumeur perforant la séreuse (péritoine viscéral) ou les structures adjacentes
    T4a La tumeur perfore la séreuse (péritoine viscéral)
    T4b La tumeur envahit les structures adjacentes
    N Ganglions régionaux
    Nx Renseignements insuffisants pour classer les ganglions lymphatiques régionaux
    N0 Pas de signe d'atteinte des ganglions lymphatiques régionaux
    N1 Envahissement de 1 à 2 ganglions lymphatiques régionaux
    N2 Envahissement de 3 à 6 ganglions lymphatiques régionaux
    N3 Envahissement de 7 ou plus ganglions lymphatiques régionaux
    N3a Envahissement de 7 à 15 ganglions lymphatiques régionaux
    N3b Envahissement de 16 ou plus ganglions lymphatiques régionaux
    M Métastases à distance
    Mx Renseignements insuffisants pour classer la (les) métastase(s) à distance
    M0 Pas de métastase à distance
    M1 Présence de métastase(s) à distance

    La classification TNM des tumeurs de l'estomac

    T Tumeur primitive
    Tx Renseignements insuffisants pour classer la tumeur primitive
    T0 Pas de signe de tumeur primitive
    Tis Carcinome in situ : intra-épithélial ou envahissant la lamina propria (chorion de la muqueuse)
    T1 Tumeur envahissant la sous-muqueuse
    T2 Tumeur envahissant la musculeuse
    T3 Tumeur envahissant la sous-séreuse ou les tissus péri-coliques ou péri-rectaux non péritonisés
    T4a Tumeur perforant le péritoine viscéral
    T4b Tumeur envahissant directement d'autres organes ou d'autres structures
    N Adénopathies régionales
    Nx Renseignements insuffisants pour classer les ganglions lymphatiques régionaux
    N0 Pas de métastase ganglionnaire régionale
    N1a Métastases dans 1 seul ganglion régional
    N1b Métastases dans 2-3 ganglions lymphatiques régionaux
    N1c Nodules tumoraux (c'est-à-dire satellites) dans la sous-séreuse ou dans les tissus mous non péritonéalisés ou péri-coliques ou péri-rectaux sans atteinte ganglionnaire lymphatique
    N2a Métastases dans 4 à 6 ganglions lymphatiques régionaux
    N2b Métastases dans 7 ou plus ganglions lymphatiques régionaux
    M Métastases à distance
    M0 Pas de métastase à distance
    M1a Métastases dans un seul organe (foie, poumon, ovaire, ganglion(s) lymphatique(s) non régional(aux))
    M1b Métastases dans plus d'un organe ou dans le péritoine
    M1c Métastases dans le péritoine avec ou sans atteinte d'un autre organe

    La classification TNM des tumeurs du côlon

    T Tumeur primitive
    Tx Renseignements insuffisants pour classer la tumeur primitive
    T0 Pas de tumeur primitive
    Tis Carcinome in situ : intra-épithélial ou envahissant la lamina propria (chorion de la muqueuse)
    T1 Tumeur envahissant la sous-muqueuse
    T2 Tumeur envahissant la musculeuse
    T3 Tumeur envahissant la sous-séreuse ou les tissus péri-coliques ou péri- rectaux non péritonisés
    T4a la tumeur perfore le péritoine viscéral
    T4b la tumeur envahit directement d'autres organes ou d'autres structures
    N Adénopathies régionales
    Nx Renseignements insuffisants pour classer les ganglions lymphatiques régionaux
    N0 Pas de métastase ganglionnaire régionale
    N1a Métastases dans 1 seul ganglion régional
    N1b Métastases dans 2-3 ganglions lymphatiques régionaux
    N1c Nodules tumoraux (c'est-à-dire satellites) dans la sous-séreuse ou dans les tissus mous non péritonéalisés péri-coliques ou péri-rectaux sans atteinte ganglionnaire lymphatique
    N2a métastases dans 4 à 6 ganglions lymphatiques régionaux
    N2b métastases dans 7 ou plus ganglions lymphatiques régionaux
    M Métastases à distance
    M0 Pas de métastase à distance
    M1a Métastases dans un seul organe (foie, poumon, ovaire, ganglion(s) lymphatique(s) non régional(aux)) sans métastase péritonéale
    M1b Métastases dans plus d'un organe
    M1c Métastases dans le péritoine avec ou sans atteinte d'autres organes

    La classification TNM des tumeurs du rectum

    T Tumeur endocrine primitive
    Tx Tumeur primitive non évaluable
    T0 Pas de tumeur identifiable
    T1 Tumeur limitée au pancréas < 2 cm
    T2 Tumeur limitée au pancréas de taille 2 à 4 cm
    T3 Tumeur limitée au pancréas de taille >4 cm ou envahissant le duodénum ou le canal biliaire
    T4 Tumeur envahissant les organes adjacents (estomac, rate, côlon, surrénale) ou la paroi des gros vaisseaux (axe cœliaque ou artère mésentérique supérieure)
    N Ganglions régionaux
    Nx Adénopathie(s) régionale(s) non évaluable(s)
    N0 Pas d'adénopathie régionale métastatique
    N1 Adénopathie(s) régionale(s) métastatique(s)
    M Métastases à distance
    Mx Métastase(s) à distance non évaluable(s)
    M0 Pas de métastase à distance
    M1a Métastases hépatiques
    M1b Métastase dans au moins un site extra-hépatique (poumon, ovaire, ganglion non régional, péritoine, os)
    M1c Métastases hépatiques et osseuses

    La classification TNM des tumeurs du pancréas

    T Tumeur primitive
    Tx Tumeur primitive non évaluable
    T0 Pas de tumeur primaire
    T1 Tumeur de moins de 2 cm de diamètre
    T2 Tumeur entre 2 et 4 cm de diamètre
    T3 Tumeur d’un diamètre supérieur à 4 cm avec invasion de la sous-séreuse et/ou du méso- appendice
    T4 Atteinte du péritoine et/ou invasion d’organes de voisinage
    N Adénopathies régionales
    Nx Ganglions lymphatiques non évaluables
    N0 Pas d’atteinte des ganglions lymphatiques
    N1 Atteinte des ganglions lymphatiques
    M Métastases à distance
    M0 Pas de métastase à distance
    M1a Présence de métastase(s) à distance
    M1b Atteinte métastatique extrahépatique
    M1c Atteinte métastatique hépatique et extrahépatique

    La classification TNM des tumeurs de l'appendice

    T Tumeur primitive
    Tx Tumeur primitive non évaluable
    T1 Tumeur solitaire sans invasion vasculaire
    T2 Tumeur solitaire avec invasion vasculaire
    Tumeurs multifocale, toute < de 5 centimètres
    T3 Tumeurs multifocales > de 5 centimètres Invasion vasculaire de la veine porte, de ses branches principales, ou des veines sus- hépatiques
    T4 Invasion d’organes adjacent ou rupture péritonéale
    N Métastases lymphatiques
    Nx Métastases lymphatiques non évaluables
    N0 Absence de métastases lymphatiques
    N1 Présence de métastases lymphatique
    M Métastases hématogènes
    Mx Métastases hématogènes non évaluables
    M0 Absence de métastases hématogènes
    M1 Présence de métastases hématogènes

    La classification TNM des tumeurs du foie

    T Tumeur endocrine primitive
    Tx La tumeur primitive ne peut être évaluée
    T0 Pas de tumeur primitive décelable
    Tis Carcinome in situ
    T1a La tumeur envahit la lamina propria
    T1b La tumeur envahit la musculeuse
    T2a La tumeur envahit le tissu conjonctif péri-musculaire du côté hépatique sans extension à la séreuse
    T2b La tumeur envahit le tissu conjonctif péri-musculaire du côté hépatique sans extension au foie
    T3 Tumeur perforant la séreuse (péritoine viscéral) et/ou envahissant par contiguïté le foie et/ou un seul autre organe ou une seule autre structure de voisinage, par exemple, l'estomac, le duodénum, le côlon, le pancréas, l'épiploon, les canaux biliaires extrahépatiques
    T4 Tumeur envahissant le tronc principal de la veine porte ou de l'artère hépatique ou deux organes ou structures extrahépatiques
    N Ganglions régionaux
    Nx Les adénopathies régionales ne peuvent être évaluées
    N0 Pas d'adénopathie régionale métastatique
    N1 1 à 3 adénopathies régionales métastatiques
    N2 ≥ 4 adénopathies régionales métastatiques

    La classification TNM des tumeurs de la vésicule biliaire

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    On note la présence d’une tumeur occupante 1/3 de la circonférence et donnant un aspect macroscopique d’une ulcération à centre déprimé propre et bordée par des contours bien limités. A la coupe, la tumeur parait infiltrer la paroi œsophagienne jusqu’à la couche musculeuse. Ailleurs, la muqueuse gastrique et œsophagienne est sans particularité. La dissection minutieuse du méso gastrique et de l’adventice retrouve 26 ganglions

    Diagnostic Final: Adénocarcinome moyennement différencié et infiltrant la paroi œsophagienne jusqu’à la couche musculeuse

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    l'examen de la pièce à l'état fermé objective sur la petite courbure de l'estomac, une ombilication de la séreuse avec un aspect dépoli témoignant d'une infiltration de cette dernière. Absence de signe de perforation. A l’ouverture, on note la présence d’une tumeur bourgeonnante, ulcérante et infiltrante. A la coupe, la tumeur parait infiltrer la paroi gastrique jusqu’à la séreuse. On note de larges foyers montrant un effacement des plis muqueux

    Diagnostic Final: Adénocarcinome gastrique bien différencié et mucosécrétant, occupant 80% de la circonférence et infiltrant la paroi gastrique jusqu'à la séreuse

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    La présence de 4 formations kystiques dans la pièce de la résection colique. A l'ouverture des formations kystiques on note la présence de liquide séreux hémorragique

    Diagnostic Final: Lymphangiome kystique de localisation péritonéale

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    A la coupe de la pièce, la lumière colique est régulière montrant une légère distension avec aspect fin de la paroi au niveau distal sur une zone de 2.5 cm

    Diagnostic Final: Présence de cellules ganglionnaires au niveau des plexus nerveux myentériques et sous muqueux sur la totalité de la longueur du prélèvement

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    Le premier polype est sessile mesure 2x1,6x1cm, à surface bourgenante, la base d'implantation mesure 1x0.8cm. Le deuxième polype est pédiculé, mesure 0,9x0,6x0,3 cm avec une base d'implantation de 0.3cm de grand axe

    Diagnostic Final: Adénome tubulo-villeux en dysplasie du côlon de bas et de haut grade

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    A l’ouverture de la pièce, on note la présence de deux grands polypes plans; le premier polype mesure 3 x 3 cm, situé à 16 cm de la limite iléale. Le deuxième polype mesure 2.1 x 2.7 cm, situé à 19 cm de la limite distale. Présence de 6 polypes pédiculés. La muqueuse colique présente également quelques foyers d'ulcérations superficielles

    Diagnostic Final: Adénomes tubulovilleux en dysplasie du côlon de haut grade

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    A l’ouverture de la pièce on note la présence d’une tumeur arrondie bourgeonnante et ulcérante, envahissant le 1/2 de la circonférence. A la coupe, la tumeur parait infiltrer la paroi colique jusqu’à la sous séreuse. La dissection minutieuse du mésocolon faite à deux reprises retrouve 8 ganglions

    Diagnostic Final: Adénocarcinome lieberkühnien du côlon infiltrant bien différencié

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    A l'ouverture, on note la présence d'une tumeur d'aspect bourgeonnant occupant 95% de la circonférence Ailleurs, on note la présence de 4 polypes

    Diagnostic Final: Adénocarcinome lieberkühnien du côlon bien différencié, infiltrant la paroi colique jusqu’à la séreuse

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    A l'ouverture de la pièce, on note la présence d'une tumeur sténosante et infiltrante, mesurant 2x1,3x0,5 cm. La tumeur est circonférentielle 4/4 et infiltante la paroi colique jusqu'à la séreuse

    Diagnostic Final: Adénocarcinome lieberkühnien bien différencié, infiltrant la paroi colique jusqu’à la séreuse

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    Une pièce de résection recto-sigmoïdienne, parvenue à l'état frais et orientée. La pièce mesure 41 cm de long et un diamètre qui varie entre 1,5 cm et 5,5cm

    Diagnostic Final: Mégacolon congénital

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    A l'ouverture, on note la présence d'une tumeur ulcérée circonférentielle non occlusive. Les tranches réalisées au niveau de la lésion montrent que la tumeur infiltre la paroi colique jusqu’à la séreuse. La dissection minutieuse faite à 2 reprises trouve 11 ganglions

    Diagnostic Final: Adénocarcinome lieberkühnien moyennement différencié circonférentiel non occlusif du colon gauche, infiltrant la paroi colique jusqu'à la séreuse

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    À l'ouverture de la pièce, on note la présence d'une tumeur mal limitée dure circonférentielle et occlusive. Les tranches réalisées au niveau de la lésion montrent que la tumeur infiltre la paroi colique jusqu’à la sous séreuse. On note également la présence d'un polype sessile. La dissection minutieuse du mésocolon trouve 17 ganglions

    Diagnostic Final: Adénocarcinome colique lieberkühnien différencié circonférentiel infiltrant la paroi colique jusqu'à la sous séreuse, associé à une composante myxoïde ne dépassant pas 10%

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    A l'ouverture de la pièce, la zone rétrécie est faite d'une paroi épaisse entouré par un manchon de fibrose blanchâtre et ferme enserrant la lumière intestinale sans l'obstruer. Pas vu la lésion ulcérante ou bourgeonnante à point de départ muqueux. Pas vu d'autres types de lésions au niveau de la muqueuse à distance

    Diagnostic Final: Sténose fibreuse et inflammatoire non obstructive de la paroi colique

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    Absence de perforation, en zone tumorale. A l’ouverture de la pièce, on note la présence d’une tumeur bourgeonnante ulcérant et circonférentielle ; entrainant une occlusion subtotale de la lumière colique. A la coupe, la tumeur parait infiltrer la paroi colique jusqu’à la sous séreuse avec une zone saine estimée à 0,2 cm du revêtement mésothélial. Pas vu de lésion polypoïde ou autre à distance de la tumeur. La dissection minutieuse du mésocolon retrouve 43 ganglions

    Diagnostic Final: Adénocarcinome mucineux infiltrant la paroi colique

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    La présence d'une perforation au niveau colique avec des pseudomembranes blanchâtres. A l’ouverture on note une muqueuse colique érythémateuse sans avoir vue de lésion tumorale sur la surface muqueuse. Les tranches réalisées objectivent un épaississement de la paroi avec présence de remaniements grisâtres

    Diagnostic Final: Perforation de la paroi colique sans étiologie déterminée sur la pièce opératoire

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    À l'ouverture de la pièce, on note la présence d'une tumeur mal limitée dure hémi circonférentielle et occlusive. Les tranches réalisées au niveau de la lésion montrent que la tumeur infiltre la paroi colique jusqu’à la sous séreuse. Absence de lésions polyploïdes. La dissection minutieuse du mésocolon trouve 10 ganglions

    Diagnostic Final: Adénocarcinome colique lieberkühnien bien différencié, hémi circonférentiel, infiltrant la paroi colique jusqu'à la sous séreuse

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    A l'ouverture de la pièce, on note la présence d'une tumeur ulcéro-bourgeonnante, franchissable et infiltrante, mesurant 4x4 cm. La tumeur est circonférentielle 4/4 et infiltre la paroi colique jusqu'à la séreuse. On note la présence d'un diverticule au niveau du caecum mesurant 2x2 cm et 1cm de profondeur.

    Diagnostic Final: Adénocarcinome lieberkühnien bien différencié, infiltrant la paroi colique

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    A la coupe, on note une muqueuse érythémateuse sans lésion tumorale suspecte

    Diagnostic Final: Lésions de colite aigue

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    A l'ouverture de la pièce, on note la présence d'une tumeur ulcéro-bourgeonnante circonférentielle non occlusive. Les tranches réalisées au niveau de la lésion montrent que la tumeur infiltre la paroi colique jusqu’à la séreuse. La dissection minutieuse du mésocolon trouve 18 ganglions

    Diagnostic Final: Adénocarcinome colique bien différencié, circonférentiel, infiltrant la paroi colique jusqu'à la sous séreuse

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    l’ouverture, on note la présence d’une tumeur bourgeonnante et ulcérée, circonférentielle et sténosante. Absence de perforation, en zone tumorale et non tumorale. A la coupe, la tumeur infiltre la paroi colique jusqu’à la sous séreuse

    Diagnostic Final: Adénocarcinome lieberkühnien bien différencié infiltrant la paroi colique jusqu’ à la sous séreuse

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    2 tumeurs (caecal et de colon gauche), bourgeonnantes, infiltrantes et hémicirconférentielles. Présence de 14 polypes colique dont 11 sont et 3 polypes sessiles

    Diagnostic Final: Adénocarcinome de type non spécifique bien différencié, infiltrant la paroi colique
    Adénomes tubulo-villeux en dysplasie de bas et de haut grade

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    On note la présence d'une cicatrice suturée sur la paroi colique mesurant 4.3cm. A l'ouverture, on note la présence d'une tumeur ulcérée circonférentielle non occlusive. Les tranches réalisées au niveau de la lésion montrent que la tumeur infiltre la paroi colique jusqu’à la séreuse. La dissection minutieuse du mésocolon trouve 34 ganglions

    Diagnostic Final: Adénocarcinome colique moyennement différencié, circonférentiel, infiltrant la paroi colique jusqu'à la sous séreuse

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    A l’ouverture de la pièce, on note la présence d’une tumeur bourgeonnante et infiltrante, envahissant le 1/4 de la circonférence. A la coupe, la tumeur parait infiltrer la paroi rectale jusqu’à la sous muqueuse. La dissection minutieuse du mésorectum retrouve 23 ganglions, mesurant entre 0.1 cm et 0.4 cm de grand axe

    Diagnostic Final: Adénocarcinome lieberkuhnien bien différencié, infiltrant la paroi rectale jusqu’à la sous muqueuse

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    A l’ouverture de la pièce on note une muqueuse rectocolique saine sans lésion décelable. A la coupe, on note un épaississement sous-muqueux. La dissection minutieuse retrouve 12 ganglions

    Diagnostic Final: Adénocarcinome lieberkühnien bien différencié et infiltrant la paroi rectale jusqu'à la musculeuse

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    un fragment de résection rectale, parvenue ouvert et non orienté, mesurant 6 de long et 3,8cm de diamètre. L'examen minutieux du fragment trouve 6 ganglions

    Diagnostic Final: Rectite chronique non spécifique

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    A l’ouverture de la pièce, on note la présence d'une induration de la muqueuse. A la coupe, la tumeur parait infiltrer la paroi jusqu’au tissu périrectal. La clairance est estimée à 1cm. Ailleurs, la muqueuse rectale est sans particularité. La dissection minutieuse retrouve 9 ganglions

    Diagnostic Final: Adénocarcinome moyennement différencié et infiltrant la paroi rectale jusqu'au tissu péri-rectal

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    Le fascia recti est ouvert et fragmenté sans perforation en zone tumorale. A l’ouverture, on note la présence d’une tumeur bourgeonnante ulcérée. A la coupe, la tumeur parait infiltrer la paroi rectale jusqu’au tissu péri rectal. Ailleurs, la muqueuse rectale est sans particularité. La dissection minutieuse retrouve 14 ganglions

    Diagnostic Final: Adénocarcinome lieberkuhnien moyennement différencié et infiltrant la paroi rectale jusqu’au tissu péri -rectal

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    Le pancréas présente au niveau de son corps une formation kystique, à paroi externe lisse avec absence d'effraction tumorale. À l'ouverture, le kyste contient un liquide séro-muqueux et sa paroi interne présente des bourgeonnements mesurant entre 0.5x1 cm et 3x2.5 cm, et une composante solide péri-kystique

    Diagnostic Final: Tumeur intracanalaire papillaire et mucineuse du pancréas de sous-type bilio-pancréatique, associée à un adénocarcinome canalaire bien différencié

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    A l’ouverture de la pièce, on note la présence d’une tumeur, localisée au niveau de la deuxième portion duodénale Elle est ulcérante et occupe 80 % de la circonférence duodénale. La tumeur envahit profondément le tissu pancréatique

    Diagnostic Final: Localisation pancréatique d'une prolifération carcinomateuse maligne

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    la présence d'une grosse formation solido-kystique mesurant 14 x 13 x 6.5 cm. A la coupe de la pièce, on note la présence d'une masse solido-kystitique bien limitée encapsulée avec des zones de nécrose et des kystes à contenu séreux

    Diagnostic Final: Tumeur pseudopapillaire et solide du pancréas

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    A l'ouverture de la pièce, on note la présence d'une tumeur mal limitée, de couleur blanchâtre et de consistance dure, et infiltrant le pancréas, le rein, la surrénale, le pol inférieur de la rate et la graisse. Présence d’envahissement du tissu adipeux. Présence des ganglions péri-pancréatiques sont au nombre de 9

    Diagnostic Final: Adénocarcinome pancréatique moyennement différencié, infiltrant la rate, le rein et la surrénale

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    A l’ouverture de la pièce pancréatique céphalique, on note la présence d’une tumeur blanchâtre bien limitée et encapsulée, localisée au niveau du pancréas céphalique mesurant 3 x 2.2 x 2 cm. A l'ouverture de la pièce pancréatique caudale, on note la présence d’une tumeur blanchâtre bien limitée et encapsulée mesurant 4.5 x 4 x 5.5 cm

    Diagnostic Final: Tumeur pseudopapillaire et solide du pancréas bifocal

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    A la coupe du kyste on note un liquide jaune citrin hémorragique et la présence de végétations sur la face interne de la paroi kystique mesurant entre 0,2 et 0,8cm. Le parenchyme splénique et pancréatique a un aspect normal

    Diagnostic Final: Cystadénome mucineux de bas grade non invasif
    Néoplasie intraépithéliale pancréatique 1A de bas grade

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    une longue carotte biopsique à contenu hémorragique mesurant 13 cm

    Diagnostic Final: Cystadénome mucineux de bas grade non invasif
    Adénocarcinome pancréatique moyenement diférencié

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    La pièce d'appendicectomie est largement ulcérée en surface externe avec présence d'une perforation de 0.3 cm

    Diagnostic Final: Appendicite aiguë phlegmoneuse avec réaction péritonéale

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    Une pièce de résection d'abcès appendiculaire, pesant 38g, mesurant 8 x 6 x 2.5 cm sans avoir vu d’appendice bien individualisée

    Diagnostic Final: Appendicite aigue ulcérée et phlegmoneuse avec réaction péritonéale

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    Une pièce d'appendicectomie, mesurant 7,5x1,7x1cm montrant sur sa face externe de multiples foyers d'ulcération

    Diagnostic Final: Appendicite phlegmoneuse

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    Une pièce d'appendicectomie mesurant 5,1cm x 1cm x 0,6cm

    Diagnostic Final: Appendicite aigue ulcérée phlegmoneuse avec réaction péritonéale

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    Une pièce d'appendicectomie mesurant 7,5cmx2cmx1cm

    Diagnostic Final: Appendicite aigue ulcérée phlegmoneuse avec réaction péritonéale

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    une pièce d'appendicectomie mesurant 7x1x0,7cm

    Diagnostic Final: Appendicite aigue avec réaction péritonéale

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    À l'extérieur de la pièce, on observe des enduits blanchâtres

    Diagnostic Final: Appendicite aigue largement ulcérée et phlegmoneuse avec réaction péritonéale

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    Une pièce d’appendicectomie à l'état frais non orienté mesurant de 7,5 de long et 0,6cm de diamètre, filiforme

    Diagnostic Final: Appendicite aigue

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    une pièce d’appendicectomie mesurant de 7,4cm de long et 2,4cm de diamètre, perforée et revêtue d'une membrane blanchâtre

    Diagnostic Final: Appendicite aigue

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    une pièce d'appendicectomie fragmentée en deux, mesurant 5,5x0,8cm et 3,3x1,1cm

    Diagnostic Final: Appendicite aiguë phlegmoneuse avec réaction péritonéale

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    Le premier fragment d’appendicectomie mesure 4,5 cm de long et 1,8 cm de diamètre. Les deux autres fragments mesurent 2 cm et 10 cm de grand axe

    Diagnostic Final: Appendicite aiguë suppurée avec réaction péritonéale locale

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    A l'ouverture de l'appendice ; absence de perforation ou de lésion suspecte. La muqueuse grêlique est d'aspect macroscopique normal

    Diagnostic Final: Péri-appendicite aigue

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    un fragment d’adénopathie de hile hépatique pesant 2,2g et mesurant 3x1,5x1 cm. La dissection minutieuse retrouve 13 ganglions

    Diagnostic Final: Absence de signe histologique de malignité au niveau de hile hépatique

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    À l'ouverture du fragment, on note une tumeur blanchâtre mesurant 1,8 x 1,2 x 1,4 cm, en contact de la limite chirurgicale

    Diagnostic Final: Localisation hépatique d'un adénocarcinome bien différencié d'origine rectocolique

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    Un fragment de lit vésiculaire, non orienté pesant 13,5g, mesurant 5 x 3.5 x 0.8 cm

    Diagnostic Final: Remaniements inflammatoire avec réaction inflammatoire de type à corps étranger

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    Une pièce de cholécystectomie mesurant 3,5x0,3cm avec une épaisseur régulière de 0,1 cm. Le canal cystique mesurant 1,3x 0,1cm

    Diagnostic Final: Vésicule biliaire de morphologie conservée

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    Une vésicule biliaire parvenue ouverte mesurant 8x2cm. La paroi est fine mesurant 1mm. Présence de plusieurs lithiases

    Diagnostic Final: Cholécystite chronique lithiasique

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    A l'ouverture de la vésicule biliaire, on note la présence de plusieurs lithiases

    Diagnostic Final: Cholécystite chronique lithiasique

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    Une pièce de cholécystectomie parvenue à l'état fixé, mesurant 2.5x1cm. L'épaisseur de la paroi est de 2mm. L'examen de la muqueuse est sans particularité

    Diagnostic Final: Cholécystite chronique sans caractère spécifique

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    A l'ouverture de la pièce, on note un épaississement de la paroi qui varie entre 0,3 et 1,9cm avec présence de quelques minuscules lithiases

    Diagnostic Final: Cholécystite lithiasique subaiguë avec réaction péritonéale

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    A l'ouverture de la pièce, l'épaisseur de la paroi varie entre 0,1 et 0,3cm avec un aspect en fraise de la muqueuse

    Diagnostic Final: Cholécystite chronique avec cholestérolose

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    À l'ouverture de la pièce, elle présente un liquide biliaire avec des remaniements blanchâtres. On observe la présence de macrolithiase avec des microlithiases. La muqueuse présente un aspect en fraise

    Diagnostic Final: Cholécystite subaiguë

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    A l'ouverture, on note la présence de quelques ulcérations superficielles avec épaississement pariétale diffus qui atteint 1,5 cm au fond vésical

    Diagnostic Final: Cholécystite aigue sur un fond chronique

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    une pièce de cholécystectomie mesurant 8cm de long et 3cm de diamètre, Parvenue ouverte. La pièce contient 10 calculs mesurant entre 0,5 et 1,8cm de grand axe

    Diagnostic Final: Cholécystite chronique lithiasique

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    A l’ouverture de la pièce, on note la présence de lithiases de taille variable. La muqueuse vésiculaire est sans particularité

    Diagnostic Final: Cholécystite chronique lithiasique

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    Une cholécystectomie fixée et ouverte, mesurant 10.3x2.5 cm

    Diagnostic Final: Cholécystite chronique lithiasique avec cholestérolose

    Présentation des poumons

    Les poumons sont des organes pairs situés à l'intérieur du thorax dans les cavités pleurales, séparés par le médiastin.
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    Figure1: Dessin représentant une vue antérieure des organes du thorax

    Les poumons mesurent 20 cm de haut, 20 cm d'épaisseur et 10 cm de diamètre transversal. Le poumon gauche pèse entre 550 g et 600 g, le poumon droit pèse entre 650 g à 700 g (Quevauvilliers et al., 2004).

    Morphologie Externe

    Poumon droit

    Le poumon droit présente deux scissures pulmonaires qui segmentent le poumon droit on trois lobes, une grande scissure oblique séparant le lobe inferieur des lobes supérieur et moyen, une petite scissure se détachant en avant et au milieu de la grande scissure délimitant le lobe supérieur du lobe moyen.
    Le lobe supérieur droit est subdivisé en trois segments, le segment apical (S1), le segment postérieur(S2) et le segment antérieur(S3).
    Le lobe moyen droit est subdivisé en deux segments, le segment latéral(S4) et le segment médial(S5).
    Le lobe inférieur droit est subdivisé en cinq segments, le segment supérieur(S6), le segment médial ou cardiaque(S7), le segment basal antérieur(S8), le segment basal latéral(S9) et le segment basal postérieur(S10) (Netter et al., 2015).

    Poumon gauche

    Le poumon gauche présente une seule scissure fortement oblique qui divise ce dernier en deux lobes, le lobe supérieur gauche et le lobe inférieur gauche.
    Le lobe supérieur gauche est subdivisé en cinq segments, le segment apico-postérieur(S1+2), le segment antérieur (S3), le segment lingulaire supérieur(S4), le segment lingulaire inférieur (S5).
    Le lobe inférieur gauche est subdivisé en cinq segments, le segment supérieur(S6), le segment basal interno-médial(S7+8), segment basal latéral(S9) et le segment basal postérieur(S10) (Netter et al., 2015).
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    Figure2: Dessin représentant une vue latérale des Segments broncho-pulmonaires (Netter et al.,2015).

    Rapports anatomiques du poumon

    Les poumons répondent
    □ En dedans : au médiastin
    □ En dehors : à la paroi thoracique avec la grille costale
    □ En bas : au diaphragme
    □ En haut : à l’orifice supérieur du thorax

    Morphologie interne

    Arbre bronchique 

    La trachée thoracique se réduit en plusieurs divisions bronchiques vasculaires et nerveuses, ’ensemble forme un « arbre bronchique », la segmentation des bronches suit la segmentation pulmonaire.
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    Figure3: Schéma représentant la division de l’arbre bronchique

    Le Hile Pulmonaire

    Le hile du poumon est l'emplacement des poumons dans lequel les vaisseaux pulmonaires, les nerfs, les vaisseaux lymphatiques et les bronches se rejoignent. L’étude du hile pulmonaire est importante parce qu’elle fournit des éléments fonctionnels assurant l’hématose et des éléments nourriciers (Effros, 2006).
    Le hile pulmonaire est le lieu d’abouchement du paquet vasculo-nerveux pulmonaire. Il présente des rapports étroits avec des organes médiastinaux et des éléments vasculaires. Il présente un intérêt particulier en pathologie tumorale vue que c’est un site fréquent d’extinction loco- régionale des tumeurs pulmonaires et de métastases ganglionnaires (Effros, 2006).

    Le Hile Pulmonaire Droit

    Il a la forme d'une virgule, dont les éléments sont organisés en 
    □ Postérieur : Bronche principale
    □ Antérieur : Artère pulmonaire droite en haut et veine pulmonaire droite supérieure en bas
    □ Inférieur : Veine pulmonaire droite inférieure

    Rapports

    Le hile pulmonaire droit entre en contact 
    □ En avant et en bas, se situe l’impression cardiaque de l’oreillette droite qui se prolonge en haut par le sillon de la VCS
    □ Au-dessus du hile se situe le sillon de la veine azygos surmontée de 3 sillons verticaux, qui sont d’avant en arrière, le sillon de la veine brachio-céphalique droite, l’aire trachéale et le sillon de l’œsophage.
    □ En arrière du hile se trouve le sillon de l’œsophage, longé en arrière et en haut par le sillon de la veine azygos.

    Le Hile Pulmonaire Gauche

    Il a une forme ovalaire dont les éléments sont organisés comme suit
    □ Postérieur : Bronche principale. Elle est surmontée par l’artère pulmonaire
    □ Antérieure : veine pulmonaire gauche supérieure
    □ Inférieure : veine pulmonaire gauche inférieure

    Rapports

    Le hile pulmonaire gauche entre en contact 
    □ En avant et en bas : empreinte cardiaque via le ventricule gauche
    □ En haut et en arrière du hile se trouve le sillon de l’aorte
    □ Le sillon de l’aorte est surmonté des sillons de la 1 ère côte, la veine brachio-céphalique gauche, veine subclavière gauche et l’aire trachéale.
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    Figure4: schéma représentant les rapports de hile pulmonaire droit et gauche (Netter et al., 2015).

    Vascularisation

    Le système vasculaire du poumon se compose de deux systèmes:
    Vascularisation fonctionnelle: se compose de deux artères transportant le sang désoxygéné depuis le ventricule droit et quatre veines pulmonaires transportant le sang oxygéné vers l’oreillette gauche. Elle est destinée à assurer l’hématose.
    Vascularisation nourricière: se compose des artères et des veines bronchiques (Effros, 2006).

    Fonction Du Poumon :

    Lors de l'inspiration, l'air ambiant (contient 21% de O 2 ) pénètre dans les poumons, va atteindre les alvéoles grâce aux voies aériennes de conduction (trachée, les bronches, et les bronchioles de la bronche souche à la bronchiole terminale). L’unité fonctionnelle est les alvéoles qui sont bordés d'épithélium alvéolaire, à son tour il est constitué de pneumocytes de type I et de pneumocytes de type II, cellules cuboïdales produisant le surfactant recouvrant la surface alvéolaire. La barrière alvéolo-capillaire est très fine (environ 0,6µm) et responsable de l’échange gazeux, ainsi l’oxygène qui entre dans le poumon diffuse facilement dans le sang des capillaires, à l’inverse le gaz carbonique du sang passe dans les alvéoles. La diffusion est le transfert passif des gaz, suivant le gradient de concentration. (Effros, 2006).
    Description of image

    Figure5: Structure des alvéoles (Fercoq).

    Prise en charge macroscopique à l’état frais

    Les prélèvements parvenus au laboratoire doivent être étiqueté, accompagné d’une fiche de renseignements contenant l’identification du patient (nom, numéro d'identification, date de naissance et sexe), l’identification du chirurgien et du praticien ayant adressé le patient au département de chirurgie thoracique, la date de l'intervention , la date et l’heure de la réception du spécimen dans le laboratoire d’anatomie pathologique, les données cytologiques ou histologiques antérieures, le traitement antérieur, les données cliniques importantes, le diagnostic clinique, les données de l’imagerie, le compte rendu opératoire comprenant la procédure et les données opératoires.

    Avant fixation

    □ Identifier la pièce de résection
    □ Orienter la pièce de résection
    □ Déterminer le type des pièces opératoires
             Pneumonectomie: Exérèse chirurgicale d’un des deux poumons
             Pleuro-pneumonectomie: Exérèse chirurgicale d’un lobe avec la plèvre
             Bilobectomie: Exérèse chirurgicale de deux lobes
             Lobectomie: Exérèse chirurgicale d’un lobe
             Wedge: Résection atypique
    □ Décrire l’aspect externe de la pièce.
             Couleur
             Forme
             Examiner et décrire la plèvre viscérale (s’il y a une ombilication de la plèvre viscérale en regard de la formation tumorale ou une plèvre épaissie et remaniée en regard de la tumeur).
    □ Mesurer la pièce dans les trois dimensions : (hauteur, largeur et épaisseur)
    □ Encrage des marges d’exérèse (Chirurgicale médiastinale, Diaphragmatique, Pariétale en fonction de l’intervention)
    □ Prendre des photos de la pièce
    □ Effectuer des instillations endobronchiques et des piqures directes sur la pièce de formaldéhyde de 10% à l’aide d’une seringue
    □ Fixation dans le formol pondant 48h

    Après fixation 

    □ Exploration de la pièce opératoire
             Si la tumeur est proximale, l’exploration se fait par dissection en feuillets selon l’axe bronchique à l’aide d’un guide métallique.
             Si la tumeur très périphérique, l’exploration se fait par coupes perpendiculaires sur l’axe de la tumeur
    □ Décrire la tumeur
             Préciser le nombre
             Préciser la localisation:
                    Segment
                          - Branchique (principale, Lobaire, segmentaire)
                          - Périphérique
                          - Sous-pleurale
             Mesurer la tumeur dans les trois dimensions (hauteur, largeur et épaisseur)
             Mesurer par rapport aux limites chirurgicales :
                    Distance tumeur / plèvre
                    Distance tumeur / recoupe bronchique
                    Distance tumeur / berges de résection
             Invasion
                    Infiltration bronchique
                    Infiltration de la plèvre viscérale
                    Extension scissurale
                    Infiltration du tissu de voisinage
                    Infiltration artérielle pulmonaire
             Décrire forme, contour, consistance, couleur, remaniements kystiques, nécrotiques, hémorragiques, parenchyme non tumoral
    □ Prélèvement des limites
             Bronchique
             Vasculaire
                    Artérielle pulmonaire
                    Veineuse pulmonaire
             Plèvre pariétale
             Parenchymateuse (si nécessaire cas résection atypique)
             Tissus adjacents
    □ Prélèvement de la tumeur
             En totalité : si la tumeur < 2 cm, sinon 1 bloc/cm, 3 à 4
             Au moins un bloc à cheval Tumeur / parenchyme
             Tumeur / limites d’exérèse
             Tumeur / plèvre (Tumeur périphérique)
             Tumeur / plèvre médiastinale (Tumeur proximale)
             Deux Prélèvements systématiques du parenchyme non tumoral
             Palper l’ensemble du parenchyme à la recherche d’autre(s) lésion(s) tumorale(s) à prélever
    □ Dissection en totalité des ganglions hilaires, péri-bronchiques et lobaires
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    Figure6: Structure des alvéoles

    T Tumeur
    Tx La tumeur primitive ne peut être évaluée
    T0 Pas de tumeur mise en évidence
    Tis Carcinome in situ (épidermoïde ou adénocarcinome)
    T1 ≤ 3 cm sans envahissement de la bronche souche ni de la plèvre
    T1a(mi) adénocarcinome avec invasion minime
    T1a Tumeur ≤ 1 cm
    T1b Tumeur > 1 et ≤ 2 cm
    T1c Tumeur > 2 et ≤ 3 cm
    T2 > 3 et ≤ 5 cm et/ou infiltration plèvre viscérale et/ou infiltration de la bronche souche sans envahissement de la carène et/ou atélectasie partielle ou totale ou pneumopathie associée
    T2a Tumeur > 3 et ≤ 4 cm
    T2b Tumeur > 4 et ≤ 5 cm
    T3 > 5 et ≤ 7 cm et/ou nodule(s) séparé(s) dans le même lobe et/ou infiltration des structures suivantes : plèvre pariétale ; paroi thoracique ; nerf phrénique ; péricarde
    T4 > 7 cm et/ou nodule(s) séparé(s) dans autre lobe homolatéral et/ou infiltration des structures suivantes : diaphragme ; nerf récurrent ; médiastin, cœur ou gros vaisseaux ; carène, trachée, œsophage ; corps vertébral
    N Adénopathies
    Nx Envahissement ganglionnaire inconnu
    N0 Absence de métastase ganglionnaire
    N1 Métastase ganglionnaire intrapulmonaire et hilaire homolatéraleincluant les extensions par contiguïté homolatéral
    N2 Métastase ganglionnaire médiastinale homolatérale etsous-carénaire
    N3 Métastase ganglionnaire médiastinale et/ou hilaire controlatérale ou sus-claviculaire
    M Métastase
    M0 Pas de métastase
    M1a Nodule(s) séparé(s) pulmonaire(s) controlatéral
    Nodules pleuraux ou péricardiques ou épanchement pleural ou péricardique
    M1b Métastase extrathoracique unique
    M1c Métastases extrathoraciques multiples dans un ou plusieurs organes

    Classification TNM des tumeurs pulmonaires (8ème édition)

    L’appareil reproducteur ou l’appareil génital féminin représente les organes intervenant dans les fonctions reproductives et sexuelles de la femme. Il comprend des organes génitaux internes (l’utérus, le vagin, les ovaires et les trompes de Fallope) et des organes génitaux externes (la vulve, les lèvres, …). En plus des seins qui sont considérés des organes accessoires de l’appareil génital féminin, puisqu’ils renferment des glandes mammaires chez la femme, produisant le lait servant à l’allaitement.

    Anatomie morphologique du sein

    Deux glandes exocrines lactifères d’origine ectodermique, occupant la position antéro-supérieure du thorax, de part et d’autre du sternum en avant des muscles pectoraux, dont elle est séparée par une couche postérieure du tissu graisseux. Il a la forme d’un hémisphère, situé latéralement, du bord externe du sternum vers la ligne axillaire antérieure, et verticalement, entre la deuxième et la sixième côte. Sa taille est variable selon le sexe, l’âge, et particulièrement chez la femme en fonction des variations hormonales (uberté, période prémenstruelle, grossesse, allaitement …). Cliniquement, le sein est subdivisé en quatre quadrants qui sont : supéro interne (QSI), supéro externe (QSE), inféro interne (QII), et inféro externe (QIE). Sur sa face externe, il est centré par le mamelon, élément cylindrique et pigmenté, mesurant 10 mm de longueur et 15 mm de largeur. A son sommet s’ouvrent des orifices des canaux galactophores. Il est entouré par un disque cutané pigmenté mesurant 15 à 30 mm de diamètre, montrant une surface irrégulière marquée par la présence de 12 à 20 petites saillies appelées tubercules de Montgomery. La glande mammaire est constituée de 10 à 20 lobes séparés par un tissu de soutien fibro- graisseux. Chaque lobe renferme en moyenne 40 lobules et canaux. Ces derniers correspondent à une centaine d’acinis groupées de façon très dense autour d’un canal lobulaire. Les structures glandulaires sont entourées en avant par une couche du tissu adipeux parcourus par plusieurs ligaments de Cooper qui relient la peau à la glande.
    La vascularisation artérielle provient de trois troncs : l’artère thoracique interne vascularisant un peu plus de la moitié supérieure de la glande, l’artère thoracique latérale vascularisant la partie latérale de la glande, et les artères intercostales vascularisent la partie superficielle et glandulaire.
    Il y a deux types de drainage lymphatiques : un drainage purement mammaire constitué de réseaux lymphatiques superficiels cutanés et réseaux profonds se drainant vers la région sous aréolaire, et un drainage à distance se fait essentiellement vers les groupes ganglionnaires axillaires, vers la chaîne mammaire interne et le creux sus claviculaire.
    Description of image

    Figure 1: Une vue anatomique d’un sein

    Anatomie morphologique de l’utérus

    L’utérus est une structure creuse à paroi musculaire épaisse, situé à la partie médiane de la cavité pelvienne, entre la base de la vessie en avant et le rectum en arrière. Il s’agit d’un organe en forme de poire aplatie d’avant en arrière. Il est destiné à héberger l’ovaire fécondé et assurer son développement jusqu’à maturité. Il présente la forme d’un tronc de cône avec une base supérieure, un sommet inférieur, deux bords latéraux droit et gauche, et deux faces antérieure et postérieure. Il est de consistance ferme et élastique. Il pèse en moyenne 70 g chez multipare et 50 g chez la nullipare. Sa taille varie entre 9 et 10 cm chez la multipare et 6,5 cm chez la nullipare. L’utérus est constitué de trois segments, du haut en bas
             Le corps : c’est la partie supérieure et la plus large de l’utérus, dirigé vers le haut. Il est de forme conique et aplati d’avant en arrière. Il est composé de deux faces, vésicale et intestinale, deux bords, un fond utérin, et les cornes utérines où s’abouchent les trompes utérines et s’insèrent le ligament rond et le ligament d’ovaire
             L’isthme : est une zone de transition entre le corps et le col, il est légèrement rétréci
             Le col : c’est la partie basse et la plus étroite de l’utérus. Il est cylindrique et donne insertion au vagin. L’orifice cervical est punctiforme chez la nullipare, large et irrégulière chez la multipare. Il est tapissé par l’endocol au contact d’isthme et l’exocol en contact du vagin

    La paroi utérine est constituée par trois tuniques, de la superficie vers la profondeur
             La couche séreuse : présente uniquement au niveau du corps utérin
             La couche musculeuse : ou le myomètre, constitué de trois sous couches : externe, moyenne et interne. Il est plus épais au niveau du corps que les autres parties
             La La couche muqueuse : est mince et friable, constituant l’endomètre au niveau du corps. Cette couche est instable puisqu’elle subit des modifications en fonctions des périodes du cycle menstruel, où elle peut être dégénérée et renouvelée par la suite

    Les moyens de fixation de l’utérus avec les parois du bassin, sont quatre paires de ligaments : ligaments larges, ligaments ronds, ligaments utéroovariens, et ligaments utérosacrés

    Rapports anatomiques de l’utérus

    Le corps

    Les rapports se font en avant avec la vessie, en arrière avec les anses intestinales, et le colon pelvien. Les angles latéraux (corme droite et corne gauche) se continuent avec la trompe utérine et donnent insertion aux ligaments ronds et utéroovariens de chaque côté. Les bords latéraux donnent insertion aux ligaments larges.

    L’isthme

    Les rapports se font en avant avec la vessie, et en arrière avec le rectum

    Le col

    Il entre en rapport avec la vessie en avant, les anses intestinales et le rectum par l’intermédiaire du cul du sac de Douglas en arrière, et les ligaments larges longés par l’uretère pelvien et les structures vasculaires latéralement. Il entre en rapport avec la paroi vaginale en bas
    Description of image

    Figure 1: Une vue supérieure montrant l’anatomie d’utérus

    Anatomie morphologique des ovaires

    Les ovaires sont des gonades féminines, ayant une fonction double la production d’ovules et la sécrétion des œstrogènes et progestérones. Ils constituent avec les trompes les annexes de l’utérus. C’est un organe intrapéritonéal non péritonéalisés, situé dans le petit bassin, de part et d’autre de l’utérus, en arrière du ligament large Il a une forme ovoïde de couleur blanche rosée. Il est légèrement aplati avec un grand axe presque vertical légèrement oblique en bas et en dedans. Il présente deux faces médiale et latérale, qui sont séparées par deux bords postérieur libre et antérieur mésovarique, et il a deux extrémités supérieure tubulaire et inférieure utérine L’ovaire est de consistance ferme et pèse 6 à 8 g chez l’adulte, et 1 à 2 g après la ménopause. Il mesure, chez l’adulte, 4 cm de longueur, 2 cm de largeur, et 1 cm d’épaisseur. Son volume se double durant l’ovulation. C’est un organe qui change d’aspect en fonction de l’âge et du cycle menstruel. Ainsi, l’ovaire infantile est petit et lisse, il est bosselé et soulevé par des follicules durant la première phase du cycle menstruel, et rétractée et fissurée par des corps jaunes chez la femme ménopausée. [86] La surface de l’ovaire comprend un mésothélium externe, épithélium simple pavimenteux à cubique bas, reposant sur une fine tunique du tissu conjonctif appelé albuginé, et au-dessous un stroma, formé de deux zones : une corticale contenant les follicules, et autre médullaire contenant les structures vasculaires et nerveuses.
    La fixation des ovaires est assurée par le mésovarium et trois ligaments : le ligament suspenseur de l’ovaire, le ligament infundibulo ovarique, et le ligament propre de l’ovaire

    La vascularisation artérielle est assurée par

    L’artère ovarique : ît de la face antérieure de l’aorte entre l’artère rénale en haut et la mésentérique inférieure en bas. Elle se dirige vers l’extrémité tubaire de l’ovaire et se divise en deux branches tubaire et ovarienne.
    L’artère utérine : branche de l’hypogastre, elle se termine au niveau de la corne utérine en donnant 3 rameaux : le rameau du fond utérin, le rameau ovarique et le rameau tubaire.
    Le drainage lymphatique est assuré par le plexus méso-ovarique, se draine dans les ganglions latéro et pré-caves à droite, et dans les ganglions latéro et pré-aortiques à gauche.

    Rapports anatomiques des ovaires

    Face latérale

    Chez la nullipare, elle répond à la fosse ovarique dépression péritonéale de la face postérieure du ligament large. Elle est définie par
             En arrière, les vaisseaux iliaques internes et l’uretère
             En avant, l’attache pelvien du ligament large
             En haut, les vaisseaux iliaques externes
             En bas, l’origine des artères ombilicales et utérins
    Chez la multipare, elle répond à la fosse sus-ovarique limitée par : le sacrum en arrière, l’uretère et l’artère utérine en avant, et le bord supérieur du muscle piriforme en bas

    Face médiale

    Les rapports se font avec : les anses grêles, le caecum, et l’appendice

    Le bord mésovarique

    Les rapports se font avec du mésovarium et présente le hile de l’ovaire

    Le bord libre

    Les rapports se font avec la frange ovarique en dedans

    L’extrémité tubulaire

    Elle est proche des vaisseaux iliaques externes et donne insertion au ligament suspenseur de l’ovaire

    L’extrémité utérine

    Elle donne insertion au ligament propre de l’ovaire
    Description of image

    Figure 1: Une vue postérieure et coupe frontale résumant les rapports et la configuration interne de l’ovaire

    Anatomie morphologique des trompes

    Les trompes utérines ou les trompes de FALLOPE, sont deux conduits musculo-membraneux symétriques droit et gauche. Une trompe est située dans le pli supérieur du ligament large (mésosalpinx), entre l’ovaire qui est en arrière et le ligament rond qui est en avant. Elle mesure en moyen, entre 10 et 12 cm de longueur. Elle est distinguée par quatre régions, de dehors en dedans
             L’infundibulum : est une structure la plus externe, en forme d’entonnoir, qui est située près de l’ovaire et s’ouvre sur la cavité péritonéale. Sa bordure porte des projections ciliées digitiformes (franges de la trompe), qui s’étend vers l’ovaire
             L’ampoule : est une région évasée qui fait suite à l’infundibulum. Elle constitue la moitié de longueur de chaque trompe, c’est le lieu de la fécondation d’habitude
             L’isthme : forme le segment aminci qui rejoint la région supérolatérale de l’utérus
             La partie utérine : est un court segment de la trompe traversant la paroi de l’utérus
    Elle est composée de quatre tuniques superposées, de dedans en de dehors : une tunique muqueuse, une tunique sous muqueuse, une tunique musculeuse, et une tunique séreuse externe.
    □ La trompe utérine est soutenue par sa continuité avec l’utérus, par le mésosalpinx, et par le ligament infundibulo-ovarique qui l’unit à l’extrémité tubaire de l’ovaire

    Rapports anatomiques des trompes

    Par l’intermédiaire du mésosalpinx au niveau de l’isthme, les rapports se font:
             En avant, avec la vessie et le ligament rond
             En arrière, avec le ligament propre de l’ovaire
             En haut, avec les anses grêles, le grand omentum, et le côlon sigmoïde à gauche
    Au niveau d’ampoule et d’infundibulum, au contact de l’ovaire, les rapports se font :
             A gauche et en arrière, avec le mésosigmoïde et le sigmoïde
             A droite, avec l’apex caecal
    Description of image

    Figure 2: une coupe sagittale montrant l’anatomie des trompes utérines et leurs organes de voisinage

    Examen macroscopique du sein

    Pièce de la mastectomie

    Prise en charge d’une pièce de la mastectomie à l’état frais

    □ Vérifier les renseignements du patient
             Préciser les renseignements cliniques du malade : l’âge, les antécédents, pré- ménopausée/post-ménopausée, le résultat de l’examen clinique, le traitement néoadjuvant
             Vérifier les données radiologiques
             Analyser les comptes rendus anatomopathologiques et moléculaires antérieures
             Analyser le compte rendu opératoire : latéralité (droite /gauche) - type d’intervention (mastectomie simple/mastectomie avec conservation de l’étui cutané/ avec curage en monobloc ou séparé) - recoupes - repères chirurgicaux
    □ Orienter la pièce opératoire selon les repères anatomiques, chirurgicaux et radiologiques
    □ Prendre des photos de la pièce
    □ Peser la pièce et le curage si parvenu séparé
    Mesurer:
             La pièce de mastectomie dans sa totalité, et le curage s’il est parvenu séparé
             Le lambeau cutané
             La cicatrice cutanée.
    □ Encrer le plan profond et les quatre limites de la pièce par des couleurs différentes
    □ Prédécouper la pièce en tranches reliées entre eux, perpendiculaires au grand axe de la tumeur, au niveau de sa face postérieure
    □ Repérer par vision ou palpation
             Toute lésion suspecte
             Zone cicatricielle en cas de tumeur disparue après traitement néo-adjuvant
             La zone d’exérèse de la tumorectomie antérieure, d’aspect cicatricielle et hémorragique ou nécrotique
    □ Ouvrir la lésion suspecte ou le nodule selon le plus grand axe en passant par le milieu
    □ Décrire la tumeur
             Tumeur : unique ou multiple
             Siège : quadrant supéro interne, quadrant supéro externe, quadrant inféro interne, et quadrant inféro externe
             Aspect : homogène, hétérogène, nécrosé, cicatricielle, chamu, hémorragique, kystique, infiltrant, ou nodulaire
             Consistance : dure, ferme, ou molle
             Contour : spiculé, régulier ou irrégulier.
             Couleur : jaune, rouge/hémorragique, ou blanche
    Mesurer:
             La tumeur dans ses trois dimensions
             La distance entre la tumeur et les bords d’exérèses (plan profond, limite supérieure, limite inférieure, limite interne, et limite externe)
             La distance entre la tumeur et les autres lésions repérées macroscopiquement
    □ Décrire le tissu mammaire péri-tumoral
    □ Fixer la pièce dans le formol 10 % durant 48 heures

    Prise en charge d’une pièce de la mastectomie après la fixation

    □ Prélever la tumeur
             Inclure une tranche complète de la tumeur passant par son plus grand axe
             Repérer le niveau d’infiltration maximale et prélever tumeur/limite profonde
             Si la mastectomie est précédée par une tumorectomie, réaliser 10 à 15 prélèvements dans le lit résiduel et cibler les lésions repérées radiologiquement
             Si la mastectomie est réalisée après un traitement néoadjuvant, réaliser au moins 10 prélèvements dans la zone cicatricielle et le quadrant initialement atteint
             Si la mastectomie est réalisée comme traitement d’un carcinome canalaire in situ (Réaliser 10 prélèvements au niveau du quadrant atteint, et 6 prélèvements respectivement dans les 3 autres quadrants)
             Prélever toutes lésions macroscopiques suspectes dans les autres quadrants
             Réaliser des prélèvements systématiques du parenchyme mammaire non tumoral
    □ Prélever le mamelon
             2 à 3 prélèvements perpendiculaires au plan cutané
             1 prélèvement rétro-mamelonaire parallèle au plan cutané
    □ Faire un curage minutieux et rechercher tous les ganglions
    □ Prélever les ganglions
             Au moins 12 ganglions par curage
             Inclure chaque ganglion dans une cassette et l’identifier
             Si un ganglion est de grande taille et suspect, il est coupé en tranches de 2 mm d’épaisseur et inclure en totalité
             Si un ganglion est macroscopiquement envahi, une seule tranche de section suffit
             S’il s’agit de ganglion sentinelle
                    ◯ Mesurer le fragment et le ganglion, et décrire la coloration
                    ◯ Couper le ganglion en tranches perpendiculaires à grand axe de 2 mm
                    ◯ Rechercher les zones suspectes
                    ◯ Inclure le ganglion sentinelle en totalité et l’examiner en extemporané
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    Figure 1: Photo d’une pièce de la mastectomie avec un curage ganglionnaire à l’état frais

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    Figure 2: Photo d’une pièce de la mastectomie ouverte

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    Figure 3: Photo d’une pièce de la mastectomie envahissant le lambeau cutané

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    Figure 4: Photo d’une tranche complète d’une tumorectomie passant par le grand axe

    Pièce de la tumorectomie

    Prise en charge d’une pièce de la tumorectomie à l’état frais

    □ Vérifier les renseignements du patient
             Préciser les renseignements cliniques du malade : l’âge, les antécédents, pré- ménopausée/post-ménopausée, résultat de l’examen clinique, traitement néoadjuvant ..
             Vérifier les données radiologiques
             Analyser les comptes rendus anatomopathologiques et moléculaires antérieures
             Analyser le compte rendu opératoire : latéralité (droite /gauche) - type d’intervention (mastectomie simple/mastectomie avec conservation de l’étui cutané/ avec curage en monobloc ou séparé) - recoupes - repères chirurgicaux
    □ Orienter la pièce opératoire selon les repères anatomiques, chirurgicaux et radiologiques
    □ Prendre des photos de la pièce
    □ Peser la pièce
    □ Mesurer
             La pièce en totalité
             Le lambeau cutané, s’il est présent
    □ Repérer par palpation le grand axe de la tumeur
    □ Encrer la pièce, par deux couleurs différentes en fonction du grand axe de la tumeur

    Si le grand axe de la tumeur est parallèle au grand axe de la pièce de la tumorectomie : les tranches seront réalisées de façon horizontale, alors les faces à encrer sont les faces interne et externe

    Si le grand axe de la tumeur est perpendiculaire au grand axe de la pièce de la tumorectomie : les tranches seront réalisées de façon verticale, alors les faces à encrer sont les faces supérieure et inférieure.

    □ Trancher en passant par le grand axe de la tumeur
    □ Décrire la tumeur
             Tumeur : unique ou multiple
             Aspect : homogène, hétérogène, nécrosé, cicatricielle, chamue, hémorragique, kystique, infiltrant, ou nodulaire
             Contour : spiculé, régulier ou irrégulier
             Couleur : jaune, rouge/hémorragique, ou blanche
    □ Mesurer la tumeur dans les trois dimensions
    □ Mesurer les distances de la tumeur par rapports aux limites d’exérèse chirurgicale
             Toute lésion suspecte
             Toute nodule présent
             La zone d’allure cicatricielle en cas de la tumorectomie après traitement néoadjuvant
             La zone d’aspect hémorragique ou nécrotique en cas de la tumorectomie après première exérèse incomplète
    □ Décrire le tissu mammaire
    □ Déterminer le poids et la taille des recoupes isolées, et encrer les repères chirurgicaux
    □ Déterminer le nombre des ganglions, les décrire et les mesurer
    □ Fixer la pièce dans le formol 10 % durant 48 heures

    Prise en charge d’une pièce de la tumorectomie après la fixation

    S’il s’agit d’exérèse d’une lésion présumée bénigne
            □ Quand la pièce est < de 3 cm, prélever la totalité de la pièce
            □ Quand la pièce est > de 3 cm, prélever chaque cm du grand axe
    S’il s’agit d’exérèse d’un cancer infiltrant
            □ D’abord, réaliser une tranche de section selon le grand axe de la tumeur et multiplier les prélèvements tumeur/limite d’exérèse en mettant le point sur les zones d’infiltration maximale
            □ Puis, réaliser des prélèvements perpendiculaires de la tumeur par rapport aux autres limites rectales
    □ S’il s’agit d’exérèse de microcalcification
            □ Quand la pièce est < de 3 cm, inclure la pièce en totalité.
            □ Quand la pièce est > de 3 cm, cibler les zones suspectes radiologiquement et prélever systématiquement d’un bloc/cm de grand axe
            □ Quand l’examen macroscopique objective des lésions de carcinome in situ, la pièce est reprise en deuxième temps et l’inclure en totalité
    Trancher de façon perpendiculaire à la berge d’exérèse et inclure en totalité
    Faire un curage minutieux et inclure tous les ganglions retrouvés
    Description of image

    Figure 5: photo d’une pièce de tumorectomie à l’état frais

    Examen macroscopique de l’utérus

    Pièce de l’hystérectomie non maligne

    Prise en charge d’une pièce de l’hystérectomie non maligne à l’état frais

    Vérifier la fiche d’identité et se renseigner sur les données cliniques du patient
    Orienter la pièce en se basant sur les critères anatomiques
          □ La face postérieure de l’utérus est plus bombée par rapport la face antérieure
          □ L’insertion du cul de sac de Douglas en arrière est plus basse que celle du cul de sac vésico-utérin en avant
          □ Les cornes utérines sont classées d’avant en arrière : le ligament rond, le mésosalpinxs, et méso-ovarium
          □ Les ovaires sont cachés en arrière par les trompes
    Prendre des photos de la pièce
    Différencier et séparer les annexes droits et gauches
          □ Mesurer la longueur et la largeur des trompes (droite et gauche) et d’ovaires (droite et gauche)
          □ Peser séparément l’ovaire droite et gauche
          □ Décrire toute lésion macroscopique au niveau des trompes et des ovaires
    Peser le poids de l’utérus
    Encrer la pièce
    Réaliser une coupe transversale de l’isthme utérin séparant le corps du col
    Etudier le corps utérin
          □ Mesurer ses trois dimensions
          □ Cathétériser la lumière utérine
          □ Ouvrir le corps en réalisant une tranche le long de la canule
          □ Mesurer l’épaisseur d’endomètre
          □ Décrire toutes lésions présentes au niveau de l’endomètre en précisant la localisation
          □ Mesurer l’épaisseur du myomètre
          □ Décrire la présence ou l’absence des remaniements au niveau de la paroi du myomètre
          □ Décrire le nombre des myomes utérins, et mesurer la taille du myome le plus grand
    Etudier le col utérin
          □ Mesurer la longueur et la largeur
          □ Cathétériser le col par une fine canule et ouvrir le col
          □ Décrire toute lésion visible macroscopiquement si présente, en précisant la localisation par rapport au cadre horaire
    Fixer la pièce dans le formol 10 % durant 48 heures

    Prise en charge d’une pièce d’hystérectomie non maligne après la fixation

    Prélever les annexes, en absence de lésion macroscopique
          □ Au moins 1 bloc par trompe utérine
          □ Au moins 1 bloc par ovaire
    Prélever les cornes séparément droite et gauche
    Prélever le corps d’utérus
          □ Echantillonner une tranche sagittale médiane complète, en précisant les blocs réalisés sur schéma
          □ Prélever toute lésion endo-utérine, polypes, myomes
    Prélever le col de l’utérus
          □ Couper le col en tranches verticales sériées
          □ Décrire les lésions macroscopiques, si présente, et l’inclure en totalité

    Pièce de l’hystérectomie d’une tumeur du col

    Prise en charge d’une pièce de l’hystérectomie d’une tumeur du col à l’état frais

    Vérifier la fiche d’identité et se renseigner sur les données cliniques du patient
    Orienter la pièce en se basant sur les critères anatomiques
          □ La face postérieure de l’utérus est plus bombée par rapport la face antérieure
          □ L’insertion du cul de sac de Douglas en arrière est plus basse que celle du cul de sac vésico-utérin en avant
          □ Les cornes utérines sont classées d’avant en arrière : le ligament rond, le mésosalpinxs, et méso-ovarium
          □ Les ovaires sont cachés en arrière par les trompes
    Prendre des photos de la pièce
    Différencier et séparer les annexes droits et gauches
          □ Mesurer longueur et la largeur des trompes (droite et gauche) et d’ovaires (droite et gauches)
          □ Peser séparément l’ovaire droite et gauche
          □ Décrire toute lésion macroscopique au niveau des trompes et des ovaires
    Peser le poids de l’utérus
    Encrer la pièce
    Réaliser une coupe transversale de l’isthme utérin séparant le corps du col
    Prélever la limite vaginale droite et gauche si cette dernière n’est pas mise à part par le chirurgien
    Cathétériser la pièce via une canule et ouvrir la pièce par une coupe sagittale
    Étudier le col utérin
          □ Rechercher minutieusement la lésion
          □ Décrire l’aspect macroscopique de la lésion (ulcérant, végétant, infiltrant, bien limité, et mal limité)
          □ Préciser la localisation horaire
          □ Mesurer dans un premier temps les deux dimensions de la tumeur
          □ Décrire si présente, l’infiltration de l’isthme et du corps utérin
          □ Mesurer la distance entre tumeur et limite vaginale (en prennent on considération la limite vaginale prélevée antérieurement)
    Étudier le corps utérin
          □ Décrire toute lésion macroscopique si présente en précisant la localisation
          □ Mesurer l’épaisseur d’endomètre et du myomètre
          □ Décrire le nombre des myomes utérins et mesurer la taille du myome le plus grand
    Fixer la pièce dans le formol 10 % durant 48 heures

    Prise en charge d’une pièce de l’hystérectomie tumeur du col après la fixation

    Prélever les annexes, en absence de lésion macroscopique
          □ Au moins 1 bloc par trompe utérine
          □ Au moins 1 bloc par ovaire
    Réaliser une coupe transversale d’isthme utérin en séparant le col du corps
    Prélever 2 blocs représentant, de façon séparée, l’isthme utérin droit et gauche
    Mesurer les 3 dimensions du corps utérin
    Prélever le col utérin
          □ Si pas de lésion macroscopique, inclure la totalité du col de droite à gauche, après une section en tranches macroscopiques sériées sagittales d’épaisseur de 3 mm
          □ En présence d’une tumeur macroscopiquement visible, réaliser une tranche sagittale médiane passant par la lumière, et ensuite des tranches horizontales du haut en bas des deux hémicoles droit et gauche obtenus
          □ Calculer la 3ème dimension de la tumeur, ainsi que la marge d’exérèse minimale entre la tumeur et le paracervix droite et gauche
    Prélever les paramètres
          □ En cas de lésion limitée au col : prélever isolément les paramètres droit et gauche aux ciseaux, en les incluant par la suite chacun sur un bloc sur leur versant externe
          □ En cas de tumeur du col envahissant le corps réaliser des tranches macroscopiques sériées horizontales, de haut en bas, des hémicorps utérins droit et gauche passant par les paramètres, estimer la marge d’exérèse minimale macroscopique avec les paramètres droite et gauche, et inclure les tranches en totalité
    Prélever une tranche des cornes droite et gauche et mettre chacune dans un bloc
    Echantillonner une tranche sagittale médiane complète au niveau du corps et inclure en totalité
    Prélever autres lésions macroscopiques
    Faire un curage minutieux et inclure tous les ganglions
    Déterminer le nombre des ganglions trouvés
    Mesurer la taille du ganglion envahi le plus volumineux

    Pièce de l’hystérectomie d’une tumeur du corps

    Prise en charge d’une pièce de l’hystérectomie d’une tumeur du corps à l’état frais

    Vérifier la fiche d’identité et se renseigner sur les données cliniques du patient
    Orienter la pièce en se basant sur les critères anatomiques
          □ La face postérieure de l’utérus est plus bombée par rapport la face antérieure
          □ L’insertion du cul de sac de Douglas en arrière est plus basse que celle du cul de sac vésico-utérin en avant
          □ Les cornes utérines sont classées d’avant en arrière : le ligament rond, le mésosalpinxs, et méso-ovarium
          □ Les ovaires sont cachés en arrière par les trompes
    Prendre des photos de la pièce
    Différencier et séparer les annexes droits et gauches
          □ Mesurer la longueur et la largeur des trompes (droite et gauche) et d’ovaires (droite et gauches)
          □ Peser séparément l’ovaire droite et gauche
          □ Décrire toute lésion macroscopique au niveau des trompes et des ovaires
    Peser le poids de l’utérus
    Encrer la pièce
    Réaliser une coupe transversale de l’isthme utérin séparant le corps du col
    Prélever la limite vaginale droite et gauche, si cette dernière n’est pas mise à part par le chirurgien
    Cathétériser la pièce via une canule et ouvrir la pièce par une coupe sagittale
    Étudier le corps utérin
          □ Mesurer l’épaisseur d’endomètre et du myomètre
          □ Décrire le nombre des myomes utérins
          □ Mesurer la taille du myome le plus grand
          □ Décrire la présence ou l’absence des remaniements au niveau de la paroi du myomètre
          □ Rechercher minutieusement la lésion
          □ Décrire l’aspect macroscopique de la lésion (ulcérant, végétant, infiltrant, bien limité, et mal limité)
          □ Préciser la localisation horaire
          □ Mesurer dans un premier temps les deux dimensions de la tumeur
          □ Décrire si présente, l’infiltration de l’isthme et du col utérin
          □ Mesurer la distance entre tumeur et limite vaginale (en prennent on considération la limite vaginale prélevée antérieurement)
    Étudier le col utérin
          □ Mesurer la longueur et la largeur
          □ Décrire toute lésion visible macroscopiquement si présente, en précisant la localisation par rapport au cadre horaire
    Fixer la pièce dans le formol 10 % durant 48 heures

    Prise en charge d’une pièce de l’hystérectomie tumeur du corps après la fixation

    Prélever les annexes, en absence de lésion macroscopique
          □ Au moins 1 bloc par trompe utérine
          □ Au moins 1 bloc par ovaire
    Réaliser une coupe transversale d’isthme utérin en séparant le col du corps
    Prélever 2 blocs représentant, de façon séparée, l’isthme utérin droit et gauche
    Mesurer les 3 dimensions du corps utérin
    Echantillonner deux tranches sagittales complètes au niveau du corps et l’inclure en totalité toute en précisant la topographie des blocs
    Calculer la 3ème dimension de la tumeur, ainsi que la marge d’exérèse minimale entre la tumeur et le paramètre droite et gauche
    Prélever en totalité des tranches macroscopiques sériées horizontales, de haut en bas, des hémicorps utérins droit et gauche passant par les paramètres
    Prélever 2 tranches sagittales complètes au niveau du col
    Prélever une tranche des cornes droite et gauche et mettre chacune dans un bloc
    Prélever autres lésions macroscopiques
    Faire un curage minutieux et inclure tous les ganglions
    Déterminer le nombre des ganglions retrouvés
    Mesurer la taille du ganglion envahi le plus volumineux

    Pièce de la conisation

    Prise en charge d’une pièce de la conisation à l’état frais

    Vérifier la fiche d’identité et se renseigner sur les données cliniques du patient
    Orienter la pièce en se basant sur
          □ Des repères chirurgicaux par la mise d’un fil par convention à 12 h
          □ Des repères anatomiques comme

    L’épithélium exocervical est blanc nacré
    L’épithélium endocervical comporte la glaire adhérente

    Vérifier la fixation de la pièce
    Vérifier si la pièce est fermée ou ouverte
    Mesurer la hauteur, la largeur ou la circonférence et l’épaisseur de la pièce
    Ouvrir le col fermé à 12 h selon une localisation horaire, par l’introduction d’une fine canule
    Encrer de la face profonde et périphérique avec des couleurs différentes, pour identifier la face postérieure et la face antérieure
    Décrire la lésion
          □ Repérer la lésion, s’il est évaluable
          □ Photographier la lésion macroscopique
          □ Décrire l’aspect macroscopique (ulcérant, végétant, infiltrant, bien limité, ou mal limité)
          □ Décrire la localisation horaire de la lésion
    Mesurer
          □ La taille superficielle
          □ La profondeur d’infiltration
          □ La distance par rapport la limite d’exérèse chirurgicale proximale et distale
    Fixer la pièce dans le formol 10 % durant 24 heures

    Prise en charge d’une pièce de la conisation après la fixation

    Prélever le col ouvert
          □ Réaliser des tranches macroscopiques sériées de 2 à 3 mm d’épaisseur, et inclure en totalité
          □ Prélever chaque tanche ou deux dans une cassette
          □ Focaliser sur le repérage de la référence des blocs au niveau des points cardinaux selon un sens horaire
          □ Eviter de mettre dans les blocs, de même façon, les tranches qui se trouvent en face (en position miroir)
    Description of image

    Figure 1: Photo d’une pièce de l’hystérectomie à l’état frais

    Description of image

    Figure 2: Photo d’une pièce de l’hystérectomie tumeur du corps à l’état frais.

    Description of image

    Figure 3: Photo d’une pièce de l’hystérectomie tumeur du corps ouverte

    Description of image

    Figure 4: Photo des pièces de la conisation de taille différente, à l’état frais

    Description of image

    Figure 5: Photo de deux pièces de la conisation ouvertes

    Examen macroscopique des ovaires

    Prise en charge d’une pièce de l’annexectomie pour une tumeur d’ovaire à l’état frais

    □ Vérifier l’identité et les données cliniques du patient
    □ Préciser la latéralité d’ovaire étudié (droite ou gauche)
    □ Préciser si la pièce est parvenue : fixée/non fixée, intacte/ouverte, orientée/non orientée
    □ Orienter la pièce en se basant sur les repères chirurgicaux et anatomiques : la trompe utérine et le méso-salpin en avant par rapport l’ovaire et le méso-ovarium
    □ Prendre des photos de la pièce
    Décrire:
             L’état de la capsule tumorale : intacte ou en suspicion de rupture capsulaire
             La surface externe de la tumeur : lisse ou avec des végétations externes
             Tous kystes paratubaires, dilatations tubaires, clip salpingien, ou autre
    □ Peser la pièce de l’annexectomie entière
    Décrire:
             La longueur et le diamètre de la trompe utérine
             Les trois dimensions de l’ovaire
    □ Décrire les lésions associées au niveau de l’ovaire résiduel
    Mesurer:
             La taille tumorale
             La taille de la plus grande végétation interne et externe
             La distance entre tumeur et limite d’exérèse chirurgicale proximale
             La distance entre tumeur et limite d’exérèse chirurgicale des mésos encrée
             Le rapport entre la tumeur et la trompe utérine
             Le rapport entre la tumeur et l’ovaire résiduel normal
    □ Fixer la pièce dans le formol 10 % durant 48 heures

    Prise en charge d’une pièce de l’annexectomie tumeur d’ovaire après la fixation

    Réaliser des coupes macroscopiques sériées perpendiculaires à l’axe tubaire, d’épaisseur de 0,5 à 1 cm en passant par l’ovaire et la tumeur
    Prélever:
             Limite d’exérèse chirurgicale proximale
             Tumeur/limite d’exérèse chirurgicale des mésos encrée
             Tumeur /trompe utérine
             Tumeur/capsule tumoral : zone la plus suspecte de rupture
    □ Echantillonner la tumeur
             Quel que soit la taille et le contenu du kyste, inclure une section pour chaque 1 cm de diamètre maximal de la tumeur
             Pour les néoplasmes muscinaux : inclure en totalité le kyste si son diamètre est inférieur de 3 cm et 1 bloc, au-delàs de 3 cm réaliser 2 sections pour 1 cm de diamètre
             En cas de tumeur à aspect kystique avec végétations : prélever toutes les végétations en réalisant 1 bloc/cm, quel que soit la taille du kyste
    Prélever:
             Tumeur/l’ovaire résiduel normal
             Parenchyme ovarien à distance
             Autres lésions suspectes macroscopiquement
             Prélèvement systématique de la trompe
    □ Inclure les ganglions communiqués dans des flacons à part

    Examen macroscopique des trompes

    Prise en charge d’une pièce de l’annexectomie tumeur de trompe à l’état frais

    □ Vérifier l’identité et les données cliniques du patient
    □ Préciser la latéralité de la trompe étudiée (droite ou gauche)
    □ Orienter la pièce en se basant sur ces critères
             La trompe est recouverte par le méso-salpinx et les vaisseaux ovariens sont recouverts par le méso-ovarium
             La trompe utérine et le méso-salpin en avant par rapport l’ovaire et le méso-ovarium
             D’avant en arrière, il y a la corne utérine, la trompe utérine, et les vaisseaux de l’ovaire
    □ Prendre des photos de la pièce
    □ Mesurer
             La longueur et le diamètre de la trompe utérine
             Les trois dimensions de l’ovaire
    □ Peser la pièce de l’annexectomie entière
    □ Décrire
             La longueur et le diamètre de la trompe utérine
             Les trois dimensions de l’ovaire
    □ Peser la pièce de l’annexectomie entière
    □ Décrire
             Siège de la tumeur : isthme, ampoule, ou pavillon
             Surface externe de la tumeur au niveau de la zone suspecte de rupture
             Aspect de l’ovaire
    □ Encrer la limite d’exérèse chirurgicale proximale et de mésos
    □ Trancher grossièrement la pièce de façon perpendiculaire au grand axe de la trompe
    □ Décrire la tumeur
    □ Estimer le degré d’infiltration maximale : séreuse, musculeuse, sous muqueuse et muqueuse
    □ Mesurer
             Taille tumorale en ses 3 dimensions
             Distance tumeur/limite proximale
             Distance tumeur/limite de mésos
             Distance tumeur/ovaire
    □ Fixer la pièce dans le formol 10 % durant 48 heures

    Prise en charge d’une pièce de l’annexectomie d’une tumeur de trompe après la fixation

    Prélever
             Limite proximale
             Tumeur/limite de mésos
             Tumeur/infiltration maximale
             Tumeur/ovaire
    □ Echantillonner la tumeur et prélever toute zone remaniée
    □ Prélever systématiquement : tumeur/trompe non tumorale, trompe à distance, et ovaire
    □ Réaliser un curage minutieux et inclure tous les ganglions retrouvés
    Description of image

    Figure 1: photo d’une pièce de l’annexectomie montrant l’ovaire et la trompe à l’état frais

    T Tumeur
    Tx Détermination de la tumeur primitive impossible
    T0 Pas de signe de tumeur primitive
    Tis Carcinome in situ
    T1 Tumeur ≤ 2 cm dans sa plus grande dimension
    T1mic Micro-invasion ≤ 0,1 cm dans sa plus grande dimension
    T1a 0,1 cm < T ≤ 0,5 cm dans sa plus grande dimension
    T1b 0,5 cm < T ≤ 1 cm dans sa plus grande dimension
    T1c 1 cm < T ≤ 2 cm dans sa plus grande dimension
    T2 > Tumeur 2 cm < T ≤ 5 cm dans sa plus grande dimension
    T3 Tumeur > 5 cm dans sa plus grande dimension
    T4 Tumeur de toute taille avec extension directe à la paroi thoracique (a) et/ou à la peau (b)
    T4a Extension à la paroi thoracique
    T4b Œdème (y compris la « peau d'orange ») ou ulcération cutanée du sein ou nodules de perméation cutanés limités au même sein
    T4c A la fois 4a et 4b
    T4d Carcinome inflammatoire
    N Adénopathies régionales
    Nx Appréciation impossible de l'atteinte ganglionnaire (du fait, par exemple, d'une exérèse antérieure)
    N0 Absence de signe d'envahissement ganglionnaire régional
    N1 Ganglions axillaires de niveau I et II homolatéraux mobiles
    N2 Métastases dans un ou plusieurs ganglions axillaires de niveau I et II homolatéraux fixé(s) ou confluent(s) ou dans un ou plusieurs ganglions mammaires internes homolatéraux cliniquement détectables en l'absence de métastase ganglionnaire axillaire cliniquement évidente
    N2a Métastases dans un ou plusieurs ganglion(s) axillaire(s) fixé(s) entre eux (confluents) ou à d'autres structures
    N2b Métastases cliniquement détectables uniquement dans les ganglions mammaires internes, et en l'absence de métastase ganglionnaire axillaire cliniquement décelable
    N3 Métastases dans les ganglions sous-claviculaires homolatéraux (niveau III) avec ou sans envahissement ganglionnaire axillaire (niveau I, II) ou métastase ganglionnaire mammaire interne homolatérale cliniquement détectable en présence de métastase axillaire (niveau I, II) cliniquement évidente ; ou métastases ganglionnaires sous-claviculaires homolatérales avec ou sans envahissement ganglionnaire axillaire ou mammaire interne
    N3a Métastase(s) ganglionnaire(s) sous-claviculaire(s)
    N3b Métastases ganglionnaires mammaires internes et axillaires
    N3c Métastase(s) ganglionnaire(s) sus-claviculaire(s)
    M Métastases à distance
    Mx Renseignements insuffisants pour classer les métastases à distance
    M0 Absence de métastase à distance
    M1 Présence de métastase(s) à distance

    Classification TNM des tumeurs du sein

    Classification TNM des tumeurs du col utérin (8ème édition)

    T Tumeur primitive
    T1a Diagnostic microscopique (ancien micro-invasif)
    Ta1 Invasion en profondeur < 3 mm et en surface < 7 mm
    Ta2 Invasion en profondeur >3 mm et < 5 mm et en surface < 7mm
    Tb Limité au col cliniquement visible
    Tb1 < 4 cm et la présence d’emboles vasculaire
    Tb2 > 4 cm et la classification ne change pas
    T2 Extension extra-utérine
    T2a Vagin (2/3 supérieur)
    T2b 1 ou 2 paramètres
    T2c Vagin (2/3 supérieur) et 1 ou 2 paramètres
    T3 Extension à la paroi pelvienne et/ou au 1/3 inférieur vagin
    T3a Vagin (1/3 inférieur)
    T3b 1 ou 2 paramètres, avec la fixation à la paroi pelvienne +/- hydronéphrose
    T3c a et b : vagin et 1 ou 2 paramètres avec la fixation à la paroi pelvienne
    T4 Envahissement de :
    T4a Vessie
    T4b Rectum
    T4c Vessie et rectum
    T4d Extension extra pelvienne
    N Adénopathies régionales
    N1 Hypogastrique, iliaque, para-cervicale, paramétriale

    Classification TNM des tumeurs du col utérin

    Classification TNM des tumeurs du corps utérin (8ème édition)

    T Tumeur primitive
    T1 Limité au corps de l’utérus
    Ta1 Limité à l’endomètre ou invasion < 50 % du myomètre.
    T1b Invasion > 50 % du myomètre
    T2 Extension au col (chorion cervical)
    T3 Extension au-delà de l’utérus
    T3a Extension à la séreuse et/ou aux annexes
    T3b Vagin (infiltration ou métastase) ou paramètres
    T4 Envahissement de :
    T4a Vessie
    T4b Rectum
    T4c Vessie et rectum et/ou extension extra pelvienne
    N Adénopathies régionales
    N1 Paramétriale, iliaque, pelvienne, para-aortique

    Classification TNM des tumeurs du corps utérin

    T N M Définition
    T1 N0 M0 Tumeur limitée aux ovaires (1 ou les 2)
    T1a N0 M0 Tumeur limitée à un seul ovaire ; capsule intacte, sans tumeur à la surface de l'ovaire ; pas de cellule maligne dans le liquide d'ascite ou de lavage péritonéal
    T1b N0 M0 Tumeur limitée aux deux ovaires ; capsules intactes, sans tumeur à la surface de l'ovaire ; pas de cellule maligne dans le liquide d'ascite ou de lavage péritonéal
    T1c N0 M0 Tumeur limitée à 1 ou aux 2 ovaires, avec :
             • Soit rupture capsulaire
             • Soit tumeur à la surface des ovaires
             • Soit cellules malignes présentes dans le liquide d'ascite ou de lavage péritonéal
    T2 N0 M0 Tumeur intéressant 1 ou les 2 ovaires avec extension pelvienne
    T2a N0 M0 Extension et/ou greffes utérines et/ou tubaires ; pas de cellule maligne dans le liquide d'ascite ou le liquide de lavage péritonéal
    T2b N0 M0 Extension à d'autres organes pelviens ; pas de cellule maligne dans le liquide d'ascite ou le liquide de lavage péritonéal
    T3 et/ou N1 M0 Tumeur de l'ovaire avec extension péritonéale abdominale et/ou ganglionnaire rétropéritonéale
    T3a N0 M0 Métastases rétropéritonéales microscopiques ± péritoine
    T3b N0 M0 Métastases péritonéales extra-pelviennes ≤ 2 cm ± adénopathies
    T3c et/ou N1 M0 Métastases péritonéales extra-pelviennes >2 cm ± adénopathies
    Tous T Tous N M1 Métastases à distance (à l'exclusion des métastases péritonéales)

    Classification TNM des tumeurs des annexes de l'utérus (les ovaires et les trompes)

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    2 fragments graisseux mesurant 11x7x2.5cm et pesant 74g d'aspect homogène

    Diagnostic Final: Lipome mature

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    Présence d'un lambeau cutané au niveau de la pièce. Après encrage on note la présence d'une tumeur blanchâtre, d'aspect nodulaire à contour lobulé, mesurant 1.7 x 1.2 x 1 cm.

    Diagnostic Final: Tumeur phyllode bénigne

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    la pièce comporte un lambeau cutané de 4x0.8cm. Après encrage du prélèvement, la coupe montre une lésion mal limitée, dure, de couleur blanchâtre mesurant 1.8x1x1cm. Ailleurs, le tissu mammaire présente des foyers de mastose fibrokystique

    Diagnostic Final: Carcinome mammaire de type non spécifique, mesurant 18x10mm, de grade III de SBR

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    la pièce de patey est surmontée d'un lambeau cutané, centré par un mamelon modérément aspiré. Après encrage du prélèvement, la coupe montre une grande masse tumorale inframamelonnaire mesurant 13x10x3cm. La tumeur est de consistance dure de couleur blanchâtre, siège de larges remaniements fibreux

    Diagnostic Final: Carcinome mammaire infiltrant de type non spécifique, de grade III de SBR

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    la pièce comporte un lambeau cutané de 21x15cm avec une rétraction en regard de la jonction des deux quadrants externes. Le mamelon est morphologiquement normal. Après encrage du prélèvement, la coupe montre une lésion mal limitée de couleur grisâtre mesurant 50x30x20mm

    Diagnostic Final: Carcinome mammaire de type non spécifique, mesurant 50x30mm, de grade II de SBR

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    la pièce comporte un lambeau cutané de 10.8x7.5cm avec une cicatrice en regard du mamelon mesurant 1.2x1cm. Après encrage du prélèvement, la coupe montre une lésion rétro mamelonnaire, mal limité blanchâtre homogène de consistance dure, mesurant 2.3x1.3x1.5mm. Ailleurs on note la présence d'un foyer blanchâtre dure bien limité mesurant 6x5x2cm

    Diagnostic Final: Carcinome canalaire in situ de type cribriforme, compacte, et comedonécrose, de haut grade nucléaire

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    le mamelon ne présente pas de lésion macroscopique. Après encrage du prélèvement, la coupe montre au niveau de la jonction des deux quadrants supérieurs et en regard de la rétraction cutanée d'un nodule grisâtre bien limité et un foyer similaire au niveau du prolongement axillaire. La distance entre les deux nodules est de 1 cm. Puisque la distance entre les deux nodules est de 1 cm, l'ensemble des deux nodules est considéré comme une seule tumeur mesurant 17x8x6.5 cm

    Diagnostic Final: Carcinome mammaire de type non spécifique, de grade II de SBR

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    le mamelon ne montre pas de lésion macroscopique. Après encrage du prélèvement, la coupe montre la présence d'un nodule mal limité, blanchâtre, de consistance ferme, mesurant 2 x 2.3 x 2.7 cm situé au contact du plan profond. Ailleurs le tissu mammaire est d’aspect graisseux

    Diagnostic Final: Carcinome mammaire infiltrant mixte : Carcinome lobulaire infiltrant estimé à 70% et
    carcinome mammaire de type non spécifique (NST) estimé à 30% (OMS2019), de grade II de SBR

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    la pièce est surmontée d’un lambeau cutané mesure 13x8cm. A l'ouverture on note la présence d'une tumeur mesurant 14,5x8x4, 8cm. Elle est bien limitée et encapsulée de couleur blanchâtre montrant un aspect kystique effilé

    Diagnostic Final: Tumeur phyllode grade I

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    la pièce comporte un lambeau cutané mesurant 3,4x3,2cm centré par un mamelon ulcéré. Après encrage du prélèvement, la coupe montre une tumeur envahissant le mamelon mesurant 2x1,8x1,5cm. Elle est irrégulière et polylobée, de consistance dure de couleur blanchâtre

    Diagnostic Final: Carcinome mammaire infiltrant de type non spécifique NST (OMS 2019) rétromammaire gauche envahissant le mamelon et mesurant 2 cm de grand axe, de grade III de SBR

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    Après encrage, la coupe de la pièce montre la présence d'un lit tumoral d'aspect blanchâtres avec foyers jaunâtres, mesurant 1.6 x 1.5 x 1. Ailleurs, le tissu mammaire est d'aspect graisseux

    Diagnostic Final: Parenchyme mammaire siège de remaniements inflammatoires granulomateux à corps étranger avec lésions de sétatonécrose

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    le mamelon est rétracté. Après encrage du prélèvement, la coupe montre au niveau du quadrant supéroexterne une lésion d’aspect mal-limité de couleur blanchâtre mesurant 1,3x2x3cm. Ailleurs on note la présence d'un placard de mastose qui mesure 3,5x3,5x1,5cm

    Diagnostic Final: Carcinome mammaire infiltrant de type non spécifique (NST) (OMS 2019), mesurant 3cm de grand axe, de grade II de SBR

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    le mamelon est d'aspect normal. Après encrage du prélèvement, la coupe montre un foyer tumoral mesurant 4.5 x3x5cm de consistance ferme, mal limité

    Diagnostic Final: Carcinome mammaire infiltrant de type non spécifique mesurant 5cm de grand axe, de grade II de SBR

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    la pièce est surmontée d’un lambeau cutané mesurant 13x7 cm avec une cicatrice sus mamelonnaire mesurant 3cm de grand axe et une deuxième au niveau du quadrant supéro- externe mesurant 3cm de grand axe. A l’ouverture de la pièce, on note un foyer suspect au niveau de la jonction des deux quadrants supérieurs mesurant 1,1cm de grand axe. Ailleurs, on note la présence de plusieurs foyers de mastopathie fibrokystique

    Diagnostic Final: Résidu tumoral d'un carcinome mammaire de type non spécifique du sein droit, de grade II de SBR. Le stroma est fibro-inflammatoire

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    le mamelon a un aspect normal avec une rétraction d'une partie de l'aréole en regard du quadrant inféro--interne. Après encrage du prélèvement, la coupe montre au niveau du quadrant inféro--interne un large foyer d'induration blanchâtre mal limité de consistance hétérogène mais souvent dure, mesurant 5,1x2,2x2cm

    Diagnostic Final: Résidus post chimiothérapique d’un carcinome mammaire infiltrant de type non spécifique (NST) mesurant 51x5mm , de grade II de SBR

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    la pièce comporte un lambeau cutané de 4cm du grand axe. Après encrage du prélèvement, la coupe montre un nodule ma limité, de couleur blanchâtre, mesurant 3,1x2,2x1,5cm. Ailleurs, le tissu mammaire présente un foyer de mastose

    Diagnostic Final: Carcinome mammaire infiltrant de type non spécifique (NST) de grade III de SBR

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    le mamelon est d'aspect ombiliqué. Après encrage du prélèvement, la coupe montre une tumeur au niveau du quadrant inféro--interne mesurant 4x3x3cm. La tumeur est de couleur grisâtre, mal limitée, de consistance ferme

    Diagnostic Final: Carcinome mammaire infiltrant de type non spécifique (NST) (OMS 2019), mesurant 3cm de grand axe, de grade III de SBR

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    la pièce est surmontée d'un lambeau cutané mesurant 12x7 cm, centré par un mamelon d’aspect régulier. Après encrage du prélèvement, la coupe montre au niveau du quadrant inféroexterne une lésion mesurant 3,5x2, x2cm coiffée par du muscle pectoral. Elle est d’aspect stellaire de couleur blanchâtre de consistance dure. Elle est entourée par de lésions de mastose mesurant 5,5x4x2cm

    Diagnostic Final: Carcinome mammaire infiltrant de type non spécifique NST (OMS 2019), mesurant 3,5 cm de grand axe, de grade II de SBR

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    la pièce comporte un lambeau cutané de 1.5cm. Après encrage du prélèvement, la coupe montre la présence autour de l’harpon de lésion de mastose mesurant 0.7x0.5x0.3 cm

    Diagnostic Final: Mastopathie fibrokystique

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    la pièce comporte un lambeau cutané de 4cm. Après encrage du prélèvement, la coupe montre une lésion mal limitée, d’aspect blanchâtre homogène de consistance dure, mesurant 3,3x3,3x2cm. Ailleurs le tissu mammaire est d’aspect normal

    Diagnostic Final: Carcinome mammaire infiltrant de type non spécifique NST (OMS 2019), mesurant 3,3cm de grand axe, de grade II de SBR

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    Après encrage du prélèvement, la coupe montre à la jonction des deux quadrants supérieurs une lésion de mastopathie fibro- kystique bien limitée mesurant 1.5x0.8x1. 3cm

    Diagnostic Final: Parenchyme mammaire indemne de lésion maligne

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    Le lambeau cutané mesure 14,6cm, centré par un mamelon rétracté. A l'ouverture, on note la présence des placards de mastopathie sans avoir vu de lésions tumorales

    Diagnostic Final: Maladie de Paget associé à un Carcinome mammaire infiltrant de type non spécifique (NST) de grade I de SBR

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    la pièce comporte un lambeau cutané de 18.5 x13,7cm. Le mamelon a un aspect normal. Après encrage du prélèvement, la coupe montre au niveau central un large foyer d'induration blanchâtre mal limité de consistance hétérogène mais souvent dure, mesurant 18x9x8cm

    Diagnostic Final: Carcinome mammaire infiltrant de type non spécifique (NST) mesurant 14x10mm, de grade II de SBR

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    A la coupe, on note la présence d'une tumeur de couleur blanchâtre et de consistance dure mesurant 1.5x1.2x0.8cm

    Diagnostic Final: Tumeur phyllode du sein droit de grade I

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    le mamelon a un aspect ombiliqué. On note la présence d'une cicatrice grisâtre mesurant 2.5cm de grand axe au niveau du quadrant supéro interne. Après encrage du prélèvement, la coupe montre au niveau du quadrant supérointerne une lésion blanchâtre fibreuse de consistance molle en regard de la cicatrice mesurant 3x2.6x2.5cm

    Diagnostic Final: Carcinome mammaire infiltrant de type non spécifique infiltrant le muscle pectoral, mesurant 14 x3mm, minimum de grade II de SBR

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    lle lambeau cutané mesure 3,1cm. A la coupe de la pièce de tumorectomie, on note la présence d'un nodule blanchâtre d'aspect homogène et de consistance dure mesurant 2,2x1,7x1,3cm. A la coupe du fragment non orienté, on note la présence d'un nodule blanchâtre d'aspect homogène, la limite latérale la plus proche est située à 0.5cm de la tumeur

    Diagnostic Final: Carcinome papillaire infiltrant du sein gauche, de 4 cm de grand axe, de grade III selon le grading de SBR

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    : la pièce comporte un lambeau cutané de 1,1 cm. Après encrage du prélèvement, la coupe montre un foyer tumoral mesurant 3x2mm de consistance ferme, bien limité

    Diagnostic Final: Carcinome mammaire infiltrant de type non spécifique mesurant 0,3cm de grand axe, de grade II de SBR

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    : le lambeau cutané mesure 3.4 cm. A la coupe de la pièce, on note la présence d'une tumeur blanchâtre, de consistance dure et de limites irrégulières, mesurant 1.5x1x1cm

    Diagnostic Final: Carcinome mammaire infiltrant de type non spécifique (NST) du sein gauche, de grade III de SBR, mesurant 1,3cm de grand axe

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    : A la coupe de la pièce, on note la présence d'une tumeur blanchâtre, de consistance dure et mal limitée mesurant 17x13x10mm

    Diagnostic Final: - Carcinome mammaire infiltrant de type non spécifique du sein droit (NST), de grade III de SBR. Mesurant 1,7cm de grand axe

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    A la coupe de la pièce, on note la présence au niveau du corps utérin d’une tumeur ulcérobourgeonnante et infltrante mal limitée, située dans les face antérieure et postérieure. Présence de remaniement ulcératifs, et nécrotiques estimés à 60% et des remaniements hémorragiques. On note la présence de 4 masses utérines de localisation intra murale et sous séreuse, bien limitées, encapsulée, présentant un aspect fasciculé, de couleur blanchâtre homogène et de consistance dure. L’examen du col utérin après la coupe, montre une infiltration du col au niveau de la jonction isthme-col utérin avec accouchement de la tumeur, située à 1.8 cm de l'orifice du col utérin

    Diagnostic Final: - Adénocarcinome endomètrial de type endométroïde bien différencié, grade 1 de l’OMS/FIGO, infiltrant 67% du myomètre.
    - La corne utérine droite est infiltrée par la tumeur

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    L’examen macroscopique objective une masse sous muqueuse du fond utérin latéralisée, entourée par une hypertrophie myométriale. Il s’y associe 2 formations polypoïdes sessiles, siège de remaniements hémorragiques brunâtres. Ailleurs, l’endomètre et le myomètre sont de morphologie régulière

    Diagnostic Final: - Adénomyose du fond utérin sans signe d’hyperplasie endométriale
    - 2 polypes endométrioïdes du fond utérin
    - Cervicite chronique non spécifique sans stigmate d’infection par HPV ou signe de dysplasie

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    5 masses, dont la plus grande pèse 550g et mesure 14x10x5cm. A la coupe, toutes les masses présentent un aspect fasciculé, de couleur blanchâtre

    Diagnostic Final: 5 léiomyomes utérins sans nécrobiose

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    A la coupe de la pièce, on note l’absence d'infiltration tumorale macroscopique. Le col utérin est inclus en totalité. A la coupe du corps utérin ; L'endomètre mesure 2mm et le myomètre mesure 22 mm. Absence de masse utérine

    Diagnostic Final: Néoplasie malpighienne intraépithéliale de haut grade

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    L’examen du corps utérin après la coupe, montre la présence de 5 myomes intra muraux bien limités, encapsulés. A la coupe, toutes les masses présentent un aspect fasciculé, de couleur blanchâtre homogène et de consistance dure sans remaniements nécrotiques. La pièce de myomectomie sous séreuse parvenue à l'état frais, séparée de l'utérus, mesurant 24x18x12cm et pesant plus de 1.5kg

    Diagnostic Final: - 5 léiomyomes utérins intramuraux mesurant entre 0.3cm et 3.2cm de grand axe
    - Large léiomyome sous séreux mesurant 24cm de grand axe

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    plusieurs fragments mesurant entre 0.2 et 1,6cm du grand axe

    Diagnostic Final: - Polype fibro-glandulaire du col utérin

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    A la coupe de la pièce, on note la présence une prolifération tumorale au dépend de l'endomètre comblant toute la cavité utérine. Elle est végétante parcouru par des ulcérations superficielles. L'infiltration myométriale est estimée à 10% pour un myomètre qui mesure 1,1 cm. On note la présence de quelques remaniements hémorragiques. Absence de remaniements nécrotiques. A l'ouverture pas vu d’extension tumorale en profondeur ou en endoluminal. On note la présence d'un myome sous séreux latéral gauche présentant un aspect fasciculé, de couleur blanchâtre homogène et de consistance

    Diagnostic Final: Adénocarcinome endométrial bien différencié, grade 1, infiltrant 10% du myomètre

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    L'examen du corps utérin après la coupe montre un myome volumineux sous- muqueux avec des petits myomes intra-muqueux. On note la présence d'un épaissement endométrial associée à des remaniements hémorragiques

    Diagnostic Final: - Léiomyome utérin sous muqueux mesurant 8cm de grand axe
    - Léiomyomes utérins intramuraux mesurant entre 1,2 et 1,5cm de grand axe
    - Hyperplasie endométriale sans atypie

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    A la coupe de la pièce, on note la présence d'une prolifération tumorale au dépend de l'endomètre postérieure comblant la cavité utérine. Elle est bourgeonnante de couleur blanchâtre et occupe toute la paroi postérieure. L'infiltration myométriale est estimée à 80%. On note la présence d'une hyperplasie endométriale antérieure de localisation isthmique. A l'ouverture du col utérin pas vu d’extension tumorale en profondeur ou en endoluminal

    Diagnostic Final: - Adénocarcinome endométrial bien différencié, grade 1, infiltrant 80% du myomètre
    - L’isthme est infiltré par la tumeur

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    1 er fragment : une masse polypoïde. A la coupe on note un aspect fasciculé, de couleur blanchâtre et de consistance dure.
    2ème fragment : correspond à une formation kystique

    Diagnostic Final: - Léiomyome utérin mesurant 4,2 cm de grand axe
    - Polype fibro- glandulaire du col utérin

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    une pièce de conisation circulaire parvenue à l’état fixé et non orientée. L'orifice du col est linéaire mesurant 1,1cm de long

    Diagnostic Final: Néoplasie malpighienne intraépithéliale de haut grade

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    Pièce de colpohysterectomie interannexielle parvennue à l’état fixé. L’examen du corps utérin après la coupe, montre une tumeur au dépend de l’endomètre mesurant 4,7x3,4x2cm et occupant toute la lumière de la cavité utérine.

    Diagnostic Final: Adénocarcinome endométrioïde grade 3, infiltrant moins de 50%

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    L'examen du corps utérin après la coupe révèle la présence d'un placenta recouvrant la totalité du corps utérin, avec un envahissement total de l'épaisseur utérine, corporéo-isthmique, et une perforation à la partie inféro-droite de l'envahissement

    Diagnostic Final: Placenta percreta

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    L'examen du corps utérin après la coupe montre un endomètre mesurant 0,2 cm et un myomètre de 1.1cm. Absence de lésion endo-utérine et de masses intramurales ou sous-séreuses

    Diagnostic Final: Hyperplasie endométriale sans atypie

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    A la coupe de la pièce d’annexectomie, on note un tissu fibro-graisseux, occupé une tumeur mesurant 4,5 x3,5x3. Elle est bien encapsulée, de couleur blanchâtre, de consistance ferme, aux bordures nettes montrant un aspect fasciculé

    Diagnostic Final: Tumeur de la granulosa de l’annexe droite, de type adulte avec stroma fibrothécomateux abondant

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    L'examen du corps utérin après la coupe montre un endomètre mesurant 0,4 cm et un myomètre de 1.4cm. Absence de lésion endo-utérine. Absence de masses intramurales ou sous-séreuses

    Diagnostic Final: Hyperplasie endométriale avec atypie

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    A la coupe de la pièce, Le col utérin est indemne de prolifération tumorale macroscopique. L’annexe droite comprend un ovaire de 0.8 x 1.3 x 0.4 cm, après la coupe on ne note pas de foyers macroscopiquement suspects On note également la présence d'une formation kystique à paroi lisse, à contenu séreux, uniloculaire sans avoir vu de bourgeonnement au niveau de la paroi interne ni composante solide. La trompe gauche mesure 4.5 cm de long et 0.5 cm de diamètre siège d'une formation blanchâtre d'allure kystique rompue

    Diagnostic Final: - Adénocarcinome moyennement différencié évoquant en premier un adénocarcinome séreux de haut grade de l’ovaire droit
    - Présence de cystadénome séreux au niveau para ovarien gauche
    - Présence de cystadénofibrome au niveau de la trompe gauche

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    la pièce d’ovariectomie est entourée par une capsule épaisse blanche grisâtre parcourue par une arborisation vasculaire bien développée. A l'ouverture, la tumeur ovarienne est majoritairement solide entourée par des remaniements kystiques en périphérie, sous capsulaires, renfermant un liquide jaune citrin ou du sang coagulé. La composante solide est de consistance ferme, de couleur jaunâtre homogène, entourée par une masse de consistance molle de couleur beige homogène

    Diagnostic Final: Néphroblastome pluritissulaire à localisation ovarienne avec anaplasie diffuse

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    On note la présence d'une masse nodulaire au niveau de l’annexe avec boursures et des kystes à contenu séreux visqueux. Présence de foyer d'effraction capsulaire mesurant 0.5 cm. A la coupe la masse est d'aspect solide, blanchâtre, ferme, avec remaniements kystiques et nécrotiques. Le fragment de biopsie ovarienne gauche montre un aspect de paroi kystique

    Diagnostic Final: - Adénocarcinome séreux de haut grade de l’annexe droite
    - Tumeur séreuse de l’ovaire gauche borderline sans invasion

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    A la coupe de l’annexe gauche, on note une composante tumorale solide mal limitée de couleur blanchâtre de consistance molle mesurant 7x5.5x6.5cm Il s'y associe plusieurs remaniements kystiques de taille variable a contenue séreux-muqueux et jaunâtre associé à des remaniements hémorragiques à la périphérique

    Diagnostic Final: Localisation ovarienne d'un adénocarcinome tubulo-glandulaire évoquant en premier un adénocarcinome endométrioïde de grade II

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    La pièce opératoire est d'aspect polylobé, encapsulée avec des foyers suspects d'effraction capsulaire. A l'ouverture, on note un aspect solidokystique de couleur blanchâtre, de consistance dure, et des kystes à contenu séreux gélatineux jaunâtre, mesurant entre 0.7 et 2.7 cm de grand axe.

    Diagnostic Final: - Carcinome séreux de haut grade
    - Trompe infiltrée par la prolifération tumorale

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    la formation kystique est parvenue rompue et déchiquetée. L'examen macroscopique objective une tumeur solido-kystique de consistance ferme de couleur jaunâtre siège de larges remaniements hémorragiques et nécrotiques. Il s'y associe à 2 formations kystiques intactes à paroi fine

    Diagnostic Final: Tumeur à cellules de la granulosa-adulte de l'ovaire droit

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    À l'ouverture des deux annexes, on observe la présence de remaniements kystiques contenant un liquide séreux, associés à une composante solide de couleur blanchâtre.

    Diagnostic Final: Localisation secondaire au niveau des deux ovaires d'un adénocarcinome lieberkuhnien bien différencié, largement nécrosé

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    Absence d'effraction capsulaire sur au niveau du kyste ovarien. A l'ouverture on note une formation kystique uniloculaire à contenu séreux. La paroi montre un épaississement qui mesure 6 x 5 x 0.5 cm. Après réalisation des tranches au niveaux d’épaississement, on note la présence de formation kystiques avec du sébum et des poils

    Diagnostic Final: Tératome mature de l'ovaire gauche

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    l’annexe gauche est le siège d'une tumeur emportant la trompe tout en respectant le 1 /4 distal et les franges tubaires. Le bord supérieur de la tumeur est couvert par la capsule ovarienne qui demeure lisse de couleur blanchâtre. Cette dernière est largement rompue par son pôle postéroinférieur et adhère à la face postérieure et latérale de l’utérus et du col. Les tranches réalisées au niveau de la tumeur objectivent une masse multi lobulée de consistance molle, de couleur jaunâtre avec des remaniements nécrotiques et hémorragiques

    Diagnostic Final: Localisation ovarienne gauche d'une prolifération tumorale maligne indifférenciée envahissant les faces postérieure et latérale de l'utérus et du col utérin, les paramètres droit et gauche, le parcervix gauche

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    À l'ouverture des deux annexes, on observe la présence de remaniements kystiques contenant un liquide séro- muqueux, associé à une composante majoritairement solide de couleur blanchâtre

    Diagnostic Final: - Localisation ovarienne secondaire d'un adénocarcinome mucineux bien différencié et infiltrant probablement d'origine colique

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    On note la présence d'une formation polykystique au niveau de l’annexe droite, non rompue, à paroi externe lisse avec une paroi interne montrant des végétations mesurant entre 0,4 et 1,5cm. La formation kystique contient un liquide jaune trouble

    Diagnostic Final: Tumeur endométrioïde borderline de l’annexe droite

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    A l'ouverture de l’ovaire, on note un aspect solidokystique de couleur blanchâtre, de consistance dure, et des kystes à contenu séreux gélatineux jaunâtre, mesurant entre 2x1,6x1,1 et 3,3x1,7x1,5cm

    Diagnostic Final: Carcinome séreux de haut grade de l'ovaire droit

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    A la coupe de la formation kystique, on note la présence d'un liquide jaune citrin avec des petits kystes accolés sur la paroi

    Diagnostic Final: Cystadénome séreux ovarien droit avec cytologie inflammatoire

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    Le contenu du kyste est un liquide jaune citrin. La paroi kystique est lisse sans présence de végétation

    Diagnostic Final: Cystadénome séreux ovarien

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    A la coupe de la pièce d’annexectomie, on note un tissu fibro-graisseux, occupé une tumeur mesurant 4,5 x3,5x3. Elle est bien encapsulée, de couleur blanchâtre, de consistance ferme, aux bordures nettes montrant un aspect fasciculé

    Diagnostic Final: Tumeur de la granulosa de l’annexe droite, de type adulte avec stroma fibrothécomateux abondant

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    A l’ouverture de l’ovaire, on note une formation kystique dotée d’une paroi lisse et renferme un liquide hémorragique et un hématome noirâtre. Il s’y associe deux végétations endophytiques à bases larges

    Diagnostic Final: Cystadénome séreux tordu de l’ovaire droit

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    A l'ouverture de l’ovaire, on note un aspect fasciculé de couleur blanchâtre et jaunâtre

    Diagnostic Final: Fibrome ovarien droit

    Anatomie du système squelettique

    Le système osseux est constitué d'os, de cartilages, de ligaments et d’articulations. Le squelette est la charpente de l’anatomie humaine qui soutient le corps et protégé les organes internes. À la naissance d’après, Environ 350 os sont présents chez les nourrissons, dont une grande partie va se couder pendant la croissance. Le squelette à l'âge adulte est constitué de 206 os, dont la moitié dans les pieds et les mains. La majorité des os sont associés aux articulations souples, ce qui leur confère une grande souplesse. Les os de l'être humain, qui sont également:


    Le crâne: se compose de 26 os qui constituent une structure solide qui assure la protection du cerveau et des organes sensoriels. Sa connexion est avec la colonne vertébrale
    La cage thoracique: se compose de la colonne vertébrale postérieure, des côtes latérales et du sternum antérieure. Il a pour fonction de préserver les organes cœur et poumons. L'amplitude de ses mouvements (augmentation ou diminution de sa capacité) de la cage thoracique est un élément essentiel du phénomène respiratoire
    La colonne vertébrale: maintient en place 12 paires de côtes
    La colonne vertébrale: est constituée de 33 os (connus sous le nom de vertèbres) qui assurent la stabilité de la position debout
    La ceinture scapulaire: se compose de l'omoplate et de la clavicule
    Le bras: se compose d'un seul os
    Le poignet: (également connu sous le nom de carpe) est composé de 8 os carpiens
    Le squelette des doigts: est composé des cinq os métacarpiens et des phalanges (14 os) de la main
    La cuisse: se compose d'un unique os, le fémur. Il s'agit du plus long os du corps
    Les jambes: sont composées de deux os, le tibia et le péroné. À l'extérieur du tibia se trouve le péroné, qui est relié l'un à l'autre par les ligaments interosseux de la jambe
    Le pied: est constitué de 26 os qui forment l'articulation de la cheville, le corps du pied et les orteils

    Le squelette de l'homme et de la femme sont très similaires ; les seules différences notables sont que les os des femmes sont généralement plus fins et plus légers, et que le bassin des femmes est moins haut et plus large que celui des hommes. La dernière distinction facilite l’accouchement

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    Figure 1: Système squelettique humain

    Etant donné que l’homme possède plus de 200 os, il est utile de les classer en fonction de leurs formes

    Les os longs sont des os durs et denses qui fournissent force, structure et mobilité, comme le fémur (os de la cuisse), le cubitus et le radius dans chaque bras et le fémur, le tibia et le péroné dans chaque jambe, ainsi que la clavicule. De plus les phalanges et les os des orteils, sont classés comme des "os longs", même s'ils sont courts, ce qui est dû à la forme et non à la taille réelle. Les os longs contiennent de la moelle jaune et de la moelle rouge
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    Figure 1: Structure des os long (fémure)

    Les os plats sont le type d'os où la longueur et la largeur prédominent sur l'épaisseur. Ils sont formés par un tissu laminaire compact à l'extérieur et un tissu laminaire spongieux au centre. Ce type d'os est trouvé en formant des cavités dans le corps, comme les os du crâne ou du thorax (cage thoracique) entre autres. Les os plats incluent les omoplates, le sternum, les côtes et la plupart des os du crâne. La fonction des os plats est de protéger les organes internes tels que le cerveau, le cœur et les organes pelviens
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    Figure 1: Structure des os plat (scapula)

    Les os courts sont des os dont les trois dimensions sont pratiquement les mêmes, ce qui leur donne une forme cubique. En outre, il existe un autre type de petits os, formé par un tissu laminaire compact à l'extérieur, et un tissu laminaire spongieux au centre. Les os carpiens (poignet) et les tarses (cheville) appartiennent à ce type d'os. Ainsi la rotule et le calcanéum, comme tous les os courts, sont ramassés sur eux- mêmes. La forme des os courts peut être arrondie, pyramidale, ovoïde, cubique ou irrégulière

  • Autres os courts : Os du poignet, os du cou-de-pied
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    Figure 1: Structure des os courts (scaphoïde)

    Les os irréguliers représentent tous les os qui, par leur forme, ne peuvent être classés dans un autre type. Ils ont généralement un rôle de protection. Les vertèbres appartiennent à ce type d'os. En outre, cette classification inclut les os pneumatiques, qui ont des cavités remplies d'air. Les os qui composent le visage ont cette caractéristique. Les os irréguliers sont le sacrum, le coccyx, les vertèbres, les mandibules, les os palatins, les os hyoïdes et les os temporaux
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    Figure 1: Structure des os irrégulier (vertèbre)

    Les sésamoïdes représentent tous les os qui, par leur forme, ne peuvent être classés dans un autre type. Ils ont généralement un rôle de protection. Les vertèbres appartiennent à ce type d'os. En outre, cette classification inclut les os pneumatiques, qui ont des cavités remplies d'air. Les os qui composent le visage ont cette caractéristique. Les os irréguliers sont le sacrum, le coccyx, les vertèbres, les mandibules, les os palatins, les os hyoïdes et les os temporaux

    De nombreux os possèdent des formes particulières pour laisser des zones de passages

    ● Un trou ou foramen est une ouverture par laquelle les vaisseaux sanguins, les nerfs et les ligaments ou comme par exemple le trou occipital par lequel la moelle épinière peut passer
    ● D’autre os possèdent des excavations (fossettes) ou des dépressions (incisures) dans lesquelles les muscles, les tendons ou d’autres structures peuvent s’enfoncer
    ● A travers des canaux (méats) plus longs, à l’intérieur des os, peuvent passer par exemple la trompe d’Eustache ou des structures vasculaires et nerveuses. Sont des petits os inclus dans les tendons musculaires. Ils siègent là où les tendons sont soumis à des efforts particuliers, comme par exemple au niveau du poignet
    Cependant, une paire d’os appartenant à ce groupe est toujours présente : ce sont les rotules
    Cavités aériennes
    Afin de réduire le poids, certains os du crâne contiennent des cavités remplies d’air (l’os frontal, l’ethmoïde, le sphénoïde et le maxillaire) et recouvertes de muqueuse comme (les sinus maxillaires)
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    Figure 1: Structure des os irrégulier (vertèbre)

    Les os sont des organes avec une surface de structure irrégulière par la présence de saillies, de dépressions et d’orifices. Ils sont blancs, rosés chez le jeune, jaunâtre, chez le vieillard. Sur le plan structural, les os sont constitués par divers tissus d’origines conjonctives. Un os est principalement formé de tissu osseux spongieux et de tissu osseux compact
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    Figure 1: L'os long est recouvert de cartilage articulaire à chaque extrémité et contient de la moelle osseuse (représentée en jaune sur cette illustration) dans la cavité médullaire

    Le tissu osseux du fœtus a des ostéocytes volumineux et irrégulièrement disposés ainsi que des fibres collagènes orientées en tous sens. C’est un tissu osseux primitif, immature, qui sera, presque complètement, disparu du squelette à l’âge de 15 ans
    Un os long est composé de trois parties
    La diaphyse : est la partie médiane d’un os long. Elle est de forme tubulaire et constitue l’axe longitudinal de l’os. Un cylindre d’os compact relativement épais qui renferme un canal médullaire central
    La métaphyse : située entre les épiphyses et la diaphyse. Elle est séparée des épiphyses par les cartilages de conjugaison pendant toute la période de croissance
    Les épiphyses : sont les extrémités distales et proximales de l’os

    Les deux épiphyses sont recouvertes d’une fine couche de cartilage hyalin. Ce tissu cartilagineux élimine le frottement lorsque deux os forment une articulation. En dehors des surfaces articulaires, l’os est recouvert d’une peau osseuse (périoste). Le périoste recouvre l’os d’une couche fibreuse, épaisse de couleur jaunâtre. Il est composé de deux couches que l’on ne peut différencier que pendant la phase de croissance : la couche externe est formée de collagène et de fibres élastiques, la couche interne contient les nerfs etles vaisseaux qui alimentent la partie de l’os. Le périoste sert à l’insertion des ligaments et des tendons, avec lesquels il est relié de manière très étroite
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    Figure 1:La structure externe de l’os

    La plus grosse partie de l’intérieur de l’os est constituée de minces poutrelles, appelées l’os spongieux. L’ordonnancement des lamelles osseuses dans l’os spongieux subira l’influence de forces exercées de telle façon que, pour chaque type d’effort, seront construites des lamelles en nombre suffisant et s’entrecroisant pour offrir une résistance adéquate. Comme la partie interne des os contribue pour peu à leur résistance à la flexion, on économise ainsi un poids énorme (en moyenne notre squelette ne pèse que 7 kg). Par ailleurs, cela permet de gagner suffisamment de place pour la moelle osseuse, productrice du sang, qui occupe les espaces entre les travées osseuses (cavité médullaire). Cette moelle osseuse se retrouve dans la plupart des os (courts, plats ou irrégulier) ainsi que dans les épiphyses proximales des os longs du bras et des cuisses. Les cavités médullaires des autres os ne sont remplies que chez l’enfant de moelle rouge qui sera transformée progressivement, au cours de la croissance, en moelle jaune contenant de la graisse

    Tumeurs osseuses

    Une tumeur se définit comme une prolifération cellulaire anormale et incontrôlée. Une tumeur bénigne se développe lentement, possède des cellules bien différenciées et ne donne pas de métastase. Une tumeur maligne au contraire est caractérisée par sa rapidité de développement et le caractère peu différencié de la prolifération cellulaire. Elle possède une grande capacité d’invasion des tissus voisins et à distance sous forme de métastases. La nouvelle classification internationale des tumeurs osseuses décrit une troisième catégorie pronostique « intermédiaire » se caractérisant par l’agressivité locale de certaines tumeurs cytologiquement bénignes et/ou leur capacité à donner rarement des métastases à distance

    Classification des tumeurs osseuses (OMS)

    Bénignes Intermédiaire (localement agressif) Malignes
    - Exostose sous-unguéale
    - Prolifération ostéochondromateuse parostéale bizarre
    - Chondrome périostique
    - Enchondrome
    - Ostéochondrome
    - Chondroblastome NOS
    - Fibrome chondromyxoïde
    - Ostéochondromyxome
    - Chondromatose synoviale
    - Tumeur cartilagineuse atypique
    - Chondrosarcome, grade 1
    - Chondrosarcome, grade 2
    - Chondrosarcome, grade 3
    - Chondrosarcome périosté
    - Chondrosarcome à cellules claires
    - Chondrosarcome mésenchymateux
    - Chondrosarcome dédifférencié

    Tumeurs chondrogéniques

    Bénignes Malignes
    - Ostéome
    - Ostéome ostéoïde
    - Intermédiaire (localement agressif)
    - Ostéoblastome NOS
    - Ostéosarcome central de bas grade
    - Ostéosarcome NOS
    - Ostéosarcome conventionne
    - Ostéosarcome télangiectatique
    - Ostéosarcome à petites cellules
    - Ostéosarcome parostéal
    - Ostéosarcome périostique
    - Ostéosarcome superficiel de haut grade
    - Ostéosarcome secondaire

    Tumeurs ostéogéniques

    Tumeurs malignes • Sarcome d’Ewing
    • Sarcome à cellules ronde avec fusion EWSR1 non-ETS
    • Sarcome CIC réarrangé
    • Sarcome avec altérations génétiques BCOR

    Sarcome à petites cellules rondes indifférenciés de l’os et du tissu mous

    Intermédiaires (Localement agressive) Malignes
    - Malignes - Fibrosarcome NOS

    Tumeurs fibrogènes

    Bénignes Intermédiaires (Localement agressif) Malignes
    Hémangiome NOS Hémangiome épithélioïde
  • Hémangioendothéliome épithélioïde NOS
  • Angiosarcome
  • Tumeurs vasculaires des os

    Bénignes Intermédiaires (Localement agressif, rarement métastasé) Malignes
    • Kyste osseux anévrismal • Fibrome non ossifiant Tumeur osseuse à cellules géantes Tumeur osseuse à cellules géantes, maligne

    Tumeurs riches en cellules géantes ostéoclastiques

    Bénignes Malignes
    Tumeurs de la notochorde
  • Chordome conventionnel
  • Chordome chondroïde
  • Chordome peu différencié
  • Chordome dédifférencié
  • Tumeurs de la notochorde

    Bénignes Intermédiaires (Localement agressif) Malignes
  • Hamartome chondromesenchymateux de la paroi thoracique
  • Kyste osseux simple
  • Dysplasie fibreuse
  • Dysplasie ostéofibreuse
  • Lipome NOS
  • Hibernome
  • Adamantinome de type dysplasie ostéofibreuse
  • Mésenchymome fibrocartilagineux
  • Adamantinome des os longs
  • Adamantinome disséfférencié
  • Leiomyosarcome NOS
  • Sarcome pléomorphe indifférencié
  • Métastases osseuses
  • Autres tumeurs mésenchymateuses des os

  • Plasmocytome osseux
  • Lymphome malin non hodgkinien, NOS
  • Maladie de Hodgkin, NOS
  • Lymphome diffus à grandes cellules B, NOS
  • Lymphome folliculaire, NOS
  • Lymphome à cellules B de la zone marginale, NOS
  • Lymphome à cellules T, NOS
  • Lymphome anaplasique à grandes cellules, NOS
  • Lymphome malin lymphoblastique, NOS
  • Lymphome de Burkitt, NOS
  • Histiocytose à cellules de Langerhans, NOS
  • Histiocytose à cellules de Langerhans, disséminée
  • Maladie d’Erdheim-Chester
  • Maladie de Rosai-Dorfman
  • Règles de classification

    La classification s'applique à toutes les tumeurs osseuses malignes primitives, à l'exception du lymphome malin, du myélome multiple, de l'ostéosarcome de surface/juxtacortical et du chondrosarcome juxtacortical. Il doit y avoir une confirmation histologique de la maladie et une division des cas par type et grade histologique
    Ganglions lymphatiques régionaux
    Les ganglions lymphatiques régionaux sont ceux qui correspondent au site de la tumeur primaire. L'atteinte des ganglions régionaux est rare et les cas dans lesquels le statut ganglionnaire n'est pas évalué cliniquement ou pathologiquement peuvent être considérés comme N0 au lieu de NX ou pNX

    Classification clinique TNM

    La classification TNM des tumeurs osseuses

    T-Tumeur Primaire
    Squelette appendiculaire, tronc, crâne et os de la face
    Tx La tumeur primaire ne peut pas être évaluée
    T0 Aucune preuve de tumeur primaire
    T1 Tumeur de ≤ 8 cm de grand axe
    T2 Tumeur de > 8 cm de grand axe
    T3 Plusieurs tumeurs discontinues dans le site osseux primaire

    T-Tumeur Primaire
    Colonne vertébrale
    Tx La tumeur primaire ne peut pas être évaluée
    T0 Aucune preuve de tumeur primaire
    T1 Tumeur limitée à un seul segment vertébral ou à deux segments vertébraux adjacents
    T2 Tumeur limitée à trois segments vertébraux adjacents
    T3 Tumeur confinée à quatre segments vertébraux adjacents
    T4a Tumeur envahissant le canal rachidien
    T4b Tumeur envahissant les vaisseaux adjacents ou thrombose tumorale dans les vaisseaux adjacents

    Remarque

    Les cinq segments vertébraux sont les suivants
  • Pédicule droit
  • Corps droit
  • Corps gauche
  • Pédicule gauche
  • Élément postérieur

  • T-Tumeur Primaire
    Pelvis
    Tx La tumeur primaire ne peut pas être évaluée
    T1a Tumeur de 8 cm ou moins limitée à un seul segment pelvien sans extension extra-osseuse
    T1b Tumeur de plus de 8 cm limitée à un seul segment du bassin sans extension extra-osseuse
    T2a Tumeur de 8 cm ou moins limitée à un seul segment pelvien avec extension extra-osseuse ou limitée à deux segments pelviens adjacents sans extension extra-osseuse
    T2b Tumeur de plus de 8 cm limitée à un seul segment pelvien avec extension extra-osseuse ou limitée à deux segments pelviens adjacents sans extension extra-osseuse
    T3a Tumeur de 8 cm ou moins limitée à deux segments pelviens avec extension extra-osseuse
    T3b Tumeur de plus de 8 cm limitée à deux segments pelviens avec extension extra-osseuse
    T4a T4a Tumeur touchant trois segments pelviens adjacents ou traversant l'articulation sacro-iliaque jusqu'au neuroforamen sacré
    T4b Tumeur enveloppant les vaisseaux iliaques externes ou thrombus tumoral macroscopique dans les principaux vaisseaux pelviens

    Remarque

    Les quatre segments pelviens sont les suivants
  • Le sacrum, latéralement au foramen sacré
  • L'aile iliaque
  • Acétabulum/périacétabulum
  • Les branches pelviennes, la symphyse et l'ischion

  • N-GANGLIONS REGIONAUX
    NX Les ganglions lymphatiques régionaux ne peuvent être évalués
    N0 Pas de métastase ganglionnaire régionale
    N1 Métastase ganglionnaire régionale

    M – Métastases
    M0 Pas de métastases à distance
    M1 Métastases à distance
    M1a Poumon
    M1b Autres sites distants

    Classification clinique TNM

    Les catégories pT et pN correspondent aux catégories T et N
  • pM - Métastase à distance
  • pM1 Métastase à distance confirmée au microscope

    Remarque

  • pM0 et pMX ne sont pas des catégories valables Étape
  • Squelette appendiculaire, tronc, crâne et os de la face

    Stadification

    Grader une tumeur après le bilan d’extension est important car ce grade a une valeur de pronostic. Le but est de refléter l’extension et l’agressivité de la maladie par un grade. Deux grands systèmes sont utilisés dans ce cadre des tumeurs musculosquelettiques : la classification de l’OMS et celle de William F. Enneking



    Stade lA T1 N0 M0 Bas grade
    Stade lB T2-3 N0 M0 Bas grade
    Stade llA T1 N0 M0 Haut grade
    Stade llB T2 N0 M0 Haut grade
    Stade lll T3 N0 M0 Haut grades
    Stade lVA Tous T N0 M1a Tous grades
    Stade lVB Tous T N1 Tous M Tous grades
    Tous T Tous N M1b Tous grades
    Note: Utiliser N0 pour NX. Pour T1 et T2, utiliser bas grade si aucun grade n'a ete pose
  • Certains sarcomes osseux principalement l’ostéosarcome et le sarcome d’Ewing nécessitent un traitement néoadjuvant avant la résection chirurgicale. L’anatomopathologiste doit évaluer le degré de la réponse du traitement néoadjuvant sur la pièce de résection chirurgicale, pour adapter le protocole thérapeutique adjuvant selon le degré de la réponse au traitement néoadjuvant. L’évaluation de la réponse à la chimiothérapie néoadjuvante, se fera par analyse microscopique des différents prélèvements réalisés au cours de l’examen macroscopique, sur deux tranches osseuses, en grille effectués sur deux tranches de section.
    L’efficacité du traitement néoadjuvant est évaluée par l'importance de la nécrose tumorale, c'est- à-dire la quantité de tumeur viable résiduelle, en pratique le pathologiste évalue au niveau de chaque prélèvement tumoral, le pourcentage de cellules tumorales viables. Une moyenne est effectuée à partir des résultats de la totalité des prélèvements tumoraux, et on peut faire un schéma de la "grille" de tranche osseuse avec le pourcentage de cellules tumorales viables pour chaque carré. Le résultat exprimé selon le Score de Rosen et Huvos, permettant de distinguer deux groupes de patients les bons et les mauvais répondeurs

    Score de Rosen et Huvos

    Grade I > 50 % de cellules tumorales identifiables
    Grade II 5 % < cellules tumorales identifiables ≤ 50 %
    Grade III ≤ 5 % de cellules viables ou quelques cellules tumorales résiduelles disséminées sur toute la tranche de section
    Grade IV Aucune cellule viable (absence de cellule tumorale identifiable)

  • Le score de Huvos, évalué sur la pièce opératoire, permet de qualifier le malade en "bon" répondeur (grade III et IV) ou "mauvais" répondeur (grade I et II) et d'adapter le traitement en phase post-chirurgicale.
  • L'examen macroscopique des prélèvements osseux joue un rôle important dans le domaine médical et scientifique, fournissant des informations essentielles pour le diagnostic, la recherche et le traitement. La standardisation des protocoles utilisés lors de cet examen est fondamentale pour assurer la précision, la reproductibilité et la comparabilité des résultats obtenus. Ce projet se concentre précisément sur l'élaboration et l'implémentation de protocoles standardisés pour l'examen macroscopique des prélèvements osseux.

  • Préciser le siége de la résection osseuse, le type de l‘exérèse chirurgicale osseuse (Tumorectomie/amputation/désarticulation) et l’état de la fixation.
  • L’aspect de la pièce : fermée ou ouverte, fragmentée ou non.
  • L’orientation de la pièce : orientée/non orientée et contacter le chirurgien si problème d’orientation.
  • Vérification de la présence d’une cicatrice cutanée (si existe et préciser la mesure).
  • Préciser les mesures et le poids.
  • Faire l’ancrage des limites chirurgicales avant la dissection et la coupe.
  • Dissection : les plans cutané, sous-cutané, puis musculaire sont disséqués jusqu'à la tumeur, avec évaluation de l’infiltration tumorale.
  • Documentation : Prendre des photographies des pièces opératoires à la réception pour une documentation visuelle complète Annexe n° :1 : Réglementations phase pré-analytique Transfert ou Acheminement /Réception /Enregistrement.
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    Figure 1: Pièce de Résection osseuse de fémur, reçu à l’état frais

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    Figure 2: Pièce de résection osseuse reçu à l'état frais, noté le lambeau cutané avec la présence d’une cicatrice

    Coupe

    En anatomie pathologique et en recherche médicale, la coupe par la scie électrique est une technique couramment employée pour l'examen macroscopique des pièces osseuses. La coupe par la scie électrique est indispensable pour examiner les pièces opératoires osseuses. Elle permet de bien examiner la tumeur osseuse et permet de réaliser des tranches osseuses fines pour permettre une bonne fixation du matériel et ainsi réduire la durée du Protocol du décalcification.
  • La scie électrique au service d’ACP du CHU Tanger est une Scie Sabre Electrique, ayant un moteur puissant 710W pour couper une large gamme de matériaux : os, tissu musculaire, métal, bois et plastique

    Le Protocole de la coupe utilisé au service d’ACPT est

  • Os long: Coupe parallèle au grand axe de l’os et coupes perpendiculaires, longitudinales ou transversales
  • Os plat: la découpe et réalisée en tranches parallèles sériées, ou comme dans un os long si le volume de la pièce le permet
  • Ces coupes sont réalisées par le pathologiste
  • Une tranche de 3 à 5 mm d'épaisseur est découpée à la scie sur toute la hauteur de la pièce osseuse, selon le plan de la plus grande extension tumorale (sagittal ou frontal), déterminée d'après les radiographies per-opératoires ou de la pièce elle-même
  • Pour évaluer une tumeur après la coupe, il est nécessaire d'observer et de noter de manière systématique plusieurs caractéristiques afin d'obtenir une évaluation complète et précise. Les détails à prendre en compte pour chaque point cité sont les suivants

    Nombre de tumeurs

    Déterminer s'il y a une seule tumeur ou plusieurs tumeurs présentes dans l'échantillon

    Localisation de la tumeur

    Préciser la localisation osseuse exacte de la tumeur, par exemple dans le cas de tumeur située au niveau d’un os long, on doit préciser la si localisation de la tumeur est :
             ○ Épiphysaire : Située à l'extrémité de l'os, près des articulations.
             ○ Métaphysaire : Située entre l'épiphyse et la diaphyse, dans la zone de croissance.
             ○ Diaphysaire : Située dans la partie médiane de l'os long.
             ○ Extrémité articulaire : Directement en contact avec la surface articulaire.
    Préciser la localisation de la tumeur par rapport aux structures avoisinantes

    Mesure de la tumeur

    Prendre les dimensions exactes de la tumeur en centimètres, en notant la longueur, la largeur et la profondeur.

    Aspect de la tumeur

             ○ Bien limitée : Les bords de la tumeur sont nets et bien définis
             ○ Mal limitée : Les bords de la tumeur sont flous et indéfinis
             ○ Infiltrante : La tumeur pénètre les tissus environnants

    Aspect homogène ou hétérogène

             ○ Homogène : La tumeur a une apparence uniforme, sans variations notables dans la couleur ou la texture
             ○ Hétérogène : La tumeur présente des variations dans la couleur, la texture ou la structure

    Consistance

             ○ Gélatineuse : Tumeur avec une texture semblable à la gélatine, souvent translucide
             ○ Adipeuse : Tumeur ayant une texture grasse, comme les tissus adipeux
             ○ Charnue : Tumeur avec une consistance ferme, rappelant la chair
             ○ Hémorragique : Tumeur contenant du sang ou des zones de saignement
             ○ Kystique : Présence de cavités remplies de liquide

    Couleur

             ○ Décrire la couleur de la tumeur, qui peut varier (ex. blanche, rouge, brune, jaune...)

    Présence de nécrose

             ○ Noter la présence de zones nécrotiques (tissu mort) dans la tumeur
             ○ Indiquer le pourcentage de la surface tumorale affectée par la nécrose

    Préciser les marges d’exérse chirurgicales

             ○ Mesurer la distance entre la tumeur et les limites des marges d’exérèse chirurgicales
             ○ Noter si les marges sont à distance de tumeur (résection complète R0) ou si la tumeur est au contact des marges d’exérèse chirurgicales. (Résection incomplète R2)

    Documentation

             ○ Documenter précisément les détails de l’examen macroscopique
             ○ Prendre des photographies des pièces opératoires après la coupe et des marges chirurgicales pour une documentation visuelle complète
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    Figure1 : Résection osseuse d'un chondrosarcome dédifférencié après la coupe : tumeur d'aspect charnu, irrégulière, avec infiltration des parties molles avoisinante.

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    Figure2 : Résection osseuse fémorale d’un sarcome d’Ewing après traitement néoadjuvant après la coupe par la scie électrique

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    Figure3 : Résection osseuse fémorale d'un processus carcinomateux metastatique après la coupe: noté l'aspect hémorragique et homogène

    Fixation

    La fixation est une étape essentielle dans la prise en charge des prélèvements en pathologie. Au laboratoire d’ACPT le fixateur utilisé est le formol tamponné à 10%, et considéré comme le fixateur optimal permettant une limitation de la dégradation des acides nucléiques, une étude morphologique directe, et une bonne analyse pour les techniques d’immunohistochimie et de biologie moléculaire.
             ○ Au laboratoire d’ACPT, le protocole de fixation suit les normes suivantes

    Volume du fixateur

             ○ Le volume de fixateur doit représenter environ 10 fois le volume du prélèvement
             ○ Le récipient doit être de taille suffisamment grande ( pour les pièces opératoires) pour prévenir la déformation des prélèvements volumineux

    Durée de fixation

             ○ L’immersion du prélèvement dans le formol tamponné à 10% sera réalisée immédiatement ou au plus tard une heure après le prélèvement.
             ○ La durée de la fixation est différente selon le volume du prélèvement

    Biopsie percutanée

            ○ Minimum de 6h à 12h (suivant le volume du prélèvement)

    Biopsie chirurgicale

            ○ Minimum de 12h à 24h (suivant le volume du prélèvement)

    Pièce opératoire

            ○ La durée de fixation des pièces opératoires osseuses (après la coupe et l’examen macroscopique à l’état frais) sera définie par le pathologiste qui prend en charge le prélèvement, elle est entre 24 à 72h
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    Figure4 : Résection osseuse d’une tumeur à cellule géantes, après la fixation et la coupe, noté la présence d’une tumeur jaune orangé de consistance ferme, centrée par une nécrose

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    Figure5 : Vue postérieur d’une résection osseuse d'un ostéosarcome conventionnel de haut grade après traitement néoadjuvant, après coupe et fixation

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    Figure6 : Vue postérieure d’une résection de la tête fémorale pour un processus carcinomateux métastatique après la coupe et la fixation

    Décalcification

    La décalcification est une étape essentielle dans le traitement des échantillons osseux, car elle permet de rendre le tissu suffisamment mou pour être coupé en sections fines au microtome pour l'examen histologique

    Biopsie percutanée

            ○ Une fois que les échantillons de biopsie percutanée ont été fixés, elles sont rincées à l'eau afin d'éliminer tout excès de formol avant de procéder à la décalcification
            ○ La décalcification des biopsies percutanées, qui sont habituellement de petite taille, peut prendre entre 1à 4 heures avec l'acide nitrique (10%)

    Biopsie chirurgicale

            ○ Après fixation, les échantillons sont rincés afin de retirer le fixateur résiduel. Le processus peut être accéléré en effectuant des coupes préliminaires afin d'augmenter la surface exposée au décalcifiant
            ○ Alternance des cycles de 4 heures de décalcification/20heures de fixation
            ○ La décalcification des biopsies chirurgicale, qui sont habituellement de grande taille, peut prendre entre 1 et 2 jours avec l'acide nitrique (10%)

    Pièce opératoire

            ○ Fixation pendant 48h
            ○ Mise en place de la tranche de section dans l'Acide nitrique (10 à 15%)
            ○ Alternance des cycles de 4 heures de décalcification/20heures de fixation
            ○ Rinçage abondant à l'eau courante (si la décalcification est terminée) avant de fixer
            ○ Fixation pendant 20 heures
    Validation L'efficacité de la décalcification est vérifiée par le contrôle à l'aiguille ou coupe au bistouri.
    Documentation Prendre des photographies des pièces opératoires après la décalcification pour une documentation visuelle complète
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    Figure7 : Vue postérieur d’une résection osseuse d'un ostéosarcome conventionnel de haut grade après traitement néoadjuvant, après coupe et fixation

    Prélèvements effectués

            ○ Au laboratoire d’ACPT les biopsies percutanées radioguidées sont lancées en totalité

    Biopsie percutanée

    Au laboratoire d’ACPT les biopsies chirurgicales sont lancées en totalité
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    Figure8 : Biopsie osseuse chirurgicale lancée en totalité après protocole de décalcification

    Pièce opératoire

    Prélèvements effectués pour la pièce opératoire sans traitement néoadjuvant

    Les prélèvements effectués avant le protocole de décalcification sont         ○ Les parties molles : pour évaluer l’infiltration macroscopique et microscopiques des parties molles par la tumeur
            ○ La cicatrice et le trajet de biopsie initiale
            ○ Aponévrose superficielle
            ○ Vaisseaux
            ○ Nerf
            ○ Muscle
            ○ Tissu cutané et sous cutané
            ○ Les limites de résection chirurgicales du tissu mou : un prélèvement attentif et une analyse macroscopique minutieuse des marges chirurgicales pour favoriser non seulement une gestion clinique adéquate, mais aussi une prise en charge individualisée et efficace des patients.

    Si la distance entre la tumeur et la limite d’exérèse est ≤ 1,5cm on fait un prélèvement (tumeur + limite chirurgicale) sur le même bloc

    Si la distance entre la tumeur et la limite d’exérèse est ≥1,5cm on fait un prélèvement de la limite chirurgicale seule

    Les prélèvements effectués après le protocole de décalcification sont
            ○ La tumeur : prélèvement bien représentatif pour la bonne évaluation microscopique du diagnostic ou des hypothèses diagnostics posés sur biopsie
            ○ Les limites de résection chirurgicales osseuses : Marquer les marges chirurgicales avec des marqueurs appropriés (si le marquage est effacé après la décalcification), et utiliser éventuellement une solution de fixation (acide acétique utilisée dans le laboratoire ACPT pour bien fixer l’encre de chine sur les limites d’exérèse chirurgicale pour faciliter la coloration ultérieure des marges (si nécessaire))

    Si la distance entre la tumeur et la limite d’exérèse est ≤ 1,5cm on fait un prélèvement (tumeur + limite chirurgicale) sur le même bloc

    Si la distance entre la tumeur et la limite d’exérèse est ≥1,5cm on fait un prélèvement de la limite chirurgicale seule

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    Figure9 : Aspect macroscopique après la coupe et ancrage d’une résection d’un fémur distal d’un ostéosarcome para ostéal de bas grade, l’aspect de la tumeur lobulée bien encapsulée, occupant la surface externe de l’os

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    Figure10 : Prélèvements effectués sur la tumeur et la limite chirurgicale osseuse

    Prélèvements effectués pour la pièce opératoire après traitement néoadjuvant

    L’analyse de la pièce opératoire de résection osseuse après traitement néoadjuvant permet d’évaluer la réponse au traitement néoadjuvant (calcul du grade de Rosen et Huvos) surtout pour les ostéosarcomes et les sarcomes d’Ewing, prédire le pronostic et guider la prise en charge thérapeutique. Pour les prélèvements effectués on suit le même protocole sus décrit pour les pièces sans traitement néoadjuvant sauf pour le prélèvement de la tumeur on lance deux tranches de section osseuses complètes de la tumeur obtenue après la coupe par la scie électrique et après protocole de décalcification. La tranche est découpée dans sa totalité en carrés de 2 cm de côté qui sont numérotés et reportés sur un schéma dans un transparent pour documenter les différents prélèvements réalisés
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    Figure11 : Prélèvements effectués sur une tranche osseuse après traitement néoadjuvant schématisés sur un transparent